Miser sur la coalition avec les conservateurs, ou au contraire s'émanciper des consignes, pour faire barrage aux commissaires les plus problématiques, quitte à perdre en influence ? Les socialistes français sont tiraillés.
Pour Ella Poliakova, présidente de l'organisation de défense des droits de l'Homme « Mères de soldats de Saint-Pétersbourg », la guerre en Ukraine a déjà coûté des dizaines de morts à l'armée russe. Mais les militaires ne sont pas les seules victimes de ce conflit : les ONG comme la sienne ont désormais de plus en plus de difficultés à travailler en Russie.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Alors que la France, soutenue par l’Italie, a annoncé officiellement le 1er octobre qu’elle reportait le respect de la règle des 3 % de déficit budgétaire à 2017, le président de la BCE l’a rappelée à l’ordre : le respect des 3 % s’impose dès 2015. Le sommet européen à la mi-octobre s’annonce musclé.
Le futur commissaire a multiplié les gages de sérieux budgétaire à destination des élus conservateurs, lors d'une audition jeudi devant le parlement européen. Mais le Français n'a pas obtenu le feu vert des députés dans l'immédiat, pris dans un jeu politique à plusieurs bandes particulièrement périlleux.
Le septième « round » de négociations entre l'UE et les États-Unis a lieu cette semaine. Des deux côtés de l'Atlantique, les industries pharmaceutiques en attendent beaucoup. Washington voudrait aller jusqu'à négocier sur la fixation du prix des médicaments.
Le parlement européen a entendu mercredi 1er octobre l'un des commissaires problématiques : le Hongrois Tibor Navracsics, pressenti pour traiter de la culture et de l'éducation au sein de la commission Juncker. Gêne des sociaux-démocrates et coups de pouce des conservateurs. Passera comme une lettre à la poste ?
Les eurodéputés conservateurs et sociaux-démocrates ont conclu un « pacte de non-agression » pour valider au plus vite la future commission Juncker. Mais l'audition mercredi du très controversé Miguel Arias Cañete, futur commissaire de la droite espagnole, s'annonce mouvementée, sur fond de conflit d'intérêts avec l'industrie pétrolière.
Après l'annexion de la Crimée par la Russie et alors que les séparatistes renforcent leur contrôle sur les régions de l'est de l'Ukraine, le sud du pays va-t-il à son tour basculer dans le guerre ? De la mer d'Azov jusqu'à la Transnistrie, ces territoires pourraient-ils constituer ce que Vladimir Poutine appelle la «Novorossia», la «Nouvelle Russie»? Carnet de route de nos envoyés spéciaux.
Une province séparatiste, pro-russe, où stationnent un millier de militaires russes : la Transnistrie est l'un de ces « conflits gelés » hérités de l'ex-Empire soviétique, à l'instar de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Cet été, l'interventionnisme militaire russe a permis aux deux régions géorgiennes de gagner leur indépendance. La province séparatiste moldave, elle, n'a pas profité du même traitement de faveur.
La Suédoise Cecilia Malmström, future commissaire en charge du commerce, a ouvert le bal lundi des auditions par le parlement européen de la future équipe Juncker. Son rôle sera capital : elle s'occupera des traités de libre-échange en chantier avec les États-Unis et le Canada.
L'Italie s'achemine vers une troisième année consécutive de récession. Mais le président du conseil Matteo Renzi maintient son cap : il tente de faire voter une réforme du code du travail qui remet en cause le statut du CDI. Au risque de se fâcher avec son aile gauche.
Les régions de Donetsk et Lougansk sont aux mains des séparatistes pro-russes. D'étranges gouvernements assurent contrôler la situation et remettre en état ces territoires dévastés par la guerre. La population est, quant à elle, dans le plus grand dénuement. Reportage de nos envoyés spéciaux.
Début septembre, l'ambassadrice de l'UE en Irak accusait certains États membres d'acheter du pétrole à l'État islamique. Depuis, les services de Catherine Ashton sont priés de mettre en place une véritable coordination européenne.
Opacité des réunions du conseil européen, accès refusé aux documents des négociations de libre-échange avec Washington… Des élus exhortent la nouvelle commission de Jean-Claude Juncker à faciliter l'accès aux documents d'intérêt public.
Une guerre larvée se poursuit dans l'est de l'Ukraine. À Starobilsk, en arrière du front, le bataillon Aïdar, constitué de miliciens pro-Kiev, est mis en cause pour ses exactions. Après avoir perdu 45 hommes, il occupe la région tandis que la population subit les vagues de violences successives. Reportage.
La victoire du « non » à l’indépendance en Écosse est le début d’un long processus. Alex Salmond, premier ministre, démissionne mais l’Écosse devrait obtenir plus de pouvoirs. Les autres régions – y compris l’Angleterre – veulent la même chose. Un rééquilibrage entre quatre nations est lancé. Si le Royaume reste uni, il s’engage dans une voie fédérale.