Barack Obama a été élu le 4 novembre 44e président des Etats-Unis. Nous vous présentons ici les principaux articles publiés ces derniers jours. Cliquez sur un titre pour accéder à un article. Dessin de Damien Glez.
Obama et la transition: comment faire sans avoir l'air d'y toucher?
Etats-Unis : fiers d'être noirs !
Obama lance la transition, son équipe investit Washington. Par Thomas Cantaloube.
Portrait. Du local à l'universel, un itinéraire singulier. Par Antoine Perraud.
Les sept discours qui ont fait Barack Obama, recension et traduction de Fabrice Arfi.
Le discours de la victoire: «L'Amérique est un endroit où tout est possible». Vidéos.
Quatre siècles de combat: la longue marche des Noirs américains. Par Thomas Cantaloube.
Analyse. Leçons françaises d'une surprise américaine. Par Edwy Plenel.
Parti pris. Ce que nous dit le nouveau mythe américain. Par François Bonnet.
Obama oui, Obamania non: l'édito vidéo de Mediapart. Par Thomas Cantaloube.
Diaporama. Une sacrée journée de vote à Chicago. Par Jean-Marc Giboux.
Huit ans de Bush: le parti républicain est en lambeaux. Par Mathieu Magnaudeix.
L'élection passée, ça balance sur Sarah Palin. Par Mathieu Magnaudeix.
Vu de France, par la communauté noire. Par Mathilde Mathieu et Michael Hajdenberg.
La bourde de Sarkozy. Par Mathilde Mathieu.
Le marasme économique dont hérite Obama, par Ludovic Lamant.
Le monde attend Obama: espoirs, incertitudes, déceptions. Nos enquêtes dans plusieurs pays sur les enjeux de l'élection américaine.
21h20 à Phoenix (Arizona), 5h20 du matin à Paris. John McCain reconnaît sa défaite. Après huit ans de présidence Bush, le parti républicain est évincé de la Maison Blanche. La victoire d'Obama est «superbe», a même dit le président sortant. Ce 4 novembre, le parti républicain est à genoux, à la recherche d’un leader et d’un programme.
Parti pris. C'est une immense victoire qui transforme l'Amérique et qui pourrait changer le monde. Beaucoup en rêvent en tous les cas, Barack Obama ayant réanimé un mythe détruit par Bush. Les déceptions seront au rendez-vous, tant le candidat a multiplié les prudences et les silences. Mais l'essentiel est sans doute ailleurs, dans une capacité surprenante à réinventer la politique.
Breaking news! Toute la nuit, l'élection américaine vue des sites étrangers.
04h35. Haaretz (Israël). Israël s'inquiète des conséquences de la victoire d'Obama, eu égard à ses déclarations sur l'ouverture de pourparlers avec l'Iran.
04h25. Heraldsun (Nouvelle-Zélande). Convaincus de la victoire finale d'Obama, les députés de l'opposition se retrouvent dans l'embarras, après une déclaration de leur chef, qui a qualifié le candidat démocrate de "moraliste" peu à même de conduire la politique étrangère des Etats-Unis.
Toute la soirée, Sylvain Bourmeau, journaliste à Mediapart, nous livre par téléphone ses impressions depuis New York. Un parcours commencé dans le quartier de Brooklyn (étrangement calme), puis entre les bureaux de vote de Brownsville, quartier africain-américain, parmi les plus pauvres des Etats-Unis. Après être passé par Harlem, Sylvain se trouve à Hyde Park, où la chaîne NBC organise une grande soirée électorale. Elle ne fait que commencer...
En accédant à la présidence des Etats-Unis, Barack Obama pourra expliquer qu'il est monté sur les épaules de géants pour parvenir à la Maison Blanche. Panorama de la progression des Noirs dans la société américaine depuis les premiers esclaves jusqu'au premier président.
Les leaders de la gauche latino-américaine, au pouvoir dans la majorité des pays de la région (sauf en Colombie et au Mexique), n'attendent pas grand-chose d'une victoire de Barack Obama. Ils affichent leurs inquiétudes quant au protectionnisme traditionnel des démocrates. C’est d’ailleurs que vient l’enthousiasme : de sa couleur.
