Premier politique français à se rendre en Tunisie depuis la révolution, le porte-parole du NPA, Olivier Besancenot, s'émerveille du climat d'«ébullition» qui règne à Tunis.
Figure de l'opposition tunisienne, l'avocate Radhia Nasraoui (photo) s'avoue «frappée» par la maturité politique de la révolution en cours dans son pays et appelle à juger les responsables de la répression et de la corruption sous Ben Ali. Rencontre.
Chaque année, le baromètre de confiance dans les médias égrène les mêmes mauvais chiffres: les journalistes ne sont pas assez indépendants. Comment retrouver une crédibilité? Le sociologue Cyril Lemieux propose ses réponses.
En Tunisie, les prisonniers politiques rentrent chez eux. Ainsi Fahem Boukadous, journaliste et dissident emprisonné depuis juillet 2010 pour «diffusion d'informations de nature à troubler l'ordre public» et libéré mercredi.
560 silhouettes priant en plein cœur du Tri postal de Lille. Ni corps ni tissus: les voiles en papier d'aluminium sont vides. Kader Attia, artiste français d'origine algérienne, a présenté début 2012 son installation Ghost.
Opposant historique, plusieurs fois emprisonné sous le régime de Ben Ali, Hamma Hammami, le dirigeant et porte-parole du parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, toujours interdit officiellement), appelle, comme l'UGTT, à la dissolution du RCD et à une assemblée constituante. De notre envoyé spécial.
Entretien avec le chercheur en sciences de la communication Sadok Hammami. Il livre pour Mediapart son analyse du mouvement ayant abouti à la chute de Ben Ali. Et il souligne le poids des chaînes arabes ainsi que d'Internet.
Ecrivain devenu metteur en scène et peintre, artiste total en somme, Valère Novarina a voulu revenir d'abord au texte, au théâtre utopique de ses débuts pour Le Vrai Sang, une nouvelle pièce tranchante, tout juste créée à l'Odéon, là même où il connut, en 1966, le choc Genet avec des Paravents encadrés de CRS. Entretien vidéo et extrait du texte.
Dans un entretien à Mediapart, le directeur de la Société des courses de Compiègne, au cœur d'une affaire judiciaire impliquant Eric Woerth, affirme n'avoir profité d'aucun favoritisme dans la vente par l'Etat du terrain de l'hippodrome. Antoine Gilibert assure en outre n'avoir «jamais rencontré» l'ancien ministre du budget, même s'il reconnaît être un sympathisant de l'UMP. «J'ai peut-être donné 50 ou 80 euros pour la campagne présidentielle de M. Sarkozy», nous déclare-t-il.
Un monde scindé entre les marchés émergents sur lesquels les politiques de relance produisent de la croissance, et les vieilles démocraties dans lesquelles l'austérité n'annonce rien de bon : tel est le tableau que le professeur Joseph Stiglitz dresse de l'état de l'économie en ce début d'année. Entretien vidéo en VO (anglais) et écrit en VF.