Le ministre du travail Xavier Bertrand présente ce vendredi ces idées pour la réforme de la médecine du travail. La profession, dont les effectifs fondent, s'interroge sur son rôle. Depuis plusieurs mois, les rapports officiels ne manquent pas. Tous plus ambitieux les uns que les autres, par les réformes proposées, ils mettent en évidence la crise profonde de ce secteur. Le gouvernement a choisi une réforme sage. Pas la révolution que certains espéraient. Décryptage. Lire aussi : "Les médecins du travail désemparés face au stress croissant des salariés".
Lundi 23 juin, les parlementaires PS se sont réunis, dans un grand cinéma parisien, pour dresser le bilan d'un an de mandature. L'objectif de cette opération : démontrer, en présence de journalistes et de représentants de la société civile, combien les socialistes mènent une opposition utile, malgré leurs divisions et l'hyperprésidence sarkozienne. A la base, certains avancent pourtant, pour imager leur situation, la figure «d'un boxeur coincé dans les cordes, qui remonte perpétuellement sur le ring, sans pour autant passer à l'offensive».
Afin d'éviter de mettre ses électeurs en danger, le candidat de l'opposition zimbabwéenne, Morgan Tsvangirai, a renoncé à se présenter au second tour de l'élection présidentielle face au vieux dictateur Robert Mugabe. Ce qui se passe actuellement dans le pays n'est pas juste une élection violente, c'est une guerre.
Loin d'opposer un non corporatiste et conservateur au projet de réforme du CNRS, les chercheurs s'appuient sur les compétences qu'ils ont acquises depuis cinq ans en matière de réforme de la recherche pour dénoncer la logique de contrôle politique que le gouvernement cherche à installer – une démarche aux antipodes de ce qu'ils prônent en voulant faire du laboratoire le cœur de toute politique scientifique.
Quinze milliards d'euros pour racheter un parc de centrales nucléaires vieillissant, où les incidents se multiplient, qu'il va falloir commencer à démanteler dès 2014, est-ce une bonne opération ? EDF pense que oui et a le soutien des gouvernements français et britannique dans ce projet. Mais au bout du compte, l'opération risque d'aboutir à faire payer par le contribuable français le coût du démantèlement du premier parc nucléaire anglais.
L'espace du contrat social en France n'est toléré par les gouvernants que s'il ne dérange pas leurs intérêts politiques du moment. C'est ce que l'on voit aujourd'hui, à droite, avec les accords sur la représentativité et les 35 heures. C'est aussi ce que l'on a vu à gauche, à l'époque de l'élaboration des lois sur la réduction du temps de travail.
Le bouillonnant président du Venezuela a fait cette semaine volte-face sur deux dossiers majeurs : sa réforme des services secrets et son soutien aux FARC. Il démontre ainsi qu'il sait écouter ses concitoyens et n'a pas transformé le pays en une dictature corsetée, comme le lui reprochent souvent ses détracteurs.
Le président de la République a déposé plainte, jeudi 16 octobre, contre l'ancien patron des Renseignements généraux, Yves Bertrand, pour «atteinte à l'intimité de la vie privée» et «dénonciation calomnieuse» suite à la publication des carnets de notes du policier dans la presse. Après l'affaire du SMS, des t-shirts parodiques ou de la pub Ryanair, c'est la quatrième fois en dix-huit mois de présidence que Nicolas Sarkozy dépose plainte dans un dossier le concernant. Il rompt ainsi avec plus de trente années de pudeur élyséenne sur le terrain judiciaire. Décryptage de cette manie du chef d'Etat.
Tandis que les Irlandais votaient non, deux conseillers du président partaient à Damas afin d'obtenir du pouvoir syrien qu'il rende acceptable l'invitation faite au dictateur Bachar al-Assad de venir à Paris le 13 juillet inaugurer l'Union pour la Méditerranée. Sur ce dossier, comme sur celui du traité européen, Nicolas Sarkozy agit à la hussarde. Au risque de ne rien pouvoir construire.
La plus haute instance judiciaire américaine a rendu un jugement qui octroie aux 270 prisonniers de la base militaire américaine à Cuba le droit de contester les raisons de leur détention devant la justice civile. Ce faisant, les neuf juges suprêmes ont sapé les bases de l'existence de Guantanamo, qui ne peut désormais que fermer. La question demeure : quand ?