Barack Obama a été élu le 4 novembre président des Etats-Unis. John McCain a admis sa défaite à 05h20 en annonçant: «Les Américains ont parlé clairement.» Obama a alors fait un discours dans sa ville de Chicago où plus d'un million de personnes s'étaient rassemblées dans les rues pour fêter la victoire du candidat démocrate. Au Sénat, les démocrates ont gagné six sièges de plus. La participation au vote a été très importante (sur notre carte: les Etats pour Obama sont en bleu, ceux pour McCain en rouge).
Toute la nuit, Mediapart vous a proposé informations, commentaires et analyses.
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Barack président ? Pas avant fin janvier.
Les sept discours qui ont fait Barack Obama, recension et traduction de Fabrice Arfi
Les télés françaises la tête dans les étoiles..., la chronique d'Antoine Perraud
Du local à l'universel, portrait d'un itinéraire singulier, par Antoine Perraud
Huit ans de Bush: le parti républicain est en lambeaux, par Mathieu Magnaudeix
Au-delà du symbole formidable que représenterait l'élection du premier homme noir à la Maison Blanche, une victoire du candidat démocrate n'augurera pas forcément d'un bouleversement complet de la politique économique et étrangère des Etats-Unis. Lire aussi l'enquête de Marine Turchi: L'OPA de Sarkozy et de l'UMP sur Barack Obama et notre dossier spécial Amérique.
Mardi, une centaine de millions d'Américains iront voter pour choisir qui, de John McCain ou de Barack Obama, deviendra le 44e président des Etats-Unis. Retrouvez les articles de Mediapart.
La planète observe l'élection (10 articles)
Reportages: les Etats-Unis aujourd'hui (6 articles)
Les reportages en vidéos et multimédias (3 reportages)
La crise s'invite dans la campagne (4 articles)
Un candidat nommé Obama (3 articles)
Notre édition participative: Obama/McCain, quelle Amérique?
À une semaine du scrutin, le candidat démocrate à la Maison Blanche a prononcé hier un véritable discours de clôture, qu'il déclinera dans les quelques jours qui restent avant le vote. Il y a rassemblé ses idées et son message pour les Etats-Unis. Alors qu'il avait démarré sa campagne sur un message optimiste mais sans grande substance, il la conclut en présentant un vrai projet hérité de Roosevelt, Kennedy et Johnson, où le gouvernement revient au premier plan.
L'ancien secrétaire d'État républicain, Colin Powell, a annoncé qu'il voterait pour Barack Obama lors de l'élection présidentielle américaine du 4 novembre, en dépit de ses liens d'amitiés avec le candidat de son parti, John McCain. Le Washington Post soutient également le postulant démocrate. Argument avancé: on ne peut faire confiance à un homme qui a choisi Sarah Palin comme colistière.
Le candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain, continue à décrocher dans les sondages à trois semaines du scrutin. Une campagne incohérente et mal gérée mais surtout un silence assourdissant sur les solutions à apporter à la crise financière expliquent ce retard sur Barack Obama, qui inquiète les conservateurs.
Ni KO, ni gaffe. Mais le candidat démocrate distance son adversaire qui apparaît «grincheux» et peu clair dans ses réponses aux électeurs. Lire notre dossier:
A Detroit, le rêve américain vire au cauchemar
Au Texas, une Amérique des tristes records
Notre grand reportage: à quoi rêve le Kansas?
Alors que les deux postulants à la Maison Blanche s'apprêtent à débattre pour la deuxième fois dans la nuit de mardi à mercredi, le candidat républicain a annoncé qu'il allait laisser tomber les gants. À moins d'un mois du scrutin, alors qu'il décroche dans les sondages, John McCain estime que son unique chance est d'attaquer Barack Obama sur sa personnalité.
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A Detroit, le rêve américain vire au cauchemar
Voir aussi le reportage photos de Mona Reeder (primé au dernier festival Visa pour l'image) sur la pauvreté aux Etats-Unis:
Au Texas, une Amérique des tristes records
L'Etat du Michigan est le plus touché par la crise des subprimes. À Detroit, une maison sur cinq est vide. Ici, le plan Paulson est difficile à digérer. Des expulsés, des militants et un sénateur préconisent une autre solution: adopter un moratoire pour geler les saisies et renégocier les taux d'emprunts. Un reportage de Mehdi Meddeb et Guillaume Belvèze.