Dans la polémique qui a accompagné l’exil fiscal de Gérard Depardieu, les plus grandes références historiques ont été convoquées. Sous l’absurdité de certains propos perce pourtant une vision de l’Histoire qui n’a rien d’anodin.
À trois mois de son congrès, le parti de Jean-Luc Mélenchon a vu son seul député démissionner. Le départ de Marc Dolez succède à ceux de nombreux autres fondateurs. Mais le PG gagne des adhérents et assume sans états d'âme son centralisme démocratique et son mouvementisme.
La faible participation lors du référendum handicape le président égyptien dans sa tentative de faire oublier son coup de force maladroit du mois de novembre.
Moins de deux mois après leur défaite à la présidentielle, le débat sur le « précipice fiscal » (fiscal cliff) montre que les conservateurs américains continuent à défendre une minorité de privilégiés au détriment du reste du pays.
La tuerie de Newtown a relancé le débat sur l’état des structures de soins psychiatriques. Sous-financée, oubliée, la prise en charge de la santé mentale aux États-Unis est insuffisante. Obama souhaite augmenter les moyens en ce sens.
Le remplacement probable d'Hillary Clinton par John Kerry et l'arrivée d'autres figures modérées devraient signifier la poursuite du principe de réalisme et de désengagement des États-Unis.
Le ministre du budget annonce qu'il va demander à l'UBS d'attester qu'il n'a jamais eu de compte en Suisse, contrairement à ce que nous avons révélé. La banque a déjà fait connaître un refus « de principe ». Au-delà des initiatives d'un ministre devant gérer un intenable conflit d'intérêts, seule une enquête judiciaire indépendante pourra faire la lumière sur une affaire qui vire au scandale gouvernemental.
Le parquet de Paris demande l'annulation de la mise en examen de Martine Aubry dans un dossier lié à l'amiante. De son côté, l'INRS vient de provisionner 200 000 euros sur 2012 pour payer les frais d'avocat de son ancien directeur, Dominique Moyen, lui aussi mis en examen. Une décision contestée.
Le projet d'aéroport du Grand Ouest est devenu un bourbier politique pour le gouvernement : ne rien faire, c’est un aveu d’échec ; trop en faire droitise son image. Le pouvoir n’a pas l’air de comprendre la nature du mouvement qu’il affronte. Il s’obstine à le traiter en termes de sécurité publique alors qu’il est devenu le symbole d’une nouvelle génération de lutte et d'engagements politiques.
La tuerie de Newtown a une énième fois relancé le débat sur le contrôle des armes à feu aux États-Unis. Barack Obama a parlé de « mesures significatives », sans plus de détails. Le pays a connu 62 meurtres de masse ces trente dernières années. Qu’est-ce qui peut véritablement changer cette fois-ci et pourquoi ?