La guerre menée au Mali par François Hollande est soutenue par la majorité d’Europe Ecologie-Les Verts. Et par ses ministres. « Je suis politiquement et moralement tout à fait à l'aise », assure le ministre du développement, Pascal Canfin. Mais si l’intervention devait durer, les militants écologistes, adversaires proclamés de la Françafrique et des bases militaires françaises à l’étranger, pourraient se désolidariser.
François Hollande avait promis d'obliger une entreprise qui veut fermer un site rentable à le céder. Mardi, le gouvernement a relancé le processus sous la pression de députés. Mais en réalité, Matignon et l'Élysée sont sceptiques. Rien ne dit que cette loi verra bien le jour.
C’est une guerre à grande échelle que François Hollande vient d’engager au Sahel. De manière impromptue, avec des objectifs fluctuants, un calendrier incertain et en ayant volontairement ignoré des processus complexes de négociations politiques. Du coup la France se retrouve seule, sans ses alliés européens, dans un pays en totale déliquescence.
En intervenant militairement, la France entend « sauver le soldat Mali ». Mais il n'est pas sûr que celui-ci ait encore la force de tendre la main au regard de l'effondrement de toutes ses institutions et d'une armée divisée entre putschistes, incompétents et corrompus.
L'enquête préliminaire pour « blanchiment de fraude fiscale » visant Jérôme Cahuzac, ouverte le 8 janvier par le parquet de Paris, s'annonce aussi longue que prudente, vu la situation particulière du procureur de Paris. D'autres voies plus rapides existent, soit en s'adressant directement au parquet fédéral de Genève, soit en saisissant un juge d'instruction.
Le président de la République a toujours placé le dialogue entre les partenaires sociaux au cœur de sa conception sociale-démocrate. Pour lui, c’est une condition au changement promis. Mais en cas d’échec, c’est tout son modèle qui est remis en cause.
Quand le raccourci se révêle être un cul-de-sac, on perd le temps que l'on croyait gagner. C'est l'histoire de la « gestion » de la crise économique débutée à l'été 2007 : mauvais diagnostic, mauvais remèdes. Telle que l'éclaire Claudio Borio, le directeur de la recherche de la BRI, « la banque des banques centrales ».
Multiples casquettes de l'industriel et député Olivier Dassault, anciens soutiens de Ben Ali fidèles au poste dans le groupe France-Tunisie... La composition de certains « groupes d'amitié » de l'Assemblée, arrêtée depuis quelques jours, ne laisse pas d'étonner.
Hier comme aujourd’hui, le PS et ses alliés peinent à faire le ménage dans leurs rangs, et préfèrent souvent s’en prendre aux juges ou aux journalistes. De l'affaire Urba au cas Guérini, analyse de cas.
Jonas Mekas, 90 ans, doux ogre du cinéma expérimental, et José Luis Guerin, 50 ans, de l'avant-garde barcelonaise, se font face à Beaubourg. Aux côtés de leurs films, on y découvre aussi leur correspondance vidéo. Un dialogue fécond dont deux vidéos et un portfolio rendent compte dans cet article.