L'échec est cuisant pour le parti populaire aux commandes de la région de Madrid : il a renoncé lundi à son projet de privatisation de six hôpitaux, après plus d'un an de contestation sociale.
La crise à Kiev, qui s'est accélérée avec l'annonce de la démission du premier ministre Mykola Azarov, devrait occuper l'essentiel de la réunion Russie-UE mardi, alors que chaque camp accuse l'autre d'ingérence.
Le régime du président Ianoukovitch paraît incapable d'endiguer la contestation. Alors que la situation reste explosive à Kiev, l'opposition a pris le contrôle de plusieurs assemblées locales dans l'ouest du pays mais également dans le nord et l'est, des régions traditionnellement favorables au régime. De notre envoyé spécial à Kiev.
Malgré ses déclarations volontaristes, la France a œuvré en coulisse à Bruxelles pour que les objectifs européens sur les énergies renouvelables en 2030 ne s’imposent pas aux pays. Pour Greenpeace, « c’est une rupture ».
Au lendemain des affrontements qui ont fait 5 morts et plus de 300 blessés mercredi, une courte trêve s'est installée à Kiev, en attendant l'issue de négociations entre l'opposition et le régime. Le président Ianoukovitch demande une réunion extraordinaire du Parlement, tandis que les témoignages sur les violences policières et les disparitions se multiplient.
Oubliez le grand big bang fédéraliste, faites une croix sur le repli souverainiste : plusieurs contributions au débat sur l'Europe, ancrées à gauche, plaident pour des solutions « modestes », sans changement de traités ni fracas. Suffisant ?
Principal actionnaire, Transdev (groupe Veolia et CDC) avait boycotté le dernier conseil de surveillance de la SNCM et veut à tout prix se désengager de l'entreprise. Sa présence à Marseille le 22 janvier ne changera rien. Le dossier explosif est congelé en attendant les élections municipales de mars.
L'Europe assiste, impuissante et quasi muette, à une deuxième révolution en Ukraine. Alors que celle-ci menace de déboucher sur des affrontements violents et que le régime de Ianoukovitch, fort du soutien de Poutine, refuse toute ouverture, l'Union européenne a décidé qu'il était urgent d'attendre.
Même s’il a transmis le flambeau à ses filles, Amancio Ortega, l'homme le plus riche d’Espagne et troisième fortune mondiale, se rend tous les jours à Inditex, le groupe créateur de la marque Zara. Il façonne toujours l’avenir du géant mondial du textile et de la mode, tout en continuant à cultiver la discrétion. Portrait.
En niant toute rupture politique, François Hollande, en dépit des apparences, n’a pas totalement tort. Se considérant comme l’héritier naturel de Delors, il donne priorité, comme en 1983, à la préférence européenne sur toute autre. Mais cette fois, il ne s’agit plus de parler d’une parenthèse de l’austérité mais d’une politique assumée comme telle.
À quelques mois des élections européennes, des élus se lancent dans une enquête sulfureuse sur « le rôle et les agissements de la Troïka » en Grèce, au Portugal, en Irlande et à Chypre. Les responsables de la BCE ou du FMI traînent des pieds, et les délais sont serrés.
À moins d'un mois des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, le président russe se met en quatre pour peaufiner l’image d’un régime capable de lâcher du lest en matière de droits de l’homme et de garantir la sécurité sur son territoire. L’envers du décor est nettement plus chaotique.
C'était l'objectif affiché dès 2010 : il fallait privatiser à tout-va pour faire baisser l'endettement de la Grèce. Alors qu'Athènes prend la présidence de l'UE, le bilan est sans appel. Les privatisations n'ont eu aucun effet sur la réduction de la dette qui dépasse les 300 milliards d'euros.
La fille du roi est soupçonnée d’avoir participé aux manœuvres comptables et fiscales de son mari, Iñaki Urdangarin, empêtré dans un énorme scandale de corruption.
Soixante-dix anciens prisonniers basques, libérés depuis le mois d’octobre, ont déclaré leur engagement dans « le nouveau processus politique » créé par l’abandon de la lutte armée par ETA.
José Luis Rodríguez Zapatero revient sur les aspects les plus critiqués de sa présidence du gouvernement espagnol (2004-2011). Questionné par le directeur du journal en ligne espagnol infoLibre, il explique les mesures qu’il a prises contre la crise et qui l’ont placé en contradiction avec ses idées politiques et son propre électorat.