Les sociaux-démocrates du SPD, au gouvernement à Berlin, vont-ils favoriser le travail de François Hollande pour « réorienter » l'Europe ? À en juger par le conseil européen qui s'est achevé vendredi à Bruxelles, l'entreprise s'annonce hasardeuse.
Un avocat français, qui fait du lobbying pour Philip Morris, aurait été écarté par l'exécutif de José Manuel Barroso à l'approche du scrutin de mai 2014. Des ONG bruxelloises applaudissent.
L'autorité bancaire européenne propose d'alléger l'encadrement des bonus décidé en début d'année à Bruxelles. Pour Philippe Lamberts, un eurodéputé qui avait mené bataille à l'époque, l'esprit du texte est en train d'être détourné.
Les noms des ministres de la grande coalition CDU-SPD ont été donnés dimanche. Rarement la répartition des postes et des compétences aura été autant marquée par les préoccupations stratégiques et la perspective des prochaines élections de 2017.
Une nouvelle manifestation de l'opposition a rassemblé entre 200 000 et 300 000 personnes à Kiev dimanche, en présence de responsables politiques américains venus les assurer du soutien des États-Unis. L'UE, de son côté, a annoncé la suspension de négociations.
Dans un ouvrage ambitieux, trois universitaires cartographient le « désarroi » de ces partis de gouvernement à travers l'Europe : chute de l'électorat, effritement du nombre d'adhérents, relation difficile avec la société civile.
Le congrès du Parti de la gauche européenne – dont est membre le Front de gauche – se réunit à Madrid jusqu'à dimanche. Il devrait déboucher sur la nomination du grec Alexis Tsipras comme chef de file pour les européennes de 2014. Mais certains membres hésitent sur la stratégie.
De vendredi à dimanche, le Parti de la gauche européenne (PGE), qui regroupe 21 formations de l'UE, est réuni en congrès à Madrid. Le Grec Alexis Tsipras, président de Syriza, devrait y être désigné comme chef de file de la campagne électorale, celui qui sera candidat au nom du parti à la présidence de la Commission.
Alors que l'Italie se trouve toujours en récession et que les manifestations « populistes » se multiplient, Enrico Letta a obtenu la confiance des deux chambres du parlement italien pour ressouder sa majorité droite-gauche après la défection de plusieurs députés proches de Silvio Berlusconi.
L'exécutif français se félicite de l'accord arraché lundi à Bruxelles, pour « durcir » la directive sur les travailleurs détachés. Les négociations avec le parlement européen vont s'ouvrir. Mais les critiques persistent sur le manque d'ambition de ce texte très sensible.
Pour cette troisième grosse mobilisation, des centaines de milliers de manifestants ont convergé ce dimanche 8 décembre, place Maïdan, à Kiev, pour protester contre la stratégie pro-russe de leur président Viktor Ianoukovitch.
La France continue de miser sur un accord, lors d'une réunion clé lundi à Bruxelles, sur un sujet explosif : la directive sur les travailleurs détachés. Mais l'alliance de la Grande-Bretagne avec des pays de l'Est complique les débats. Le parlement européen, lui aussi, est très divisé.
Les opposants pro-européens espéraient rassembler un million de personnes dimanche. L'entourage du président Ianoukovitch apparaît désorganisé et divisé. Mais les trois partis d'opposition apparaissent incapables de construire une alternative. De notre envoyé spécial à Kiev.
Les électeurs croates ont dit oui, dimanche : ils souhaitent que la définition du mariage comme « l’union d’un homme et d’une femme » soit inscrite dans la Constitution. La droite, l'Église et les mouvements nationalistes ont fortement mobilisé pour cette première consultation d'initiative populaire.
Les gros patrons des abattoirs allemands sont contraints d'envisager une amélioration des misérables conditions de travail offertes à des milliers de travailleurs venus des pays de l’Est. Mais tout reste encore à faire.
Un mois après sa lecture de la « Lettre du camp 14 de Mordovie », Jeanne Moreau donne des nouvelles de Nadejda Tolokonnikova, des militants de Greenpeace...