Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires Analyse

La gauche face aux « émeutes de banlieue » : histoire d’un ressaisissement

En 2005, les émeutiers s’étaient retrouvés dans une solitude politique absolue. Près de vingt ans plus tard, la gauche n’a pas hésité à se solidariser, malgré des différences d’approche de l’embrasement. Analyse d’un basculement. 

Mathieu Dejean et Christophe Gueugneau

Encore essoufflé par la marche blanche en hommage à Nahel, à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 29 juin, le député de La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel est formel : « Cette marche était historique : enfin les milieux militants de gauche étaient là ! Quelque chose, progressivement, s’est passé. » Pour ce pilier historique de LFI, soutien infatigable des luttes sociales et des quartiers populaires, l’attitude de la gauche partisane à l’égard des émeutes qui ont éclaté en 2023 n’a rien à voir avec celle de 2005. 

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