Quatre ONG ont lancé mardi dernier une grande opération humanitaire à Calais afin que les campements de migrants soient au moins aux normes de « n'importe quel camp de réfugiés dans le monde ».
L'annonce du licenciement du directeur des Beaux-Arts de Paris, Nicolas Bourriaud, fait polémique. En dépit du démenti du ministère de la culture, une intervention de l'Élysée pour placer un protégé de Julie Gayet est soupçonnée. Quoi qu'il en soit, l'événement illustre une nouvelle dérive du pouvoir de nommer dans le monde de la culture. Entretien avec le directeur tout juste limogé.
Sur tout le territoire, les réductions de crédits imposées aux collectivités locales transforment la culture en variable d’ajustement. Des festivals sont en crise, d'autres baissent le rideau. Jean-Pierre Saez, directeur de l’Observatoire des politiques culturelles, est l’invité d’Objections.
Abdellah Lefnatsa, membre de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), décrypte le durcissement de la répression contre les militants des droits humains, mais aussi contre des mouvements sociaux, et trouve « honteux » le nouveau protocole d'entraide judiciaire entre la France et le royaume.
Alors que l'état d'urgence est décrété depuis le lundi 10 août à Ferguson, dans le Missouri, un an après la mort du jeune Noir Michael Brown, retour sur les tensions raciales aux États-Unis et sur le renouveau du militantisme avec Stanley Nelson, documentariste, militant et historien afro-américain.
Spécialiste de la mouvance djihadiste, Wassim Nasr bat en brèche l’idée d’une offensive concertée de l’État islamique, de la Somalie au Koweït, de la Tunisie à la France. Il estime en outre que les États occidentaux, dont la France, font le lit du djihadisme en préférant les dictatures aux forces issues des scrutins démocratiques. Entretien.
Le Belge Philippe Lamberts, à la tête du groupe des Verts au parlement européen, réagit à l'annonce d'un référendum grec sur le futur « plan d'aide » à Athènes. Il juge qu'Alexis Tsipras a déjà fait beaucoup de concessions, par rapport à ses promesses électorales, et que c'est aux créanciers, à présent, de faire un geste, en amont du référendum.
Le député frondeur Philippe Noguès, élu en 2012, quitte le parti socialiste. « Je suis socialiste, je le reste, mais je ne crois plus que le PS puisse être le moteur de l'espoir. Il est urgent de réagir et de proposer une autre politique. »