Selon la Commission électorale, le président sortant a été reconduit dans ses fonctions avec 51 % des voix. Une surprise pour le pays, alors que l’opposition était persuadée de l’emporter. C’était sans compter la grande machine chaviste.
Cette campagne présidentielle aux États-Unis est la plus chaotique de l’histoire récente du pays. Elle rappelle l’année 1968, marquée elle aussi par la violence politique et le désistement inattendu d’un président démocrate.
Alors que des sportifs argentins ont été hués lors des premières rencontres des Jeux, le président d’extrême droite Javier Milei a échangé ce vendredi avec Emmanuel Macron à l’Élysée. À Buenos Aires, la vice-présidente, elle, continue de défendre le chant raciste des coéquipiers de Lionel Messi visant les joueurs français.
Le mandat du président sortant est un succès économique, selon les chiffres macroéconomiques. La majorité des Américains a une autre perception : ils parlent d’une nette dégradation de leur niveau de vie. Ce décalage risque d’être au cœur de la prochaine campagne présidentielle.
Alors que les démocrates de gauche avaient massivement apporté leur soutien à l’ex-candidat Joe Biden, trois jours après son retrait, l’aile progressiste du parti n’est pas totalement ralliée à sa potentielle remplaçante.
Après plusieurs années de divisions, de boycott du processus électoral et de rendez-vous manqués, l’opposition apparaît unie pour l’élection présidentielle du 28 juillet. La popularité du président sortant, Nicolas Maduro, candidat à sa réélection, semble plus faible que jamais.
Longtemps considérée comme trop effacée, la vice-présidente est désormais vue comme la femme providentielle des démocrates. À plus de cent jours de l’élection, elle est le dernier rempart contre un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Pressé de toutes parts après plusieurs prestations catastrophiques, le président états-unien a annoncé dimanche 21 juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat face à Donald Trump. Il soutient sa vice-présidente Kamala Harris pour l’investiture démocrate.
L’ancien président américain cherchait à se donner une image plus modérée. Lors de son discours devant la convention nationale républicaine, jeudi 18 juillet, moins d’une semaine après avoir frôlé la mort, il a prouvé que c’était du vent.
La nouvelle droite américaine, qui irrigue toute la pensée de Donald Trump et de ses partisans, s’est réunie début juillet à Washington. L’objectif : préparer une future administration républicaine au service de leurs obsessions idéologiques. Parmi les participants, le sénateur J. D. Vance.
Donald Trump doit être investi candidat pendant le grand rassemblement du Parti républicain, qui s’ouvre lundi 15 juillet. Avec sa tentative d’assassinat, vue ici comme « le baroud d’honneur du Mal pour l’empêcher de revenir au pouvoir », il est attendu en messie.
L’ex-président a exhorté les Américains à l’unité, dimanche 14 juillet, au lendemain d’une tentative d’assassinat dont il a réchappé blessé à l’oreille et qui précipite dans l’inconnu une campagne présidentielle déjà sous haute tension.
Scruté pendant sa conférence de presse au sommet de l’Otan jeudi 11 juillet, le président américain a oscillé entre solidité et maladresses. Il a confirmé maintenir sa candidature à sa réélection tandis qu’une deuxième vague d’élus démocrates a appelé à son retrait dès sa descente de l’estrade.
Les évolutions politiques outre-Atlantique nous tendent un miroir – et réciproquement. L’électorat non diplômé, hors des grandes villes, y a été perdu par la gauche. Tandis que la droite a assis son hégémonie culturelle avec l’aide de médias complaisants sinon totalement acquis.
Deux jours après la catastrophe du débat manqué de Joe Biden avec Donald Trump le 27 juin, le Parti démocrate hésite entre la clairvoyance et la cécité volontaire. La peur de soudaines primaires incontrôlables le dispute à l’angoisse d’un crash annoncé.
Les deux candidats à l’élection présidentielle se sont affrontés jeudi 27 juin lors d’un premier débat télévisé dans lequel le candidat sortant s’est empêtré, sans pouvoir finir ses phrases, laissant son camp sous le choc. Et Donald Trump débiter ses mensonges.