Oubliez l'austérité : et si la solution à la déprime économique en Europe passait par des hausses de salaire ? À la surprise de certains, le futur président de la commission, Jean-Claude Juncker, plaide pour un salaire minimum européen, reprenant ainsi la revendication de nombreux socialistes européens. A-t-il des chances de voir le jour ? Premier volet de notre série sur les batailles pour le salaire minimum.
Mediapart donne la parole à des dirigeants sociaux-démocrates, de l'Espagne à la Grèce, de l'Allemagne à la Pologne, pour dresser un bilan des deux années de François Hollande au pouvoir. Tous reconnaissent que cette première séquence n'a pas donné les résultats escomptés, en France comme en Europe. Mais beaucoup font aussi le parallèle avec les années Schröder en Allemagne et prônent la patience...
La presse allemande a dévoilé le texte de l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada. Cet accord, négocié dans la plus grande discrétion, doit servir de modèle au traité commercial transatlantique.
Une colonne comprenant, selon les autorités russes, 262 camions a pris la route le 12 août au soir au départ de la base militaire d’Alabino, au sud-ouest de Moscou. Son but : apporter de l'aide humanitaire aux populations civiles victimes de la guerre qui se déroule dans l'est de l'Ukraine. Mais Kiev, dénonçant un « cheval de Troie », a posé ses conditions.
Traditionnellement plus riches que le Sud, les régions du nord de l'Italie, bassins d'emplois et modèles de politiques sociales, sont aujourd'hui durement frappées par la crise. Exemple à Turin, où l'industrie automobile, maintenue à bout de bras par l’État, ne recrute plus. À l'inverse, temps partiel imposé et chômage poussent les familles dans la spirale de la pauvreté.
Ils ont quitté la Russie cette dernière année, menacés par le pouvoir, ou s'en sont éloignés il y a plus longtemps, pour diverses raisons. Aujourd'hui, alors que la crise ukrainienne a radicalisé le récit national russe, aucun d'entre eux ne peut imaginer retourner vivre dans son pays natal. Témoignages de Russes en France qui peinent, aujourd'hui, à échanger avec leurs proches abreuvés de propagande.
Oui, des crimes massifs ont été commis en 1999 par les guérilleros albanais de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK), aujourd'hui au pouvoir, y compris un trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes, écrit le procureur américain Clint Williamson. Ces crimes seront-ils jugés alors que la France, l’Europe et les États-Unis ont porté à bout de bras l’UÇK ?
Casse-tête estival pour Jean-Claude Juncker : il manque des femmes au sein de la future commission de Bruxelles. Sur les 23 candidats déjà connus sur un total de 28 commissaires, on ne compte que quatre femmes. L'affaire pourrait faire du bruit à la rentrée, lors des auditions au parlement européen. « Le président Juncker souhaite des femmes mais la France a la liberté de choix », avait balayé François Hollande en juillet.
Protection des données personnelles, conservation des données pour lutter contre le terrorisme, surveillance de masse : le parlement européen a pris des positions offensives sur ces dossiers sensibles ces derniers mois. Mais les capitales ne l'entendent pas de cette oreille. L'eurodéputé allemand Jan Philipp Albrecht explique à Mediapart pourquoi le parlement n'a pas – encore ? – perdu la bataille.
Deux instituts publient des chiffres encourageants pour l'économie grecque : la chute du PIB semble, enfin, enrayée. Mais après six années de récession, plus d'un tiers des Grecs vit en dessous du seuil de pauvreté. État des lieux d'une économie anémiée, alors que Jean-Claude Juncker, le président désigné de la Commission européenne, se rend ce lundi à Athènes.
L'UE est passée ce mardi 29 juillet à la « phase 3 » des sanctions visant la Russie : cibler des secteurs particuliers de l'économie russe. Les ventes d'armes, notamment, sont bloquées, mais la décision des Vingt-Huit n'est pas rétroactive : la livraison du Mistral français est maintenue.
Il y a quelques mois, son nom était encore inconnu du grand public européen. Aujourd'hui, il est celui qui mène la fronde anti-Merkel à Bruxelles, et compte bien incarner, à la présidence de l'Union européenne, une réorientation des partis sociaux-démocrates européens. Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, a construit sa carrière politique sur deux piliers : le mouvement perpétuel et l'absence d'idéologie. Deuxième volet de notre enquête.
François Hollande a fini par confirmer Pierre Moscovici, qui sera, sauf veto peu probable du parlement, le prochain Français au sein de la commission européenne. Mais les contours de son futur portefeuille à dominante économique restent flous. En cause : les pressions de Berlin.
Un économiste de 42 ans, Pedro Sánchez, a été élu ce week-end secrétaire général du PSOE. À la tête d'une équipe renouvelée, plus jeune, il a voulu, dans son discours d'investiture, remettre les pendules à l'heure pour la gauche espagnole et se poser en chef offensif de l'opposition.
Berlin s'oppose à un volet de l'accord de libre-échange avec le Canada, sur le point d'être adopté. Cela pourrait, par ricochet, torpiller le chantier titanesque du « TTIP », négocié par Bruxelles avec les États-Unis. Un tournant.
Il y a quelques mois, son nom était encore inconnu du grand public européen. Aujourd'hui, il est celui qui mène la fronde anti-Merkel à Bruxelles. Qui est, au fond, Matteo Renzi, le président du conseil italien arrivé au pouvoir en février ? Depuis l'âge de vingt ans, cet homme construit méthodiquement sa carrière, jusqu'à prendre, en 2009, la mairie de Florence. Premier volet de notre enquête sur le nouveau héraut de la social-démocratie européenne.