Depuis une semaine, l'équipe de campagne du président utilise sans vergogne l'opacité des finances privées de son adversaire républicain pour dénoncer, en creux, la politique proposée par la droite américaine.
Le climat était si électrique cette nuit à l'Assemblée nationale (voir la vidéo dans l'article sur le « Copé Comedy show ») que les députés n'ont pas pu voter la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires. Ce doit être fait aujourd'hui. La hausse de la TVA annoncée en janvier 2012 par l'ancien président a été supprimée.
Des taux d'intérêts stratosphériques pour les Etats d'Europe du Sud, des taux négatifs en Allemagne et en France, des capitaux qui quittent l’Europe par centaines de milliards d'euros, une monnaie qui chute : des responsables s’inquiètent d'une possible « désintégration de l’Europe impulsée par les marchés ».
Le recours aux mesures dites non tarifaires est de plus en plus tentant pour des gouvernements privés d'autres instruments d'intervention économique. Le rapport sur le commerce mondial 2012 de l'OMC explore ce monde des MNT.
Le président de la République a annoncé qu'il confiait à l'ancien premier ministre la présidence d'une commission de rénovation et de moralisation des institutions. Un choix fidèle à la vision du pouvoir de Hollande, qui renoue symboliquement avec le sillon tracé par le gouvernement Jospin.
Seule annonce de l'intervention du 14 Juillet de François Hollande: le lancement d'une commission présidée par Lionel Jospin sur la réforme des institutions. Au menu : le cumul des mandats, la proportionnelle aux législatives ou la lutte contre les conflits d'intérêt.
L'envolée des prix des logements et des loyers au centre des capitales ou de grandes villes européennes est une réalité. La perte de diversité sociale qui l'accompagne également. Mais les expédients, souvent fortement teintés de démagogie, ne sont jamais la bonne réponse. L'expérience de Lisbonne, dévastée par le blocage des loyers, en témoigne.
L’annonce par PSA de la suppression de 8 000 emplois en France a fait l’effet d’une bombe. Pour le gouvernement, il s'agit du premier grand test social, et il est redoutable.
Avec deux ministres, un groupe à l'Assemblée et au Sénat, les écologistes n'ont jamais été aussi puissants. Mais paradoxalement, leur capacité d'initiative risque d'être limitée, solidarité gouvernementale oblige. A quoi vont-ils bien pouvoir servir dans la nouvelle majorité?
La « grande conférence » doit lancer les réformes sociales du quinquennat. L'intention est louable mais l'opération est risquée : les acteurs sont « fébriles », et face aux urgences, le gouvernement ne peut se permettre de s'enliser dans de longues concertations qui ne débouchent sur rien.