Malgré l'avis quasi unanime de la plupart des économistes de la planète sur la nécessité de plans de relance de l'économie par la consommation et l'investissement, les conservateurs américains et britanniques continuent de s'accrocher à leurs vieux dogmes ultra-libéraux. Au risque d'apparaître figés dans leurs archaïsmes et dépassés par la crise.
L'incompréhension est totale. BNP Paribas a annoncé 3 milliards d'euros de bénéfices, la Société générale 2 milliards. Pourtant, ce sont les mêmes établissements qui ont sollicité des milliards d'aides publiques. Et aujourd'hui, elles vont verser des centaines de millions à leurs actionnaires. Si les banques sont en si grande forme, pourquoi l'Etat leur a-t-il consenti tant de largesses? A quel jeu jouent-elles? Analyse.
Après l'échec de sa première intervention télévisée il y a quinze jours, Nicolas Sarkozy se devait de trouver les mots justes pour rassurer les Français de plus en plus inquiets. Les conclusions qu'il a tirées de sa réunion avec les syndicats, mercredi 18 février, laissent une curieuse impression: celle de l'inconsistance. Pas un mot sur la Guadeloupe et un empilement de mesures pour les familles démunies. Au total, l'Etat s'apprête à dépenser 2,6 milliards d'euros pour soutenir les ménages. On est loin d'un deuxième volet du plan de relance.
Le plan Geithner, après le plan Paulson, fait la part belle aux dirigeants, aux actionnaires et aux porteurs d'obligations des banques. Mais ce qui est bon Citigroup ne l'est pas forcément pour l'Amérique, et les contribuables.Les solutions alternatives, telle celle proposée par l'économiste de Chicago Luigi Zingales, n'ont pas été étudiées. Pourquoi?Un épisode oublié mais essentiel de la crise japonaise des années 1990 donne à réfléchir. Bienvenue au «no pan shabu shabu».
Le plan Geithner, après le plan Paulson, fait la part belle aux dirigeants, aux actionnaires et aux porteurs d'obligations des banques. Mais ce qui est bon Citigroup ne l'est pas forcément pour l'Amérique, et les contribuables. Les solutions alternatives, comme celle proposée par l'économiste de Chicago Luigi Zingales, n'ont pas été étudiées. Pourquoi? Une épisode oublié mais essentiel de la crise japonaise donne à réfléchir. Bienvenue au "no pan shabu shabu".
Le plan Geithner, après le plan Paulson, fait la part belle aux dirigeants, aux actionnaires et aux porteurs d'obligations des banques. Mais ce qui est bon Citigroup ne l'est pas forcément pour l'Amérique, et les contribuables. Les solutions alternatives, comme celle proposée par l'économiste de Chicago Luigi Zingales, n'ont pas été étudiées. Pourquoi? Une épisode oublié mais essentiel de la crise japonaise donne à réfléchir. Bienvenue au "no pan shabu shabu".
Depuis la prestation télévisée ratée de Nicolas Sarkozy, jeudi dernier, la plus grande désorganisation règne au sommet de l'Etat. Le gouvernement est en voie de désintégration: sur seize ministres, cinq demeurent effectivement en service. Désavoués, doublés, encadrés de «médiateurs» ou de «conseils», ou simplement absents, ils laissent l'Elysée en première ligne face à une multiplication de conflits et de mouvements sociaux. Cette solitude de l'hyperprésident le condamne à une impopularité grandissante. Analyse.
L'arrivée d'un nouveau président à la Maison Blanche augure d'un rapprochement entre les deux ennemis de trente ans que sont les Etats-Unis et l'Iran. Pour autant, la question du nucléaire, l'attitude d'Israël et la position des conservateurs iraniens restent autant de questions qui peuvent ralentir cette «détente» même si le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré, mardi 10 février, que l'Iran était prêt au dialogue avec les Etats-Unis mais dans l'égalité et le respect mutuel. Troisième volet de la série de Mediapart. Et si Barack Obama à Téhéran imitait Richard Nixon à Pékin?
En retirant son candidat au poste de ministre de la santé pour une question d'impôts impayés, le président des Etats-Unis montre qu'il a l'échine souple, mais aussi que le système américain de confirmation des hauts fonctionnaires est extrêmement exigeant, contrairement à ce qui se passe en France.
Cette semaine, le magistrat ayant instruit l'affaire d'Outreau passe devant le conseil disciplinaire de la magistrature. Début janvier, Nicolas Sarkozy annonçait sa volonté de supprimer les juges d'instruction. Le hasard de calendrier masquerait-il un but inavouable: exploiter le fiasco du juge Burgaud pour justifier la réforme judiciaire prônée par l'Elysée?