Après une violente agression entre élèves, des parents d’un lycée de Seine-Saint-Denis ont déposé plainte contre le proviseur pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Les enseignants dénoncent, depuis plus d’un an, la « gestion chaotique » et « brutale » de ce dernier.
Depuis le début de l’épidémie de bronchiolite, il y a trois semaines, 16 enfants ont déjà été transférés, faute de places, vers des services de réanimation à des centaines de kilomètres de chez eux. Il a fallu une tribune signée par 4 000 pédiatres pour que le gouvernement réagisse.
Au fond, qu’est-ce que le second quinquennat d’Emmanuel Macron ? Le chef de l’État a vécu six mois tumultueux, marqués par une défaite aux élections législatives, des crises qui durent et des projets qui s’enlisent. Le voilà désormais en quête d’un rebond et d’une direction.
Les réanimations d’Île-de-France sont déjà débordées et ont transféré une dizaine d’enfants à Rouen, Reims ou Caen. Alors que le gouvernement vient de nouveau de recourir au 49-3, cette fois sur le budget de la Sécurité sociale, les pédiatres témoignent, sur tout le territoire, de sous-effectifs et de lits fermés.
La première ministre a engagé la responsabilité du gouvernement pour faire adopter le premier volet du budget 2023. Une manœuvre préparée de longue date, que l’exécutif tente de maquiller d’une couche de compromis.
Malgré un contexte social tendu et de multiples amendements des oppositions à l’assemblée pour plus de justice fiscale, le gouvernement campe sur sa politique de maintien des baisses d’impôts pour les plus aisés. Avec des arguments parfois à côté de la plaque.
Le géant de l’intelligence économique et de l’e-réputation, déjà mis en cause dans la presse pour ses opérations de manipulation de l’information, est depuis plusieurs années dans le viseur des deux principaux services de renseignement français, la DGSE et la DGSI. Voici pourquoi.
La marche contre la vie chère et l’inaction climatique a réuni entre 30 000 et 140 000 personnes à Paris. Le contexte de grèves, l’appel à une action interprofessionnelle mardi et les difficultés de la majorité à l’Assemblée ont joué en faveur de cette éclaircie à gauche.
Devant les portes de la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher, les grévistes ont été rejoints par des enseignants et des salariés d’autres entreprises havraises. Un peu plus loin, chez Exxon, le doute commence à poindre après trois semaines d’arrêt de travail.
À peine remis de l’arrêt de leur économie pendant la pandémie, les pays en développement doivent affronter l’inflation des prix de l’énergie et des produits alimentaires et la cherté du dollar. L’envolée de la monnaie américaine les pousse dans la crise et la récession. L’ordre monétaire mondial issu de 1973 donne des signes d’épuisement.