L’élection présidentielle ne compte pas de candidat estampillé EELV. L’écologie n’en est pas moins représentée. Jean-Luc Mélenchon veut la planifier, et en a fait un pan très important de son programme. Benoît Hamon y est venu récemment, mais y voit un des moyens de rendre le « futur désirable ». Emmanuel Macron en a mis un peu dans son programme, dans la continuité de l’actuel quinquennat.
Libéral, le programme présidentiel d’Emmanuel Macron ? Ce jugement catégorique, en passe de faire la quasi-uninamité chez les rivaux du candidat d’En Marche !, en dit plus sur l’état idéologique du pays que sur les propositions elles-mêmes. Parti pris.
Finances publiques, retraites, chômage, droit du travail et même grands projets comme le développement numérique, toutes les réformes structurelles que le Conseil européen demande à la France depuis plusieurs années se retrouvent dans le programme d’Emmanuel Macron. Mot pour mot.
Se rangeant aux côtés des banques et des assurances, le candidat d’En Marche juge que les règles prudentielles sont trop contraignantes. Il souhaite à l’avenir que ce soit les ministres des finances et non les régulateurs qui les déterminent. Un premier pas pour effacer toutes les leçons de la crise financière.
Faute de subventions publiques, Emmanuel Macron a besoin de dons pour financer sa campagne, collectés via Internet mais aussi lors d'événements privés. Chez ses adversaires, le lien de l'ancien banquier avec l’argent et les milieux d'affaires interroge. Ils le dépeignent en candidat du « capitalisme financier ». Son entourage s’offusque.
Alors que François Fillon s'écroule, Emmanuel Macron a encore le vent en poupe. Décryptage du parcours et de l’ascension fulgurante du candidat à la présidentielle, qui rappelle qu’on peut être à la fois en dehors des partis et au cœur du pouvoir.
Le fondateur d’En Marche ! a exposé son programme : un agenda libéral assorti de « protections ». « Efficacité », « pragmatisme » et « évaluation » : tels semblent être les piliers du macronisme, qui prétend dépasser les clivages politiques habituels.
Dans un régime à bout de souffle, la candidature Macron présente une double originalité. Elle tient d’abord au type de parti qu’il a créé, sorte de firme dévouée à sa seule personne. Elle réside ensuite dans la tentation césariste de son positionnement, en opposition proclamée à un système dont il doit pourtant prévenir l'implosion.
« Révolution » ! promet Emmanuel Macron. « Bricolage libéral » et « miroir aux alouettes », répond Frédéric Farah, coauteur avec Thomas Porcher d’une Introduction inquiète à la « Macron-économie ». Les deux économistes commentent pour Mediapart les premières propositions du candidat à la présidentielle.
À 60 jours de la présidentielle, le marasme à droite laisse à Emmanuel Macron un boulevard pour instiller l'idée qu'il pourrait constituer un recours contre Marine Le Pen. Il compte « réconcilier » le pays en adressant des signes tous azimuts. Au risque de donner le tournis.
Dix-huit mois après leur lancement, les cars longue distance créés par la loi Macron ont transporté plus de 5 millions de passagers. Mais ce chiffre cache mal la réalité d’un secteur peu créateur d’emplois et peu rentable.
Emmanuel Macron réunit des milliers de supporteurs à Lyon ce samedi 4 février. En quelques mois, l'ancien banquier d'affaires et ministre de l'économie a bâti un parti-entreprise dont il est à la fois le patron et la « tête de gondole ». La « Macron Company » utilise le web, le marketing et les théories du management pour constituer un monopole dans un marché politique en crise.
Quel est son projet ? Quel président serait-il ? À 77 jours de la présidentielle, ces questions restent ouvertes. À Lyon, samedi 4 février, dans un discours « patchwork », l'insaisissable fondateur d'En Marche ! a une nouvelle fois appelé au « rassemblement » autour de sa candidature.
Notre émission en direct et en accès libre devient hebdomadaire, chaque mercredi de 20 h à 22 h 30. Premier invité, ce 2 novembre 2016 : l'ancien ministre de l'économie, Emmanuel Macron. Avec son mouvement En Marche !, il construit pas à pas sa candidature et donne des sueurs froides à l'Élysée.
Certains parlent à son propos d'ovni ou feignent de ne pas comprendre ce dont il est le nom. L'avènement de Macron est-il le symptôme d'une dépolitisation progressive du monde politique ou d'une transformation idéologique radicale ?