Comment, sur le terrain, les socialistes parviennent-ils à mettre en musique le discours anti-austérité de Martin Schulz et la politique de François Hollande? Esquisse de réponse à La Flèche (Sarthe), où les candidats Emmanuel Maurel, figure de l'aile gauche du PS, et Christophe Rouillon, « fabiusien réaliste », affichent leur « complémentarité ».
Mediapart compare les programmes des principaux partis transnationaux et français. Quatrième volet: la lutte contre le dérèglement climatique et la défense de l’environnement.
En Italie, la gauche radicale avait disparu du paysage politique, déchirée par ses multiples divisions. À l'initiative de plusieurs intellectuels et personnalités de la société civile, elle tente de se reconstruire en faisant appel au Grec Alexis Tsipras et en présentant une liste baptisée « L'Autre Europe avec Tsipras ».
Depuis son score de juin 2012, où Syriza obtenait près de 27 % des voix, la gauche radicale s'est imposée comme le deuxième parti grec. Pour Syriza, ce dimanche 25 mai, la bataille n'est pas qu'européenne: il y a aussi en Grèce les régionales et les municipales.
La gauche radicale, actuellement sixième groupe au parlement de Strasbourg, a un coup à jouer : elle pourrait devenir la quatrième force après les élections du 25 mai. De bons scores sont attendus en Grèce, en Espagne et en France. À la tête de la campagne, le Grec Alexis Tsipras prévient qu'il n'est pas là pour « amuser la galerie ». Est-il le rassembleur des gauches en Europe ?
Le parti indépendantiste flamand N-VA va-t-il, comme en 2010, remporter les législatives belges et plonger le pays dans une nouvelle crise politique ? Le scénario n'est pas exclu lors du triple scrutin de dimanche. D'autant que le PS francophone se voit, lui, menacé sur sa gauche par l'ascension du PTB.
Tout au long de la dernière semaine de campagne des européennes, Mediapart compare les programmes des principaux partis transnationaux et français. Premier volet : les ambitions institutionnelles et les propositions de réforme démocratique de l'Union.
Les eurosceptiques en tout genre, adversaires de l'euro ou de l'UE tout entière, devraient renforcer leur présence au parlement européen. Rien ne dit qu'ils parviendront à peser sur l'institution.
Les cinq candidats à la succession de José Manuel Barroso se sont affrontés, jeudi, lors d'un débat dominé par le bilan des politiques d'austérité. Au-delà de cette nouveauté dans la campagne, les favoris du scrutin n'ont pris aucun risque.
Dans le sud de la Pologne, la capitale de la Silésie affiche l'un des taux de chômage les plus bas du pays. Son centre-ville, en chantier permanent, est en train de se refaire une beauté, tandis que la jeunesse ne réagit plus aux sirènes de l'émigration : elle a plutôt envie d'écrire son avenir ici.
Le candidat des socialistes européens à la présidence de la commission s’est invité à un « café commère », à Lampaul-Guimiliau (Finistère). Face à une soixantaine d’ouvriers de l’agroalimentaire, il s’est engagé à « changer les choses ». Pas certain que cela suffise.
Longtemps, la majorité et les proches de François Hollande ont espéré un score honorable pour le parti socialiste le 25 mai. Après la débâcle des municipales, le doute les étreint. Mais ils minorent par avance l’importance politique d’un scrutin où l’abstention risque d’être très forte.
Comme le FN en France, le parti extrémiste UKIP arrive en tête au Royaume-Uni. La formation de Nigel Farage se construit désormais en un vrai parti politique. Objectif : bousculer les élections législatives de 2015.
Ils sont conscients que l'Europe ne fait plus rêver. L'absence de vrais débats, à deux semaines des élections européennes, les inquiète. Un collectif de jeunes fonctionnaires et diplomates en poste à Bruxelles lance un appel pour réveiller la campagne. Et plaide en faveur d'une « union de l'euro », pour sortir de l'impasse.