L'économie polonaise a ces dernières années plutôt fait pâlir d'envie ses partenaires européens. Unique pays de l'UE à ne pas avoir connu de récession à la suite de la crise de 2008, la Pologne attire les investisseurs. Mais cette réussite économique a ses revers: chômage persistant, compétences sous-évaluées, salaires à bas coût et forte émigration. Deuxième volet de notre série.
Ce devait être l'une des preuves de la « réorientation » de l'Europe chère à François Hollande. Mais le projet d'une taxe européenne sur les transactions financières ne cesse, mois après mois, d'être raboté. Des 57 milliards d'euros de collecte initialement attendus, on est passé à moins de 5 milliards… Les dix pays participants ont fixé à janvier 2016 l'entrée en vigueur d'une mini-version de cette taxe.
La Pologne a deux particularités : elle a échappé à la crise économique et bénéficie d'une étonnante stabilité politique avec un premier ministre libéral, Donald Tusk, au pouvoir depuis sept ans. Avec la crise ukrainienne, il renforce encore son influence tant les alternatives, à gauche, sont quasi inexistantes. Premier volet de notre enquête sur ce pays devenu poids lourd de l'Union.
Le gouvernement portugais a choisi de sortir, le 17 mai, de trois années d'assistance financière internationale pilotée par la troïka UE-FMI-BCE, sans filet de sécurité. Une sortie “propre” permise surtout par des marchés financiers redevenus bienveillants.
À l'heure de la « Troïka » et d'une abstention record attendue aux européennes, l'affaire semble entendue : l'Union européenne n'est pas assez démocratique. Pour répondre à ce déficit, un essai déplace la réflexion : il ne s'agirait pas tant de renforcer les pouvoirs du parlement européen, que de repolitiser les institutions « indépendantes », comme la BCE et la Cour de justice européenne.
Le premier ministre hongrois Viktor Orbán (droite populiste), à peine réélu, impose un monument dédié aux victimes de l'occupation allemande de 1944. Mais il met au rang des tyrannisés le régime fasciste magyar, allié de Hitler et persécuteur déterminé des juifs. Révoltante réécriture de l'histoire…
L'escalade entre la Russie et l'Otan à propos de la crise ukrainienne fait chauffer les esprits en Allemagne. Angela Merkel se retrouve tiraillée entre de hauts responsables militaires prompts à appuyer l'axe atlantique, et les grands acteurs économiques, plutôt adeptes de la real-politik, vu leurs affaires en Russie.
Dans l'est de l'Ukraine, les milices pro-russes ne cessent de renforcer leurs positions. Les observateurs de l'OSCE sont toujours retenus en otage et les séparatistes qui tiennent Sloviansk se sont emparés mardi de la préfecture régionale. Décryptage de la politique russe et des enjeux ukrainiens avec un jeune chercheur ukrainien, Volodymyr Yermolenko.
Le Kremlin, redoutant l'encerclement, est à nouveau tenté de se protéger derrière des États transformés en glacis. L'espace religieux orthodoxe européen offre un écrin géopolitique alléchant. Un « rideau de foi » va-t-il s'abattre à travers le continent ?
Quatre candidats à la commission s'affrontent lundi soir lors d'un débat télé inédit. La campagne pour succéder à Barroso est lancée, mais personne n'interprète de la même manière les règles du jeu. Ce qui promet d'intenses négociations après le scrutin.
Alors que, sur le terrain, l'armée ukrainienne poursuit son « opération antiterroriste » et que Moscou mène de nouvelles manœuvres militaires, John Kerry met en garde la Russie contre ce qui serait « une erreur coûteuse ».
Autour de Frédéric Bonnaud et Ludovic Lamant, Pervenche Berès, eurodéputée socialiste française, Isabelle Durant, eurodéputée belge du groupe des Verts, Corinne Morel Darleux, chef de file pour le Front de gauche dans le Centre, Constance Le Grip, eurodéputée française UMP et Rui Tavares, eurodéputé portugais.
Dernière partie de cette émission diffusée en streaming et en accès libre sur notre site, deux débats sur l'Europe : comment sortir de l'austérité ? Comment reconquérir la démocratie ?
D'ouvrier métallurgiste à chef d'entreprise, de président de la commission des travailleurs des chantiers navals de Lisnave à président de la CIP, c'est-à-dire “patron des patrons” portugais... Pour le 40e anniversaire de la Révolution des œillets, regard en arrière et vers l'avenir à travers le destin singulier d'Antonio Saraiva.