Cai Xia est née en 1952 dans une famille communiste. Elle-même a été membre du Parti communiste chinois (PCC) et a longtemps enseigné dans la prestigieuse École centrale du PCC à Pékin. À bientôt 70 ans, exilée aux États-Unis, elle est désormais une des plus féroces critiques du régime.
Une nouvelle affaire de « refus d’obtempérer » a fait deux morts au début du week-end, à Vénissieux, dans le Rhône. Deux jeunes de 20 et 26 ans ont été tués par des tirs policiers. Selon le parquet, les premiers éléments « semblent corroborer l’hypothèse de la légitime défense ». Le chercheur Sebastian Roché, spécialiste des questions de police, analyse la complexité du traitement politique et judiciaire de tels événements.
L’écrivain Alain Damasio a cofondé une « école des vivants ». En dépit des récupérations possibles du terme, le vivant constitue pour lui le projet « polytique » de notre temps. Entretien.
Les traversées depuis les côtes tunisiennes vers l’Italie sont en constante augmentation depuis 2017. Le chercheur Hassen Boubakri, spécialiste des mouvements migratoires en Méditerranée centrale, revient sur le contexte qui pousse les exilés à fuir leur pays.
Si les dérèglements climatiques ont attisé les grands incendies qui ravagent les forêts des Landes cet été, l’urbanisation croissante de cette région de plus en plus attractive contribue aussi à l’intensification des mégafeux, alerte Christine Bouisset, géographe au CNRS.
Nicolas Werth analyse les étapes, à partir de 1998, des transformations de l’esprit public en Russie. Une vague régressive y modifie la perception de l’histoire contemporaine. L’Ukraine fait aujourd’hui les frais d’une croisade. D’autres pays pourraient suivre. Dernier volet de notre grand entretien avec l'historien.
Un an après leur retour en Afghanistan, les talibans ont mis au pas et invisibilisé les femmes et, pour elles, manifester est de plus en plus risqué, comme on l’a vu ces derniers jours. Entretien sur ce sujet mais aussi sur la grave crise sociale et économique avec Hervé Nicolle, codirecteur du centre sur les migrations Samuel Hall, qui mène des enquêtes de terrain dans le pays.
Nicolas Werth entame des recherches en URSS dès le début des années 1970. Il assiste à partir de 1985, à Moscou, aux tentatives de réformes menées par Gorbatchev, puis à l’effondrement du régime. Les archives enfin ouvertes font le bonheur des historiens.
Alexander Werth doit quitter l’URSS en 1948. Pas assez fiable pour le Kremlin, trop philosoviétique pour ses employeurs britanniques. Il vit de sa plume en France, écrivant des livres en anglais sur le monde contemporain. En 1969, il met fin à ses jours.
Deuxième épisode de notre série vidéo en cinq volets : Nicolas Werth évoque les années de correspondant de guerre en URSS de son père, le journaliste britannique né en Russie Alexander Werth, envoyé dès 1941 à Moscou pour la BBC et quelques journaux.