L’ex-eurodéputé Fernand Le Rachinel ne se souvient plus de toutes ses déclarations faites aux enquêteurs. Le garde du corps de Jean-Marie Le Pen a eu lui aussi de curieux trous de mémoire, lundi, au tribunal de Paris.
Mediapart fait des révélations, il en fait des vannes. L’humoriste débarque un lundi sur deux sur Mediapart pour une chronique politique enregistrée sur scène et en public dans le cadre de son spectacle « Une heure à tuer », actuellement en tournée. Samedi, il était à Bobigny en Seine-Saint-Denis.
L’écrivain nobélisable László Krasznahorkai offre un condensé hilarant de son œuvre prodigieuse, habituellement plus sombre. Comment un employé névrosé de la bibliothèque de New York aura rêvé de mettre sur pied un établissement « éternellement fermé ».
Le terroriste français a été reconnu coupable pour son implication dans la tuerie visant le journal satirique. Lors de leurs plaidoiries, ses avocats ont dénoncé qu’avec la prison à vie, on envoie leur client « dans la maison des morts ».
Le ministère public n’a trouvé aucune circonstance atténuante pour Peter Cherif, accusé d’être « la pierre angulaire » de la tuerie perpétrée par les frères Kouachi. Selon l’accusation, son comportement à l’audience ne témoigne d’aucun désengagement dans le djihad.
L’ex-présidente du parti d’extrême droite a tenté mercredi de convaincre les juges de la bonne utilisation de ses assistants parlementaires au Parlement européen. Elle a été contredite par un haut fonctionnaire chargé des finances.
La présentation simultanée de « Dämon » d’Angélica Liddell, au théâtre de l’Odéon, et de l’exposition « Le Dibbouk », au musée d’art et d’histoire du judaïsme à Paris, crée un télescopage vertigineux. Pour qui sont tous ces spectres qui sifflent sur vos têtes ?
Les défenseurs de Marine Le Pen et d’autres prévenus ont multiplié les arguments de procédure pour repousser les débats à plus tard, lors de l’ouverture du procès des assistants parlementaires européens du RN, lundi 30 septembre.
La troisième semaine de procès démarre pour le « Français d’Al-Qaïda ». Entre mutisme, formules creuses et émotion à l’écoute des témoignages des victimes, l’accusé a assuré n’avoir « aucune responsabilité » dans l’attentat qui a ensanglanté la rédaction de l’hebdomadaire satirique.
Sa mère, le mentor qui l’a radicalisé, ses victimes, l’exhortent à s’expliquer. Mais celui qui est suspecté d’être la cheville ouvrière de l’attentat mené contre « Charlie Hebdo » se présente certes tous les jours en costume-cravate, mais continue de parler pour ne rien dire.