1.300 morts et plus de 5.500 blessés côté palestinien. Un premier bilan peut être fait de ces trois semaines de guerre à Gaza. Elle est la continuation logique de la politique engagée par Ariel Sharon dès 2000, et qui a installé durablement Israël dans un état de guerre permanent. Analyse et retour sur les années 2000.
Le président de la République a demandé jeudi aux banques de «prendre des engagements sur les dividendes à verser et sur les rémunérations des dirigeants». En réponse, le secteur bancaire rappelle le droit des sociétés: la politique des dividendes et des rémunérations est du ressort du conseil et des actionnaires. En langage décodé, cela ressemble à une fin de non-recevoir. A l'inverse de tous les autres gouvernements, l'Etat français a renoncé à demander la moindre contrepartie dans son plan de sauvetage bancaire. Il touche aujourd'hui les dividendes de ce choix politique.
Alors qu'il s'apprête à quitter la Maison Blanche après huit années derrière le bureau ovale, George W. Bush affiche un bilan qui flirte avec la catastrophe générale. Mediapart y regarde à trois fois, en examinant aujourd'hui la façon dont le 43e président des Etats-Unis, et son bras droit Karl Rove, ont instrumentalisé le mouvement conservateur américain pour n'en laisser aujourd'hui qu'un champ de ruines.
Donné partant du ministère de l'immigration, Brice Hortefeux présente, mardi 13 janvier, le bilan de son action. Une action contestée très tôt par des chercheurs qui dénoncent l'instrumentalisation de l'identité nationale au service de l'immigration «choisie». Selon la police, près de 30.000 reconduites à la frontière d'étrangers en situation irrégulière ont été réalisées en 2008.
Aux Etats-Unis et en Europe, comme hier au Japon, la politique monétaire pédale dans le vide. En dépit d'un abandon de tous les principes de l'orthodoxie, la contraction du crédit alimente la récession économique. Les banques centrales payent aujourd'hui leur refus de prévenir la formation des bulles spéculatives. Pourtant, la BCE demande aujourd'hui le pouvoir de le faire en surveillant directement les principales banques. Les banquiers centraux ont-ils mérité ces nouvelles prérogatives?
Tout en refusant toujours d'évoquer en détail la situation créée par le bombardement de Gaza, Barack Obama donne les signes d'un changement de cap de la politique américaine au Proche-Orient: Hillary Clinton, qui doit être entendue par le Sénat, mardi 13 janvier, s'est entourée de diplomates aguerris, et le futur président des Etats-Unis a clairement annoncé qu'il était décidé à dialoguer avec l'Iran.
Le gouvernement est prêt à apporter une nouvelle aide de 10,5 milliards d'euros aux banques françaises. Mais cette fois, il n'exclut plus d'entrer directement au capital en souscrivant des actions sans droit de vote. Officiellement, ce revirement est dicté par les marchés qui exigent des banques mieux capitalisées. En réalité, il permet de voler au secours d'établissements en grande difficulté: Natixis, les Caisses d'épargne et BNP Paribas.
L'information est passée quasi inaperçue : l'élection présidentielle ghanéenne a vu l'opposant John Atta-Mills succéder à John Kufuor, qui ne s'est pas représenté après son double mandat, conformément à la constitution du pays. Pour la deuxième fois en dix ans, les Ghanéens connaissent une alternance démocratique. Ce n'est que le dernier exemple en date de la « bonne gouvernance » de ce pays, si rare dans le reste du continent africain.
L’approvisionnement en gaz russe devait reprendre vendredi 9 janvier, selon un accord signé par l’Ukraine avec l’Union européenne. Il autorise l'envoi d'observateurs européens aux principaux points de transit du gaz pour vérifier que Kiev «ne vole» pas des mètres cubes, comme l’en accuse la Russie. Lire par ailleurs l'article de Martine Orange:EDF: l'Europe a pris le risque d'une pénurie d'électricité
Dans un entretien au Parisien, Pierre Gadonneix a avoué l'impensable: la France risque désormais de connaître de grandes pannes d'électricité. Cette situation est le fruit de la politique non maîtrisée d'ouverture du marché de l'électricité imposée par Bruxelles. La Commission européenne voulait casser les monopoles nationaux ou régionaux. Elle n'a fait naître qu'un oligopole européen, défendant ses seuls intérêts, organisant la raréfaction de l'offre pour obtenir un prix élevé. L'Europe doit désormais investir massivement.