Légende de l’activisme non violent aux États-Unis, la militante Lisa Fithian a accepté de livrer à Mediapart ses conseils pour dépasser la « peur, le choc et la démobilisation » face à l’extrême droite. Son maître-mot : s’organiser.
L’essayiste états-unien Adam Shatz publie dans Mediapart une « lettre à ses amis français de gauche » dans laquelle il liste, en partant de son expérience de l’administration Trump, cinq défis à venir pour continuer de tenir face aux assauts de l’extrême droite.
L’auteur italien Roberto Saviano, objet direct de la haine de Giorgia Meloni, confie à Mediapart ses réflexions sur la situation française. Et donne aux Français quelques conseils en partant de l’expérience italienne.
Entre juin 1928 et décembre 1929, le jeune Orwell a subsisté à Paris. Il en tira un récit remarquable : « Dans la dèche à Paris et à Londres ». Faute de documents, on n’en savait guère plus. Jusqu’à l’enquête menée quatre ans durant par Ducan Roberts, dans les archives et in situ.
Dans les Pyrénées-Orientales, terre de mission de l’extrême droite, le musée d’Art moderne de Céret propose une magnifique exposition qui tombe à pic, consacrée à l’œuvre foisonnante et au destin tragique du poète Max Jacob, mort parce que juif et haï comme tel.
Le mythique théâtre, installé à Nanterre à quelques encablures du quartier Pablo-Picasso où vivait le jeune Nahel, a choisi de ne pas s'exprimer sur le vote Rassemblement national avant les élections législatives. Alors que certains sont prompts à accuser le secteur culturel de lâcheté, les Amandiers réaffirment au contraire leur foi dans le théâtre.
Dans ses réquisitions, qualifiées « d’indignes » par des parties civiles, le parquet général a aussi revu à la baisse les peines réclamées contre l’ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres et Thierry Gaubert, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.
Jugé pour agression sexuelle sur son filleul, Dominique Boutonnat a seulement reconnu des « baisers consentis » avec ce jeune homme qui le considérait comme « un second père ». Le parquet de Nanterre a balayé des explications « invraisemblables ».
Quatre militants d’extrême droite ont été condamnés à des peines de six mois avec sursis à sept mois de prison. Ils ont été reconnus coupables d’une agression homophobe commise alors qu’ils célébraient le succès du Rassemblement national aux élections européennes.