Paradoxe : avec deux ministres, dix-sept députés, douze sénateurs et de nombreux élus locaux, les écologistes n'ont jamais été institutionnellement aussi forts. Mais le nombre des adhérents est au plus bas, l'image du mouvement est brouillée à l'extérieur. Et les militants s'interrogent.
En tenant des propos extrémistes peu avant la Convention du parti républicain, un élu républician rappelle que les conservateurs défendent des positions qui pourraient leur coûter l'élection.
Aujourd’hui vitrine sans pouvoir de décision, le parti Baas a largement contribué à façonner le régime syrien depuis sa création au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ses orientations idéologiques servent encore de paravent au clan Assad.
Le président du Conseil italien s'est plaint, début août, du rôle joué par les parlements dans la crise de l'euro, accusés de ralentir les prises de décision. Au-delà de la provocation, Mario Monti met le doigt sur l'extrême lenteur du processus législatif de l'Union. Mais peut-on faire autrement ?
Mardi 14 août, jour des trois premiers mois de la présidence Hollande, la sécurité fut le seul message du changement. Tandis que le démantèlement des camps de Roms tient lieu de priorité gouvernementale, la communication élyséenne – un hommage tardif à deux gendarmes tuées en juin – était rattrapée par les violences d’Amiens. Indéniable, l’apaisement après l’hystérie sarkozyste n’est pas une rente de situation. Et cette normalité bienvenue sera bientôt dévaluée si elle n’est qu’attentisme, entre passivité et habileté.
L’accalmie apportée par les vacances et les Jeux olympiques permet d’oublier les mauvaises nouvelles. Pourtant, elles n’ont jamais été aussi nombreuses . Europe, États-Unis Chine sont touchés en même temps. Cinq ans jour pour jour après le début de la crise, celle-ci prend à nouveau des allures effrayantes.
Avec la défection du premier ministre syrien, jeudi dernier, et la poursuite des combats à Alep et Damas, le régime a perdu toute autorité politique et symbolique. Mais il résiste encore par la puissance de feu des forces armées lui restant fidèles. Un état des lieux de la situation par Nadia Aissaoui et Ziad Majed.
Le Conseil constitutionnel doit dire le 9 août si François Hollande devra passer par une révision de la Constitution pour faire adopter le traité budgétaire européen. Mais quelle que soit sa décision, le président de la République fera tout pour enterrer une polémique sur la “règle d’or” qui divise profondément sa majorité.
À quelques heures d'intervalle, trois banques centrales décident de rester l’arme au pied. Pourtant, la situation économique a rarement été aussi dégradée. Mais elles ont de moins en moins la capacité d’agir : les moyens utilisés, à tort et à travers depuis trente ans, ont perdu de leur efficacité.
Avant de partir en vacances, l’exécutif a tenté un premier bilan d’étape de la gauche au pouvoir en déroulant les promesses de campagne déjà tenues. Une opération de communication lancée après une session extraordinaire au Parlement peu convaincante et le report de plusieurs mesures emblématiques.