La France continue de miser sur un accord, lors d'une réunion clé lundi à Bruxelles, sur un sujet explosif : la directive sur les travailleurs détachés. Mais l'alliance de la Grande-Bretagne avec des pays de l'Est complique les débats. Le parlement européen, lui aussi, est très divisé.
Les opposants pro-européens espéraient rassembler un million de personnes dimanche. L'entourage du président Ianoukovitch apparaît désorganisé et divisé. Mais les trois partis d'opposition apparaissent incapables de construire une alternative. De notre envoyé spécial à Kiev.
Les électeurs croates ont dit oui, dimanche : ils souhaitent que la définition du mariage comme « l’union d’un homme et d’une femme » soit inscrite dans la Constitution. La droite, l'Église et les mouvements nationalistes ont fortement mobilisé pour cette première consultation d'initiative populaire.
Les gros patrons des abattoirs allemands sont contraints d'envisager une amélioration des misérables conditions de travail offertes à des milliers de travailleurs venus des pays de l’Est. Mais tout reste encore à faire.
Un mois après sa lecture de la « Lettre du camp 14 de Mordovie », Jeanne Moreau donne des nouvelles de Nadejda Tolokonnikova, des militants de Greenpeace...
José María Aznar, chef du gouvernement espagnol de 1996 à 2004, a négocié en 2008 son contrat d’intermédiaire pour un fournisseur d’équipements militaires, Einsa, qui avait le Venezuela d’Hugo Chávez pour client. C’est ce que révèle infoLibre, qui a eu accès aux courriers secrets de Miguel Blesa, ancien banquier en délicatesse avec la justice.
Le projet cher à Berlin de mettre en place des « contrats » entre chaque État membre et Bruxelles, se précise. Objectif : pousser sur les « réformes structurelles ». Des incitations financières sont prévues. Nous publions un document des services du Conseil européen, qui imagine l'usage de ce futur instrument.
La tendance s'accélère dans l'Europe du Sud en crise : passeports et permis de résidence sont offerts aux étrangers, à condition qu'ils investissent dans certains secteurs de l'économie, comme l'immobilier. Des centaines de jeunes entrepreneurs chinois en ont déjà profité. La Commission européenne observe un silence étonnant.
Angela Merkel accepte la création d'un salaire minimum légal, revendication centrale des sociaux-démocrates. C'est un tournant historique dans la lutte qui oppose depuis dix ans les partisans de la dérégulation libérale à la « mode Schröder », à ceux qui estiment que les déséquilibres sociaux deviennent intenables. Un Allemand sur six vit sous le seuil de pauvreté.
Ce ne sont plus 220 millions d'euros mais 440 que l'État français, jugé coupable de subventions illégales, doit se faire rembourser par la SNCM, compagnie maritime à la dérive. Et que ses principaux actionnaires, Veolia et la CDC, refusent de payer. Alors ?
Une cinquantaine de négociateurs américains ont passé la semaine à Bruxelles pour discuter du futur partenariat commercial entre l'UE et les États-Unis. Faisant fi des appels à une suspension des négociations.
La commission européenne a ouvert une enquête sur les excédents commerciaux de l'Allemagne. La démarche, inédite, illustre les nouveaux pouvoirs de la commission, qui donne son avis sur les projets de budgets nationaux ou sur des réformes structurelles.
La revanche du colonisé ? Des hommes d'affaires angolais font leurs courses au Portugal, multipliant les achats dans les banques ou l'immobilier, sur fond de crise de l'ancienne métropole. Parmi eux, Isabel Dos Santos, fille du président angolais. Des observateurs à Lisbonne s'inquiètent des origines douteuses de certains capitaux.
Depuis sa cuisante défaite de 2011, le PSOE (se) débat pour présenter des projets crédibles à une Espagne en crise. Il tient sa conférence politique du 8 au 10 novembre, à Madrid : un tournant pour la social-démocratie espagnole ou un « rideau de fumée » ?
À une centaine de jours des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi, Vladimir Poutine est confronté à des contestations inédites venues de la société et à des oppositions politiques durables. La simple répression, via une justice aux ordres, ne paraît plus suffire. Le pouvoir hésite sur les ouvertures à faire avec une crainte : que Sotchi ne se transforme en un exercice de dénonciation de son régime.
Des centaines de plaintes ont été déposées en Espagne pour des cas d’enfants volés entre les années 1950 et 1990. Un scénario qui, entre morale répressive et histoires d’argent, a détruit la vie de beaucoup de mères. Une chronique de la romancière Inma Chacón pour tintaLibre.