Une nouvelle enquête de Mediapart permet aujourd’hui d’affirmer, preuves à l’appui, qu’Alexandre Benalla a bien été l’architecte, depuis l’Élysée, d’un contrat sécuritaire avec un proche de Poutine, soupçonné de liens mafieux. L’ancien conseiller de Macron a également fait affaire, en décembre dernier, avec un second oligarque russe. Au total, ces contrats s’élèvent à 2,2 millions d’euros. Une partie des fonds a été perçue par Benalla au Maroc.
Abattu en novembre 2015 à Diyarbakir (sud-est de la Turquie), Tahir Elçi incarnait le combat du peuple kurde pour les droits humains. Le gouvernement turc avait accusé les rebelles du PKK d’être derrière ce meurtre. Une enquête vidéo du collectif Forensic Architecture, que Mediapart diffuse, révèle qu’il a en réalité été tué par la police.
Contrairement à ce qu’il a répété, Alexandre Benalla est bien impliqué dans l’affaire du contrat russe. La société de sécurité Velours, sous-traitante du marché, a elle-même reconnu vendredi auprès de l’AFP que l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron avait joué le rôle d’intermédiaire du temps où il était à l’Élysée.
Alors que le flou demeure sur l’avenir du Brexit, ses défenseurs les plus farouches souhaiteraient une « sortie maîtrisée sans accord », pour des raisons à la fois idéologiques… et pécuniaires. Enquête sur les Brexiters « ultras » et leurs intérêts financiers bien calculés.
C’était en mars 2018. Une vidéo publiée par Mediapart montrait le doyen de la faculté de droit de Montpellier applaudir l’évacuation très musclée d’un amphi par des hommes cagoulés. Une procédure administrative lui interdit désormais d’enseigner pendant cinq ans.
Plus de trois mois après l’annonce par la ministre Agnès Buzyn d’une enquête nationale sur l’affaire dite « des bébés sans bras », rien ou presque n’a été fait. Il n’y a pas de rapport d’étape public, les deux comités de pilotage n’ont pas été constitués, l’agence Santé publique France poursuit sa guerre contre le registre lyonnais Remera.
Le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête pour « corruption » sur le contrat de sécurité signé avec l’oligarque russe Iskander Makhmudov, négocié par Alexandre Benalla du temps où il était à l’Élysée. Mediapart avait révélé l’existence de ce contrat et ses coulisses au mois de décembre.
Mediapart est en mesure d’affirmer qu’un Rafale s’est crashé en Égypte, lors de la visite d’Emmanuel Macron à Abdel Fattah al-Sissi, fin janvier. Cet événement, sur lequel Le Caire et Paris gardent le silence, est d’autant plus embarrassant qu’Égyptiens et Français sont en pleines négociations pour la commande de douze appareils du même type. En perspective : un imbroglio diplomatico-économique.
Le financier franco-suisse Olivier Couriol, déjà cité dans des affaires de corruption impliquant l’avionneur Airbus et les pétroliers Shell et ENI, est accusé par l’opposition vénézuélienne de brader les réserves d’or du pays aux Émirats arabes unis. Washington le menace de sanctions, il se défend.
Le parquet de Paris entretient le mystère sur les « éléments » à l'origine de son enquête visant à identifier les sources de notre journal. La procédure repose en réalité sur des rumeurs transmises par le pouvoir exécutif. Les services du premier ministre ont alerté la justice à la suite de questions d’un journaliste de l’hebdomadaire Valeurs actuelles.