À l’issue d’une journée de protestations dans tout le pays, en défense des salaires des professeurs, mercredi, le président Javier Milei a posé son veto à une loi indexant le budget des établissements publics d’enseignement supérieur, jusque-là en chute libre, sur l’inflation.
Le Brésil vit la pire sécheresse jamais enregistrée sur son sol et les incendies font rage depuis juillet. Malgré de récentes mesures, le gouvernement fédéral semble dépassé et le président Lula paye le coût politique de cette « pandémie d’incendies ».
Le politiste Robert Y. Shapiro, professeur à Columbia, explicite les dynamiques actuelles d’une campagne électorale américaine plus incertaine que jamais. « Même un petit effet électoral peut avoir des conséquences immenses », dit-il.
Le célèbre réalisateur ressort trois films, tournés il y a plus d’un demi-siècle, accompagnés d’une grande rétrospective au Centre Pompidou à Paris. Une œuvre qui tisse la généalogie des tensions américaines contemporaines.
En un peu plus de deux mois, le candidat républicain a été victime de deux tentatives d’assassinat. Une violence politique qui fait écho à l’histoire d’un pays hanté par la guerre civile. Mais s’explique aussi par le travail de sape contre la démocratie états-unienne par l’ancien président, qui n’a jamais accepté sa défaite en 2020.
Arrêtées à la suite de l’élection présidentielle, plus de 1 500 personnes sont toujours détenues et accusées de terrorisme et de conspiration. Des dirigeants et militants politiques mais aussi de simples citoyens. Leurs proches vivent dans la peur de lourdes peines ou de torture.
Mardi soir à Philadelphie, la candidate démocrate s’est montrée offensive, faisant sortir son rival républicain de ses gonds. Trump, qualifié par Harris de « danger pour la démocratie », l’a attaquée sur la politique migratoire et présentée comme l’héritière de Joe Biden.
Les deux candidats à l’élection présidentielle s’affrontent pour la première fois dans un débat télévisé, mardi 10 septembre. Il resterait moins de 5 % de l’électorat à convaincre : les autres ont déjà fait leur choix. La bataille s’annonce serrée.
Ces derniers mois, la presse des États-Unis s’est interrogée sur les sondages qui montrent d’importants gains de Donald Trump auprès de l’électorat noir, en particulier chez les hommes. En Géorgie, Kamala Harris semble avoir rattrapé son retard. À moins qu’il existe un vote caché.
À l’approche du débat entre Kamala Harris et Donald Trump, mardi 10 septembre, entretien avec l’universitaire Randall Kennedy sur la manière dont la candidate démocrate négocie son identité noire dans la campagne. Pour lui, les deux victoires de Barack Obama ont changé la donne.
Alors que l’usage et les montants des pourboires se développent aux États-Unis, les deux principaux candidats à la Maison Blanche proposent de les défiscaliser. Une proposition qui fait cependant l’impasse sur les problèmes réels des salariés concernés.
Les messages diffamatoires, en vogue depuis 1952 à chaque campagne présidentielle américaine, furent longtemps l’exception débridée qui confirmait la règle démocratique. Ils tendent à devenir la norme d’un système détraqué prompt à contaminer l’univers.
Depuis 2010 et une décision de la Cour suprême, les dépenses lors des campagnes électorales atteignent des sommes astronomiques, en particulier lors de la présidentielle. Le poids des plus grosses fortunes et le manque de transparence malmènent l’équité du scrutin.
La convention nationale démocrate s’est refermée jeudi 22 août à Chicago sur le discours de celle qui est désormais la candidate investie face à Donald Trump. « Le futur est arrivé », a lancé Hillary Clinton, tandis que de nouvelles têtes sont venues sous les projecteurs.
Pas facile d’attirer l’attention au milieu de la « Kamala-mania » qui déferle sur la convention nationale démocrate, le grand raout du parti qui s’est ouvert lundi 19 août à Chicago. Mais les défenseurs d’un embargo sur les armes à destination d’Israël restent mobilisés.
La vice-présidente des États-Unis sera intronisée candidate à l’élection présidentielle de novembre lors de la convention nationale démocrate, qui s’ouvre lundi 19 août à Chicago. Une étape symbolique pour une campagne qui a démarré en trombe.