Lundi 31 octobre, des traducteurs et interprètes se sont réunis au Palais de justice de Paris pour protester contre les retards de paiement qui les mettent en grande difficulté financière. Le ministère de la justice doit plusieurs milliers d’euros à chacun, depuis des mois.
Des salarié·es d’un sous-traitant de la Philharmonie de Paris sont en grève ce dimanche 30 octobre pour dénoncer leurs conditions salariales et de travail. C’est le deuxième mouvement social en dix jours de ces employé·es, en majorité étudiant·es, qui veulent mettre en lumière la « maltraitance » derrière la sous-traitance.
D’après les données collectées par un service de statistiques du ministère de l’intérieur et par l’Agence française anticorruption, le profil des mis en cause est celui, très majoritairement, d’hommes (78 %), dont 95 % sont de nationalité française.
Mise en examen pour sa gestion de la crise pandémique, l’ancienne ministre de la santé a raconté son récit des événements dans un journal rétrospectif. Elle y produit plusieurs messages démontrant les manquements de l’Élysée. Mais révèle en creux sa propre inconséquence.
Le mécanisme de la précarisation des étudiants, que la pandémie a accélérée, commence à être mieux connu. Une étude de l’association Linkee, dévoilée lors d’un colloque lundi 24 octobre, livre des détails sur ces jeunes en souffrance.
Après une violente agression entre élèves, des parents d’un lycée de Seine-Saint-Denis ont déposé plainte contre le proviseur pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Les enseignants dénoncent, depuis plus d’un an, la « gestion chaotique » et « brutale » de ce dernier.
Depuis le début de l’épidémie de bronchiolite, il y a trois semaines, 16 enfants ont déjà été transférés, faute de places, vers des services de réanimation à des centaines de kilomètres de chez eux. Il a fallu une tribune signée par 4 000 pédiatres pour que le gouvernement réagisse.
Au fond, qu’est-ce que le second quinquennat d’Emmanuel Macron ? Le chef de l’État a vécu six mois tumultueux, marqués par une défaite aux élections législatives, des crises qui durent et des projets qui s’enlisent. Le voilà désormais en quête d’un rebond et d’une direction.
Les réanimations d’Île-de-France sont déjà débordées et ont transféré une dizaine d’enfants à Rouen, Reims ou Caen. Alors que le gouvernement vient de nouveau de recourir au 49-3, cette fois sur le budget de la Sécurité sociale, les pédiatres témoignent, sur tout le territoire, de sous-effectifs et de lits fermés.
La première ministre a engagé la responsabilité du gouvernement pour faire adopter le premier volet du budget 2023. Une manœuvre préparée de longue date, que l’exécutif tente de maquiller d’une couche de compromis.