Le président du gouvernement espagnol a assuré jeudi que ni lui ni le Parti populaire n’avaient commis de délit : « Ni financement illégal, ni argent sale. » Mariano Rajoy n’a pas dit quand il avait appris que l'ancien trésorier du PP Luis Bárcenas cachait de l’argent en Suisse ni pourquoi il a continué à échanger des messages avec lui après l'éclatement du scandale.
Manifestation à Madrid, pétitions demandant sa démission : le chef du gouvernement espagnol doit s'expliquer jeudi devant les députés sur… la situation du pays. Mais c'est sur son rôle dans le scandale Bárcenas qu'il est attendu : l’ex-trésorier du Parti populaire, aujourd'hui incarcéré, a raconté les circuits d’argent sale et impliqué Rajoy.
« Emploi fictif » ou « roi fainéant », les critiques pleuvent contre l'eurodéputé Jean-Luc Mélenchon, accusé d'avoir déserté l'hémicycle. Au-delà des statistiques, quelles marges de manœuvre y a-t-il pour les formations minoritaires ? Le patron du Front de gauche a accepté de répondre, point par point.
Le prince Philippe a prêté serment, dimanche, et est devenu le septième roi des Belges. Anecdotique ? Le débat sur le rôle du roi s'en trouve en tout cas relancé, à l'approche des élections législatives clés de 2014.
Luis Bárcenas affirme avoir remis 20 000 euros en 2009 et 25 000 en 2010 au président du gouvernement espagnol, alors président du parti. Mariano Rajoy aurait par ailleurs détruit les documents sur la comptabilité parallèle du PP qu'il lui avait fournis.
Utilisant des documents déjà connus, s'appuyant sur un témoin non crédible, Pierre Péan construit un livre à charge visant à démontrer comment l'Europe a construit un Etat mafieux. C'est dommage, tant de nombreuses zones d'ombre subsistent, en particulier sur l'implication des services occidentaux et français. Explications.
Coup de chaleur politique à Lisbonne, où la prime de risque sur la dette s'envole et la bourse s'effondre après deux démissions de ministres mettant en péril la coalition gouvernementale. Gros problème pour l'UE, la BCE et le FMI si le “bon élève” de l'austérité devient rebelle.
Les réactions indignées ou cyniques se multiplient en Europe, après la révélation de l'ampleur de l'espionnage américain. Mais le président de la commission, fervent atlantiste, est jusqu'à présent resté muet.
Dans un entretien à Mediapart, l'ancien directeur de cabinet de Pascal Lamy à Bruxelles explique pourquoi il n'aurait pas fallu ouvrir des négociations pour un accord de libre-échange avec les États-Unis. C'est « l'identité européenne » tout entière qui serait en jeu, assure Pierre Defraigne, qui ne croit pas aux retombées économiques du projet transatlantique.
Sauf rebondissement, les eurodéputés voteront mercredi à Strasbourg un compromis sur les grandes lignes du budget de l'UE jusqu'en 2020. Les élus, qui criaient si fort il y a quelques mois, n'ont obtenu que de maigres avancées.
ERT est toujours officiellement fermé. Le premier ministre Samaras, contraint de remodeler son exécutif après le coup de force contre l'audiovisuel public, se retrouve en étrange position : il renforce le parti ennemi PASOK au sein de sa coalition, tout en droitisant encore son équipe. Combien de temps cela durera-t-il?
Aux mains d’émirs du Golfe persique ou d’oligarques russes, le football déplace des fortunes en Europe. Rentabilité et influence politique attirent les investisseurs.
Le parlement européen a adopté mercredi en commission un rapport critique sur le durcissement de la Hongrie. Mais la dynamique n'a pas l'air d'impressionner Budapest. Une nouvelle loi autorise la surveillance de hauts fonctionnaires, deux mois par an, sur de simples soupçons de corruption.
Trois mois après le plan de sauvetage européen, le président chypriote demande une renégociation pour conjurer l’effondrement économique et financier de l’île. Les responsables européens se disent « perplexes ».
Mediapart organisait avec RSF, ce mardi soir à Paris, une réunion publique de soutien aux citoyens grecs, après la fermeture brutale de leurs télés et radios publiques. Responsables de l'audiovisuel français et européen, artistes, journalistes, intellectuels grecs et français ont pris la parole. Compte-rendu.