À son procès, Peter Cherif a reconnu avoir participé à la séquestration de trois humanitaires français au Yémen. Cet aveu conforte les accusations portées à son encontre en tant que cheville ouvrière de l’attentat de « Charlie Hebdo ».
Des peines de prison avec sursis ont été réclamées lundi contre deux généraux, un colonel et un chef d’entreprise, tous protagonistes de l’affaire de location d’avions gros-porteurs pour les opérations extérieures de l'armée française, qui aurait donné lieu à des irrégularités coûteuses.
Au palais Garnier, le metteur en scène Barrie Kosky monte gaiement « Les Brigands » de Jacques Offenbach, faisant souffler sur la scène une folie queer. Marrade conscientisée garantie au moment même de l’annonce du gouvernement Barnier.
À son procès, le terroriste suspecté d’être la cheville ouvrière de l’attentat de « Charlie Hebdo » peine à trouver des motivations aux crimes qu’on lui reproche. D’autant plus quand c’est lui-même qui les a évoqués.
Dans « Autoportrait sans moi », Pierre Ducrozet traverse les instants et les lieux de sa vie. Comme s’il vivait ce qu’il écrivait, mais dans un décentrement de soi et du monde permanent, où le « je » « n’est qu’une manière de traverser la matière ».
La location d’avions gros-porteurs pour les opérations extérieures de l’armée française aurait donné lieu à des irrégularités coûteuses. Le patron de la société ICS et un ex-colonel de l’armée de l’air font face à des accusations de favoritisme au tribunal de Paris.
Le ministère public a requis dix mois de prison avec sursis à l’encontre de l’ancien vidéaste Baptiste Mortier-Dumont, star de la vulgarisation scientifique. La procédure, trop longue, et les moyens limités alloués à l’enquête laissent un goût amer aux parties civiles.
Entendant maîtriser ce qu’on pourrait dire de lui, le djihadiste suspecté d’être l’inspirateur de l’attentat de « Charlie Hebdo » se taisait dans l’intention de ne pas laisser prise. C’était compter sans le réquisitoire implacable de son ancienne épouse.
Les deux candidats à l’élection présidentielle s’affrontent pour la première fois dans un débat télévisé, mardi 10 septembre. Il resterait moins de 5 % de l’électorat à convaincre : les autres ont déjà fait leur choix. La bataille s’annonce serrée.
Perrine Tripier avait livré l’an dernier un premier roman somptueux : « Les Guerres précieuses ». Avec « Conque », l’autrice approfondit une réflexion sur l’emprise du passé, avec une fable vertigineuse sur l’instrumentalisation politique des mythes.