Le quotidien du groupe Amaury a beau être l'un des rares succès de la presse française aujourd'hui, il a failli manquer la marche du passage à Internet. Il a mis les bouchées doubles pour rattraper son retard et réorganiser sa rédaction afin de s'adapter aux nouveaux moyens de diffusion de l'information. Cela ne se fait pas sans heurts, même si un accord important vient d'être signé pour passer au plurimédia.
De la LCR au NPA. La Ligue communiste révolutionnaire fait sa «révolution culturelle» et organise son recrutement en vue de la fondation d'un "Nouveau parti anticapitaliste". Mediapart a enquêté sur la stratégie de renouvellement “par le bas” de ce parti, cherchant à faire fructifier sa nouvelle audience électorale et à rompre avec les habitudes de chapelle. Lire aussi l'interview d'Olivier Besancenot par notre blogueuse Marlène Benquet.
2008 est une année noire pour la presse écrite: plans sociaux à répétition dans les quotidiens, concentration des titres dans les mains de quelques groupes, indépendance malmenée, désaffection croissante des lecteurs, baisse des recettes publicitaires. Mediapart lance cette semaine une série d'enquêtes pour expliquer et analyser cette crise qui provoque un malaise grandissant chez les journalistes. Premier volet: les aides publiques de l'Etat aux journaux, près de 1,5 milliard d'euros.
Nicolas Sarkozy est déjà dans l'après. L'après François Fillon à Matignon. L'après Patrick Devedjian à la tête de l'UMP. L'après présidence française de l'Union Européenne, qui débutera le 1er juillet. Sur fond de dégradation accélérée des relations avec son premier ministre, le président de la République, capitaine d'un navire en pleine tempête, est en train de préparer des remaniements en cascade pour janvier 2009.
Mediapart a recueilli une dizaine de témoignages concordants et à visage découvert desquels il ressort que la police a mis à l'écart de la voie publique, contrôlé, fouillé ou arrêté de nombreux opposants à Nicolas Sarkozy en marge d'une visite du président de la République à Vienne (Isère), mardi 13 mai. La préfecture de l'Isère estime que "les libertés fondamentales ont été respectées".
Le dalaï-lama est en France. Douze jours pour rencontrer les groupes parlementaires sur le Tibet, enseigner le bouddhisme à Nantes, inaugurer un temple et y croiser Carla Bruni-Sarkozy. Mais pas Nicolas Sarkozy.A l'occasion de ce séjour, nous republions notre article "La lente construction politique du dalaï-lama" où nous décortiquions le financement du Tibet par la CIA, le fonctionnement du gouvernement en exil, les amitiés douteuses du dalaï-lama et les hésitations de la diplomatie chinoise.
Chaque année, 120.000 couples divorcent en France, et, dans les deux tiers des cas, des enfants sont impliqués. Pour le parent qui n'obtient pas la garde des enfants, se pose de façon toujours plus accrue la question du relogement. Avec le risque, faute de moyens, de ne pas pouvoir héberger ses enfants chez lui, et donc de s'en éloigner.
Il devait être plus simple, plus logique, plus pratique. Mais après une gigantesque refonte qui a duré plus de deux ans, le nouveau code du travail qui entre en vigueur ce jeudi 1er mai s'avère tout aussi monumental... et complexe. Chamboulé de fond en comble, comptant 3000 pages et près de 4000 articles, il risque de devenir un casse-tête pour les juges et les avocats. Sans parler du salarié lambda, que le nouveau code n'aidera pas vraiment à se repérer.
Contesté à la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine, désormais encadré par deux secrétaires généraux adjoints à l'UMP, Patrick Devedjian tente de s'imposer comme le vrai patron du 92. Mais cette stratégie se heurte à Charles Pasqua, à ses proches et à ceux de Nicolas Sarkozy. C'est l'heure des accusations et règlements de comptes. Lire également: le grand gâchis de la "fac Pasqua".
Inaugurée en 1995, l'université privée Léonard-de-Vinci – surnommée «fac Pasqua» en référence à son fondateur et actuel président – voit sa subvention publique diminuée de 3,2 millions d'euros et ses locaux amputés de moitié. Un rapport pointe l'échec financier d'une opération qui aura au total coûté un demi-milliard d'euros au département des Hauts-de-Seine. Mediapart a rencontré Charles Pasqua qui se dit déterminé à ne pas laisser son successeur Patrick Devedjian dilapider l'héritage. Lire également : un choc frontal dans les Hauts-de-Seine.