La fondatrice de l’association We Are Iranian Students réagit aux bombardements de l’armée des États-Unis, qui ravivent le traumatisme de l’attaque de l’Irak de 2003. « L’ingérence extérieure n’a jamais apporté autre chose que du chaos », dit cette opposante au régime des mollahs.
Le premier ministre israélien sort renforcé après l’attaque de l’Iran par Washington. Il avait en effet besoin de l’aide de l’armée des États-Unis pour remplir son but de guerre affiché : détruire les capacités nucléaires de Téhéran.
Donald Trump, qui avait promis d’être le président de la paix, a fait larguer quatorze bombes de 13 tonnes sur l’Iran et promis une « tragédie » si ses dirigeants ne capitulaient pas. Il assure, contre toute évidence, qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle guerre.
La juriste Monique Chemillier-Gendreau fustige l’absence de volonté politique des pays occidentaux et arabes de stopper Benyamin Nétanyahou dans sa spirale mortelle. Selon elle, Israël poursuit un objectif depuis sa création : rendre impossible un État palestinien.
Les États-Unis affirment avoir « dévasté » dimanche trois sites névralgiques du programme nucléaire iranien. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit dimanche soir. Les Européens, impuissants, appellent à la « désescalade ».
Samedi, les autorités israéliennes ont affirmé avoir tué trois commandants des Gardiens de la révolution. Les bombardements ont également touché un site nucléaire à Ispahan. Il y a aussi des victimes civiles.
Tout juste placé sur la liste des pays à « haut risque » par la Commission européenne et critiqué par trois autres institutions internationales, le micro-État enclavé dans les Alpes-Maritimes promet de lutter contre le blanchiment. Mais ses pratiques perdurent, sous le regard appuyé de la France.
À travers plusieurs articles, Mediapart se plonge dans les lieux où la richesse est la norme, l’entreprise la référence, et la démocratie une menace. Le monde fragmenté des libertariens est d’ores et déjà une réalité.
Écrivaine et militante féministe décoloniale, Moira Millán est une figure de la lutte du peuple mapuche en Argentine. Pour Mediapart, elle revient sur l’activisme des femmes autochtones contre la dépossession de leurs terres par les multinationales, dans un contexte de répression croissante depuis l’élection de Javier Milei.
Raed Issa, peintre, a été évacué de la bande de Gaza dans le cadre du programme Pause, qui vise à offrir répit et résidence aux artistes et universitaires en danger. Il raconte à Mediapart comment des mois de survie ont modifié non seulement son destin, mais son art.
Située aux confins orientaux de la Syrie, meurtrie pendant la guerre, la région de Deir ez-Zor est aujourd’hui totalement marginalisée. Depuis la chute du régime Assad, la population y revient au compte-goutte. L’aide des nouvelles autorités fait cruellement défaut.
Alors que le sort du monde dépend des stratégies aussi erratiques que criminelles d’autocrates méprisant le droit international, les manifestations citoyennes partout dans le monde, notamment contre la mécanique génocidaire à Gaza, témoignent d’une conscience commune et d’une capacité à marcher ensemble. Elles seules sont à même d’arrêter la catastrophe.
Les négociations commerciales entre le Vietnam et les États-Unis achoppent sur les exigences de Washington. L’administration Trump réclame désormais ouvertement le découplage du pays de la Chine.
L’ancien président Jair Bolsonaro, déjà inéligible, risque jusqu’à 40 ans de prison. Mais son implantation à l’échelle nationale, sa domination du monde numérique et ses nombreux héritiers potentiels en font toujours un acteur majeur de la scène politique brésilienne.
Malgré un accord de « partenariat stratégique » noué en janvier et un combat commun affiché contre « l’hégémonie occidentale », Moscou estime avoir plus à perdre qu’à gagner en soutenant militairement la République islamique.
Lors d’une rencontre à Genève vendredi, Paris, Londres et Berlin ont proposé à l’Iran une « offre de négociation », mais Téhéran ne veut pas s’engager dans des pourparlers tant qu’Israël n’a pas stoppé ses frappes. Donald Trump s’est donné quinze jours pour décider ou non d’une intervention états-unienne.