Au premier jour de ses réquisitions, le Parquet national financier a déjà réclamé la condamnation de Nicolas Sarkozy et de ses complices présumés dans l’affaire des financements libyens. Pour le PNF, Claude Guéant et Brice Hortefeux ont été « mandatés par Nicolas Sarkozy pour négocier et mettre en œuvre son pacte de corruption avec Abdallah Senoussi ».
Les deux avocates de la Libye d’aujourd’hui ont estimé que l’ancien président et ses complices présumés devaient être reconnus coupables de corruption et association de malfaiteurs, et réclament 10 millions d’euros de dommages et intérêts.
Les avocates et avocats d’associations anticorruptions et des familles de victimes de l’attentat contre le DC-10 d’UTA ont plaidé lundi, au procès des financements libyens, devant la chaise vide de Nicolas Sarkozy, qui n’a pas daigné venir les écouter.
Dans sa chronique enregistrée sur scène samedi 22 mars à Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine), l’humoriste Waly Dia revient sur les attaques politiques contre le voile des femmes musulmanes.
L’auteur de polars israélien a tenu pendant les six premiers mois de la guerre de Gaza un journal « en temps de guerre », pour répondre à la question qui le hante : pourquoi ses compatriotes ne comprennent-ils pas que si, depuis le 7-Octobre, ils ont du mal à vivre aux côtés des Palestiniens, il n’est pas plus facile pour les Palestiniens d’imaginer vivre avec eux depuis soixante-quinze ans ?
Cette semaine, le tribunal a mis en lumière le travail titanesque d’un homme, le commandant Frédéric Vidal, qui a dirigé l’enquête pendant dix ans, quasiment seul et sans être détaché à plein temps sur l’affaire.
Les cinq djihadistes accusés d’avoir séquestré et torturé des otages occidentaux en Syrie ont été condamné à des peines allant de 20 années de prison à la réclusion criminelle à perpétuité. À travers ce verdict, c’est la fin des grands procès dédiés aux crimes de l’État islamique.
Le cas de Boualem Sansal, âgé et malade, est particulier par sa dimension politico-diplomatique, au cœur du froid polaire entre la France et l’Algérie. Son procès s’insère dans une vague répressive post-printemps arabe qui s’étend à tout le Maghreb. Et qui ne cesse de se durcir.
L’ancien président a été interrogé une dernière fois avant les réquisitions prévues la semaine prochaine. Il a dénoncé le « postulat » de sa culpabilité défendu, selon lui, par le Parquet national financier.
Lors d’une audience devant la justice administrative mardi, le rapporteur public a demandé le rétablissement du contrat avec l’État du lycée privé musulman lillois, tranchant avec les décisions rendues précédemment. Le personnel se dit « soulagé » d’être enfin entendu.