Nicolas Sarkozy rend hommage ce jeudi matin aux dix soldats français tombés dans une embuscade près de Kaboul. Trente-six heures après de premières et sommaires explications données par le ministre Hervé Morin et le chef d'état-major, de nombreuses questions demeurent sans réponse, des parents de soldats tués protestent et la polémique enfle. Jamais depuis la guerre d'Algérie, la France n'a eu autant de soldats tués dans une opération de terrain. Erreurs d'évaluation; confusion de la mission; absence de soutien aérien; trahison de l'armée afghane? Mediapart fait le point en examinant les cinq questions clés posées par ce drame.Lire également: Afghanistan, une violence sans fin et notre dossier spécial.
Nicolas Sarkozy rend hommage ce jeudi matin aux dix soldats français tombés dans une embuscade près de Kaboul. Trente-six heures après de premières et sommaires explications données par le ministre Hervé Morin et le chef d'état-major, de nombreuses questions demeurent sans réponse, des parents de soldats tués protestent et la polémique enfle. Jamais depuis la guerre d'Algérie, la France n'a eu autant de soldats tués dans une opération de terrain. Erreurs d'évaluation; confusion de la mission; absence de soutien aérien; trahison de l'armée afghane? Mediapart fait le point en examinant les cinq questions clés posées par ce drame.Lire également: Afghanistan, une violence sans fin et notre dossier spécial.
La mort de dix soldats français dans une embuscade tendue par les talibans à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Kaboul n'est pas un incident isolé. Depuis près de trois ans, et encore plus ces derniers mois, le niveau de violence a augmenté dans le pays, alors que les talibans et leurs alliés reprennent du poil de la bête, bénéficiant notamment depuis quelques mois du retrait de l'armée pakistanaise dans les zones tribales.Lire également: la France dans le piège des talibans et notre dossier spécial sur la guerre d'Afghanistan.
Le président du Pakistan a démissionné lundi matin pour éviter de subir une procédure parlementaire de destitution. Le départ du général, arrivé au pouvoir par un coup d'État en 1999, est l'aboutissement logique d'un double jeu, entre ses concitoyens et les Américains, qu'il a tenté de jouer pendant trop longtemps.
François Fillon rentre de vacances pour animer ce lundi une réunion des ministres concernés la chute de la croissance française, confirmée jeudi 14 août par les chiffres de l'Insee. Retour sur plus d'une année d'aveuglement au plus haut sommet de l'Etat.
On se souvient du «je jubile, je jubile» de Christine Lagarde à l'annonce de la révision par l'Insee de la prévision de croissance pour 2007 : 2,1% au lieu du 1,9% annoncé. C'était en mai dernier. Deux chiffres sont venus jeudi doucher l'euphorie qui enveloppe les dirigeants hexagonaux: la croissance française a été négative au second trimestre (-0,3% de PIB) et le secteur concurrentiel a détruit 12.000 emplois sur la même période. Les ministres en charge des affaires économiques, financières et des entreprises sont convoqués lundi chez François Fillon.
Pour la première fois depuis la fin de l'URSS, la Russie a mis en échec les Etats-Unis. Le Caucase est de nouveau le terrain d'affrontements entre les deux blocs. Côté américain, l'écrasante victoire de la Russie sur la Géorgie efface d'un trait quinze ans d'une politique initiée par Bill Clinton mais que l'administration Bush aura achevé de rendre insupportable aux nouveaux maîtres du Kremlin. Côté russe, l'offensive des cinq derniers jours est un message adressé aux ex-satellites devenus européens et pro-américains.
Deux ans et demi après une victoire triomphale -53,5% des suffrages dès le premier tour-, le premier Indien arrivé au pouvoir veut rappeler à ses opposants qu'il reste légitime. Alors que la Bolivie est enlisée depuis un an dans un blocage institutionnel, deux enjeux auront marqué la campagne du référendum de ce dimanche : le contrôle de l'argent des hydrocarbures et la redistribution des terres.
C'est donc la grande fête du sport... et de la Chine. Mediapart vous propose un dossier spécial sur cette immense opération de communication politique tant attendue par le régime communiste de Pékin. Les six mois écoulés, dans le vacarme des mobilisations pro-Tibet et les ripostes crispées des autorités chinoises, nous ont beaucoup appris. En cinq points, Mediapart explore les faiblesses, les contradictions et les risques que révèle Pékin 2008. (photo AFP)
L'étude de l'Insee sur le marché du travail en 2007 montre que les Français travaillent bien plus que 35 heures. La durée moyenne du travail s'établit à 37,9 heures par semaine et même à 41 heures si on exclut les salariés à temps partiel. Une réalité que le gouvernement et les entreprises jusqu'alors n'ont jamais voulu reconnaître et qui amène à s'interroger sur l'opportunité des différentes mesures mises en place.