Sur le front, les choses semblent s’emballer avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, le 20 janvier. Mais la séquence actuelle montre surtout que, de part et d’autre, les annonces fortes sont « recyclées » et que les actions spectaculaires sont dosées au milligramme près.
Depuis le 7-Octobre, le premier ministre israélien a réaffirmé son pays comme la puissance militaire dominante de la région. Y compris au mépris du droit international. Alors que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre lui, sa politique peut-elle encore perdurer ?
La modification des équilibres géopolitiques régionaux pousse le pouvoir islamo-nationaliste turc à chercher une solution négociée à la « question kurde », mais la répression se poursuit et s’élargit même à d’autres secteurs de l’opposition.
Pour le professeur de droit international Julian Fernandez, la décision des juges de la CPI de délivrer des mandats d’arrêt internationaux contre Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant aura un coût sévère pour Israël sur les plans diplomatique et politique, mais aussi économique et militaire.
La Cour pénale internationale a émis jeudi 21 novembre des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien et Yoav Gallant, et contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deïf. Israël dénonce une décision « antisémite » et évoque « un nouveau Dreyfus ».
Le fondateur de l’ONG Enfants de la Lune de Médenine a été interpellé et placé en garde à vue au pôle antiterroriste. La trésorière ainsi que deux employés de banque sont également inquiétés. La criminalisation des acteurs venant en aide aux exilés franchit un nouveau cap.
Après les dégradations de deux câbles sous-marins, qui ont poussé des dirigeants européens à pointer la responsabilité de la Russie, la spécialiste Camille Morel revient sur l’importance stratégique de ces infrastructures, mal couvertes par un droit international anachronique.
Des élus d’extrême droite ont obtenu le report d’une table ronde interne au Parlement européen sur la lutte antiraciste, à laquelle devait participer l’universitaire franco-ivoirienne Maboula Soumahoro. Elle subit depuis des insultes et des menaces, jusque sur son lieu de travail.
Chercheuse en sciences politiques, Cara New Daggett démontre, à travers le concept de « pétro-masculinité », comment il est nécessaire de lier la question féministe et l’exploitation des énergies fossiles pour comprendre la réélection de Donald Trump. Entretien.
L’Ukraine a accusé jeudi Moscou d’avoir, pour la première fois, tiré un missile intercontinental sur son territoire. Vladimir Poutine a affirmé en fin de journée qu’il s’agissait d’un nouveau missile balistique à moyenne portée, et estimé que le conflit avec l’Ukraine a pris un « caractère mondial ».
Ursula von der Leyen a levé mercredi le dernier obstacle avant l’investiture de la prochaine Commission européenne le 1er décembre. Les sociaux-démocrates ont validé l’accord. L’Italien Raffaele Fitto, proche de Giorgia Meloni, conserve son poste de vice-président.
Retranché dans son palais de Floride où défile le gratin républicain, Donald Trump préfigure son gouvernement en récompensant amis et affidés, ses propres avocats, des stars de la télé, des patrons, et des hommes accusés de violences sexuelles.
Avant son investiture, le nouveau président américain doit choisir ministres, conseillers, ambassadeurs ou directeurs d’agences fédérales. Tour d’horizon de ces personnalités amenées à jouer un rôle de premier plan dans les quatre années qui viennent.
Le prochain locataire de la Maison-Blanche déteste les alliances et l’a fait comprendre aux pays d’Europe, selon lui de mauvais payeurs incapables d’assurer leur sécurité. Un désengagement de Washington de l’Alliance atlantique exacerberait leurs vulnérabilités et leurs divisions.
Lancé par la Franco-Israélienne Yaël Lerer, un appel à la communauté internationale pour l’adoption et la mise en œuvre de mesures de rétorsion dans tous les domaines a recueilli 3 600 signatures. Pour arrêter la guerre « tout de suite. Maintenant », explique l’initiatrice du texte.
Paris continue de marteler son opposition au traité de libre-échange avec les pays du Mercosur. Mais la Commission européenne, l’Allemagne ou encore l’Espagne espèrent un accord début décembre. Sur le fond, la position française a longtemps été plus ambiguë qu’il n’y paraît.