L'entrée très tardive de la Russie dans l'Organisation mondiale du commerce n'aura pas les conséquences planétaires de celle de la Chine en 2001. Quant au pari que cette adhésion fera évoluer le pays de Poutine vers une certaine “normalité”, il est audacieux. Analyse.
Présentée comme une mesure sociale, la baisse de six centimes du prix des carburants à la pompe n'aura pas l'impact annoncé sur le pouvoir d'achat des familles modestes. La part du carburant dans le budget voiture n'est pas la plus importante. D'autres solutions, plus équitables, existent.
Malgré un discours de politique étrangère prononcé devant les ambassadeurs particulièrement plat, François Hollande a, lundi, affirmé deux choix : changer la relation avec l'Afrique et accélérer sur le dossier syrien en reconnaissant un gouvernement provisoire de l'opposition.
À La Rochelle, les socialistes ont affiché leurs divisions sur le traité européen qui sera soumis au Parlement début octobre. L'aile gauche menace de ne pas le voter. Le premier ministre appelle à l'unité autour du président pour ne pas l'« affaiblir », tentant au passage de limiter la portée du texte.
Paradoxe : avec deux ministres, dix-sept députés, douze sénateurs et de nombreux élus locaux, les écologistes n'ont jamais été institutionnellement aussi forts. Mais le nombre des adhérents est au plus bas, l'image du mouvement est brouillée à l'extérieur. Et les militants s'interrogent.
En tenant des propos extrémistes peu avant la Convention du parti républicain, un élu républician rappelle que les conservateurs défendent des positions qui pourraient leur coûter l'élection.
Aujourd’hui vitrine sans pouvoir de décision, le parti Baas a largement contribué à façonner le régime syrien depuis sa création au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ses orientations idéologiques servent encore de paravent au clan Assad.
Le président du Conseil italien s'est plaint, début août, du rôle joué par les parlements dans la crise de l'euro, accusés de ralentir les prises de décision. Au-delà de la provocation, Mario Monti met le doigt sur l'extrême lenteur du processus législatif de l'Union. Mais peut-on faire autrement ?
Mardi 14 août, jour des trois premiers mois de la présidence Hollande, la sécurité fut le seul message du changement. Tandis que le démantèlement des camps de Roms tient lieu de priorité gouvernementale, la communication élyséenne – un hommage tardif à deux gendarmes tuées en juin – était rattrapée par les violences d’Amiens. Indéniable, l’apaisement après l’hystérie sarkozyste n’est pas une rente de situation. Et cette normalité bienvenue sera bientôt dévaluée si elle n’est qu’attentisme, entre passivité et habileté.
L’accalmie apportée par les vacances et les Jeux olympiques permet d’oublier les mauvaises nouvelles. Pourtant, elles n’ont jamais été aussi nombreuses . Europe, États-Unis Chine sont touchés en même temps. Cinq ans jour pour jour après le début de la crise, celle-ci prend à nouveau des allures effrayantes.