Le député frondeur Philippe Noguès, élu en 2012, quitte le parti socialiste. « Je suis socialiste, je le reste, mais je ne crois plus que le PS puisse être le moteur de l'espoir. Il est urgent de réagir et de proposer une autre politique. »
Très critique sur l’élaboration de la loi Macron, le secrétaire général du syndicat Unsa réfute pour autant l’idée d’un gouvernement inféodé au patronat. Luc Bérille pointe aussi les faiblesses du syndicalisme à la française.
Le député vert Konstantin von Notz, de la commission d’enquête sur la NSA au parlement allemand, réclame la transparence sur les cibles écoutées par les services allemands pour le compte de la NSA. Merkel refuse.
Les hétérodoxes et les orthodoxes, les atterrés et les convaincus, les partisans d'une nouvelle section d'économie à l'université et leurs opposants… La discipline économique, face à la crise et aux politiques d'austérité imposées notamment en Grèce, est fracturée de toutes parts. Camille Landais et Gabriel Zucman, enseignants à la London School of Economics, interrogent à ce sujet l’économiste Philippe Askenazy.
4 000 migrants s'entassent dans la région de Calais, soit 2 000 de plus qu'à l'époque de Sangatte. Pour Christian Salomé, président de l'Auberge des migrants à Calais, «cet été, si rien ne change, ça explosera».
Laure de La Raudière, députée LR (Les Républicains) d’Eure-et-Loir, est une élue atypique. Membre du parti de Nicolas Sarkozy, elle souhaite « un homme neuf pour la droite », en l’occurrence Bruno Le Maire. Et, contrairement à son groupe, elle a voté contre la loi sur le renseignement qui « pourrait satisfaire un pouvoir totalitaire ».
Le président de la République française était à Alger, lundi 15 juin. Mais pour l'opposant et ancien premier ministre Ali Benflis, cette visite n'a pas de sens, puisqu'elle s'inscrit dans le cadre d'une « vacance » du pouvoir algérien. Entretien avec l'ancien candidat à l'élection présidentielle, qui vient de créer son parti.
En Syrie, en Irak, la progression des djihadistes de l’EI continue de mettre à nu la vacuité des choix de la coalition internationale. Longtemps en poste à Damas, Peter Harling, de l'International Crisis group, analyse ce fiasco comme une absence de stratégie, non pas militaire, mais de reconstruction du pays. « On ne se pose pas le problème du jour d’après », estime le chercheur.
Conseillère honoraire à la Cour de cassation et spécialiste de droit pénal international, Renée Koering-Joulin estime que le nouvel accord de coopération judiciaire entre la France et le Maroc remet en cause l'indépendance des juges et la compétence universelle de la justice française. « Les victimes peuvent légitimement s'inquiéter d'un déni de justice », explique-t-elle.
Kiev vient d'adopter des lois mémorielles. Elles introduisent la condamnation de la négation du caractère criminel des régimes nazi et communiste, une « désoviétisation » à plusieurs niveaux et l'ouverture des archives du régime soviétique. Souci de vérité historique ou politique identitaire ?