Aucun des partis britanniques de gouvernement ne veut sortir de l’Union européenne. Les grandes entreprises et la City non plus. Et pourtant, comme en témoigne la victoire des europhobes du UKIP aux élections européennes, une mécanique implacable est en marche. En grande partie, c’est la conséquence d’une politique de court terme non réfléchie de David Cameron.
Le fondateur de Podemos, collectif issu des mouvements sociaux en ébullition en Espagne, fait son entrée au parlement européen. Dans un entretien à Mediapart, cet universitaire médiatique fixe les priorités de son mandat, revient sur la « crise de régime » qui secoue son pays au moment de l'entrée en scène du roi Felipe, et observe les errements de la gauche française.
Les négociations durent depuis deux semaines à un rythme effréné. Objectif pour chaque groupe : attirer le maximum d'élus. Au prix de grands écarts politiques. Marine Le Pen réussira-t-elle à créer un groupe ? Avec qui vont s'associer les élus de Beppe Grillo, de Nigel Farage ou les députés anti-euro de l'AFD allemand ? Inventaire.
Après le scrutin européen qui a vu Syriza arriver en tête, le premier ministre conservateur Antonis Samaras tire les leçons de l'échec de son parti : le gouvernement est largement remanié… mais au profit des socialistes du PASOK qui ont pourtant enregistré le 25 mai le plus faible score de leur histoire.
Felipe VI sera proclamé roi le 19 juin sans le soutien des nationalistes catalans et de la gauche alternative, qui ont décidé de s'abstenir ou de voter contre la loi sur la succession au parlement. Si le parti socialiste suivait sa base qui penche vers la république, la monarchie serait sérieusement en danger.
Élu à la tête de l'Ukraine dès le premier tour le 25 mai dernier, Petro Porochenko sera investi samedi 7 juin à Kiev. Adoubé cette semaine par les chancelleries occidentales, cet oligarque doit composer son gouvernement dans les prochains jours et décider, ou non, d'instaurer l'état d'urgence. Nulle place, en tout état de cause, pour une quelconque période de grâce.
Après l'abdication de Juan Carlos, des partis et autres collectifs issus des mouvements « indignés » veulent la tenue d'un référendum sur l'avenir de la monarchie. La transition, cycle ouvert avec la mort de Franco en 1975, déjà mise à mal par la crise, est en train de prendre fin.
Matteo Renzi était passé en force pour prendre les rênes du pays, promettant changement de cap et accélération des réformes. Hollande devrait prendre leçon des résultats des européennes en Italie : la volonté de modifier les règles européennes a été payante.
Le conservateur Jean-Claude Juncker a-t-il des chances de devenir président de la prochaine commission ? Quelles alliances se profilent au sein du nouveau parlement ? Les eurodéputés vont-ils plier une nouvelle fois face au conseil ? Éléments de réponse, alors qu'un dîner informel des chefs d'État et de gouvernement se tient mardi soir à Bruxelles.
Le résultat des européennes s'est invité au premier Forum sur la politique des banques centrales. On garde le cap car les « solutions de facilité » replongeraient rapidement l'Europe dans la crise...
Le parti populaire au pouvoir et le parti socialiste ont enregistré une cuisante défaite aux européennes. Le collectif Podemos, issu du mouvement des indignés, crée la surprise.
C'est une victoire historique pour la gauche radicale grecque, qui arrive en tête du scrutin européen et arrache au PASOK la première région du pays. Si Alexis Tsipras n'a pas réussi à fédérer au niveau européen, il peut se satisfaire d'avoir réussi en Grèce où il se prépare déjà pour les prochaines élections.
L'Europe continue de pencher très à droite. L'aggravation de la crise économique et sociale (26 millions de chômeurs dans l'Union) n'a pas profité aux sociaux-démocrates. Seuls quelques pays méditerranéens ont placé des partis de gauche en tête.
Joseph Confavreux recevait l'auteur de Contre les élections, charge décapante contre l’épuisement et les dysfonctionnements des démocraties européennes.
Les estimations des groupes au Parlement : 211 élus PPE (droite), 193 S&D (socialistes), 74 ALD (libéraux), 58 Green/EFA (Verts), 47 pour GUE/NGL (gauche radicale).