Notre émission consacrée aux questions militaires, « Retex », s’arrête cette semaine sur l’armée israélienne : sa faillite à prévenir les attaques du Hamas le 7 octobre dernier, la riposte disproportionnée qu’elle a lancée à Gaza et ce qui influe – ou non – sur sa stratégie.
L’armée israélienne a annoncé, samedi, qu’elle préparait une « attaque par voie aérienne, maritime et terrestre » sur la bande de Gaza. Si elle a lieu, cette opération en milieu urbain risque d’être particulièrement meurtrière, éprouvante, et sera largement compliquée par le vaste réseau de galeries souterraines du Hamas.
L’Égypte fait profil bas, avec l’espoir de conserver son rôle privilégié de médiateur entre le Hamas et le pouvoir israélien. Le recentrage des négociations sur l’ouverture du poste-frontière égyptien avec Gaza, bombardé par l’armée israélienne, préoccupe toutefois les autorités.
L’autocratie pétrolière, régulièrement mise en cause par les organisations de défense des droits humains, s’appuie toujours sur les relais de quelques élus au Parlement pour redorer son blason et pousser ses éléments de langage dans le conflit avec l’Arménie.
À quoi sert le « secret-défense » ? À protéger des agents en mission ou à protéger des intérêts commerciaux ? À garantir la réussite d’une opération ou à cacher des compromissions ? Éléments de réponse avec des militaires, en pleine affaire Sirli.
Avec la guerre contre l’Ukraine, la Russie de Vladimir Poutine s’est construite en symbole de la résistance contre la domination des États-Unis, et instrument de revanche du monde non-occidental. Devant les Nations Unies, Joe Biden a du en tenir compte et s’adresser au « Sud global ».
Devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président ukrainien a assuré que l’agression russe contre son pays, si elle restait impunie, aurait des conséquences sur la paix et la stabilité mondiales. Il y a rencontré le président brésilien Lula.
Le livre « Wagner, enquête au cœur du système Prigojine » retrace minutieusement l’histoire et le fonctionnement du groupe de mercenaires le plus connu du monde. Et rappelle que malgré son aura de mystère, le groupe Wagner est un système qu’il est possible de décortiquer.
Evgueni Prigojine, tué dans le crash de son avion, laisse derrière lui des centaines de sociétés actives dans le mercenariat, le commerce ou la lutte informationnelle. Trop utiles à la Russie pour être liquidées, elles sont reprises en main par des proches du Kremlin.
Le coup d’État à Niamey, au Niger, a suscité des réactions antagonistes de la France et des États-Unis, et enclenché une nouvelle ère. Réévaluant la compétence française sur le continent, Washington signifie désormais à Paris que l’ère de l’interventionnisme « libéral » est terminée.
Les États-Unis ont annoncé la livraison à l’armée ukrainienne de munitions à uranium appauvri, un métal lourd toxique, suscitant inquiétudes et critiques. Ces munitions viennent s’ajouter à une longue liste d’armes aux effets dévastateurs utilisées par Kyiv et, surtout, par Moscou, depuis un an et demi.
Traitement des joueurs qui évoluent en Russie, accueil des athlètes russes lors des compétitions internationales, transferts d’argent vers des clubs russes : à un an des Jeux olympiques de Paris, chaque fédération applique ses propres règles.
L’Ukraine en réclamait depuis le début de l’invasion russe : les Pays-Bas et le Danemark ont promis de lui livrer des F-16. Il faut encore former les personnels nécessaires pour que ces armes soient efficaces sur le champ de bataille.
Rarement un sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) aura été suivi avec autant de vigilance. Sous l’influence de la Chine, le club cherche à élargir son influence afin d’affirmer son pouvoir face à l’Occident. Les États-Unis et l’Europe redoutent de voir se forger une alliance remettant en cause l’ordre mondial.
Joe Biden a accueilli vendredi à Camp David, sa résidence d’été, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et le premier ministre japonais Fumio Kishida pour un sommet trilatéral. Une première. Pékin dénonce des « petites cliques » qui ne peuvent que déstabiliser la région.
Trois ans après la normalisation de leurs relations, Israël reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Un geste qui permettra aux deux pays de pousser leurs pions respectifs sur la scène internationale.