La commission européenne a reçu près de 150 000 réponses, en majorité négatives, à sa consultation sur le mécanisme d'arbitrage entre État et investisseur, l'un des volets les plus sensibles du futur accord de libre-échange entre Bruxelles et Washington. C'est un avertissement pour l'exécutif européen. Reste à savoir comment ce dernier prendra en compte les réponses.
Faute du soutien de sa coalition, le premier ministre Arseni Iatseniouk a présenté sa démission ce vendredi 25 juillet. Cette nouvelle crise politique à Kiev vient affaiblir un pouvoir confronté à un conflit séparatiste dans la région de Donetsk qui ne fait que s'exacerber, une semaine après le crash de la Malaysia Airlines.
La commission européenne a publié six documents sur la position qu'elle défend au sein des négociations dites « TISA », qui portent sur la libéralisation des services financiers.
La politique de sanctions graduées mise au point par l'UE n'a pour l'heure pas porté ses fruits. Si les Européens ont légèrement durci leurs mesures ciblées ce jeudi, ils apparaissent surtout divisés et impuissants, face à une économie russe certes fragile, mais nullement impactée pour l'instant.
Surprise à Bruxelles : un gouvernement de droite dominé par les nationalistes flamands devrait être mis sur pied à la rentrée. Un seul parti francophone serait de la partie. Certains s'inquiètent déjà d'une « coalition kamikaze ».
Loin d’apaiser les tensions ou de conduire les parties à la raison, le crash du MH17 dans l'est de l'Ukraine risque au contraire de conduire à une nouvelle escalade. Le Kremlin s'enferme dans sa rhétorique et continue de nier tout lien avec les troupes séparatistes, les affrontements reprennent de plus belle à Donetsk, tandis que les chancelleries occidentales, impuissantes, tentent de faire démarrer l'enquête.
Pierre Moscovici est favori pour occuper un poste de commissaire européen sur le quota français. Mais au-delà de sa personne, de nombreux eurodéputés sont sceptiques, à droite comme à gauche, à l'idée de laisser un socialiste français s'occuper des dossiers budgétaires de la zone euro.
Un avion de Malaysia Airlines avec 298 personnes à bord s'est écrasé jeudi dans l'est de l'Ukraine. Il n'y a pas de survivants. L'avion aurait été abattu par un missile sol-air, selon Washington. Mais la provenance du missile n'était pas connue vendredi soir.
C'est la méthode du « cordon sanitaire » appliquée au parlement européen : les formations majoritaires se sont entendues, début juillet, pour exclure des postes à responsabilité les élus britanniques du UKIP, les députés italiens du Mouvement cinq étoiles, ou encore les Allemands anti-euro de l'AFD.
Les eurodéputés doivent se prononcer mardi sur la candidature de Jean-Claude Juncker à la présidence de la commission européenne. En 2009, les socialistes français s'étaient opposés à José Manuel Barroso. Cette fois, la plupart d'entre eux, gênés aux entournures, devraient se contenter d'une abstention.
D'un côté, le futur président de la commission, qui a dirigé pendant 18 ans le Luxembourg, un paradis fiscal. De l'autre, l'eurodéputée écolo, en guerre contre l'opacité financière. Les deux se sont confrontés mercredi.
La commission « commerce international » du parlement européen s'est constituée lundi. C'est elle qui gérera l'un des dossiers les plus épineux des cinq ans à venir, l'accord de libre-échange avec les États-Unis. Pas moins de 6 élus français sur 41 y participent, dont Marine Le Pen.
Le 25 avril 1915, les troupes franco-britanniques débarquent sur la presqu'île de Gallipoli, à l'ouest du détroit des Dardanelles. Elles butent sur une résistance acharnée des Turcs et d'un colonel nommé Mustafa Kemal. La bataille est commémorée comme un acte fondateur de la République turque, mais le gouvernement musulman conservateur actuel tente d'en récupérer la symbolique.
Washington et Bruxelles sont en désaccord sur la nécessité de faire « converger » les régulations financières de part et d'autre de l'Atlantique, dans le cadre du futur traité de libre-échange. Un document vient d'être révélé, qui met en lumière la position volontariste des Européens, et inquiète des ONG.
La droite a gagné les élections européennes de mai, mais c'est un socialiste qui rempile à la présidence du parlement. Martin Schulz a été réélu mardi avec la bénédiction des conservateurs – et de Berlin. L'« accord technique » en vigueur depuis 1979 entre socialistes et conservateurs a encore de beaux jours devant lui.
Qui se souvient encore du Front d’Orient ? Ce fut l’un des principaux théâtres de la Première Guerre mondiale, 400 000 soldats français y furent déployés, mais sa mémoire a largement sombré dans l’oubli, du moins en France. Il n’en va pas de même en Serbie, tandis que la Grèce et la Macédoine sont toujours incapables de faire face à leur passé commun.