Le président turc Erdogan, qui a acheté 460 millions d’euros d’armes à la France depuis 2009, ne pourra plus en importer s’il poursuit son offensive contre les Kurdes. Une menace de Paris dont il n’a tenu aucun compte. Mais l’Arabie saoudite qui en a acheté plus de 11 milliards peut continuer, sans encourir les reproches de la France, à multiplier les crimes de guerre au Yémen…
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L’ex-maire de New York Rudy Giuliani est à l'épicentre du scandale ukrainien qui vaut à Trump une procédure d’impeachment. Sa diplomatie parallèle, ses liens avec des affairistes américano-ukrainiens, ses dossiers pourris et ses mensonges en rafale risquent d’entraîner par le fond le président américain.
Le « maréchal » Khalifa Haftar, qui a lancé en avril son offensive contre le régime de Tripoli reconnu par la communauté internationale, a bénéficié pour conquérir l’est du pays de l’aide discrète de précieux alliés, dont la France. Et du soutien des Rafale vendus par Paris à l’Égypte.
Les médecins urgentistes de Mulhouse démissionnent en nombre, au point qu’une fermeture du service est évoquée. Alors que la ministre de la santé devait dévoiler, lundi 9 septembre, son « plan d'action » national, ils préviennent : ce qui arrive chez eux risque de se répéter ailleurs.
S’attaquer à la célèbre pâte à tartiner comporte des risques : en 2015, Ségolène Royal l’a appris à ses dépens. Et Matteo Salvini n’hésite pas à utiliser le Nutella afin de vendre son image d’« homme du peuple anti-élite ».
La France a été, en 2018, le troisième exportateur d’armes dans le monde selon un rapport remis au Parlement. Ses principaux clients sont l’Arabie saoudite, qui conduit une sale guerre au Yémen, le Qatar ou l’Égypte du maréchal al-Sissi.
L’ancien président François Hollande a été entendu, jeudi dernier, à la demande des autorités brésiliennes dans l’enquête ouverte sur l’achat d’avions de combat suédois par le Brésil en 2014. Dans cette affaire, l’ex-président Lula est soupçonné avec son fils de « trafic d’influence », mais aussi accusé d’avoir négocié des « paiements illicites » avec Nicolas Sarkozy sur le marché des sous-marins vendus par la France. L’ancien président Sarkozy a refusé de répondre aux enquêteurs.
En février dernier, Mediapart révélait qu’un Rafale s’était écrasé en pleine visite d’Emmanuel Macron au Caire. À peine trois mois plus tard, c’est au tour d’un Mirage 2000 de Dassault de s’abîmer au sol. Là encore, silence et embarras des deux pays.
Mercredi, la Cour suprême indienne a annoncé qu’elle examinait la demande d’ouverture d’enquête sur le contrat Rafale conclu entre le gouvernement et Dassault Aviation. À Paris, l’ONG Sherpa a récemment transmis une note au Parquet national financier pour recenser les possibles « irrégularités » qui ont émaillé la signature de ce contrat. Au moment même où la France a effacé plus de 140 millions d’euros de dette fiscale de l’industriel indien Anil Ambani, partenaire de Dassault sur le contrat Rafale.
Mediapart est en mesure d’affirmer qu’un Rafale s’est crashé en Égypte, lors de la visite d’Emmanuel Macron à Abdel Fattah al-Sissi, fin janvier. Cet événement, sur lequel Le Caire et Paris gardent le silence, est d’autant plus embarrassant qu’Égyptiens et Français sont en pleines négociations pour la commande de douze appareils du même type. En perspective : un imbroglio diplomatico-économique.