Le conseil européen devrait, vendredi, faire de Jean-Claude Juncker son candidat pour prendre la tête de la commission. Grâce au soutien des dirigeants sociaux-démocrates, dont François Hollande et Matteo Renzi. Mais ces derniers, malgré le récit officiel, sont trop désunis pour obtenir de vraies contreparties face à Angela Merkel.
La Constitution espagnole n'avait pas prévu l'abdication d'un roi et Juan Carlos, qui a transmis la couronne à Felipe VI le 19 juin, est privé d'immunité. Pour éviter toute relance de demande en paternité, le gouvernement de Mariano Rajoy accélère la procédure de modification de la loi fondamentale.
Jusqu'au 3 juillet, une avalanche de manifestations commémore dans la capitale de Bosnie-Herzégovine le centenaire de la Première Guerre mondiale. Les historiens serbes sont absents, tout comme les officiels de Belgrade, et les critiques se multiplient en Bosnie. En cause: de profonds désaccords historiques et la situation actuelle de la région, angle mort de l'Europe.
Le climat social est délétère au sein de cette agence intergouvernementale dirigée par un Français de plus en plus contesté. À la veille d'un conseil d'administration clé, Montebourg demande un audit externe sur la situation sociale.
On se croirait de retour aux grandes heures de la crise de la zone euro : Angela Merkel est sur tous les fronts, pour décider du casting des chefs de l'Union. Elle sauve la peau de Jean-Claude Juncker, contre l'avis de Londres, pour la tête de la commission. Elle refuse de nommer à un poste de commissaire Martin Schulz, qui se voit bien, alors, rester président du parlement. Les Français se contentent, pour l'instant, des seconds rôles.
Aucun des partis britanniques de gouvernement ne veut sortir de l’Union européenne. Les grandes entreprises et la City non plus. Et pourtant, comme en témoigne la victoire des europhobes du UKIP aux élections européennes, une mécanique implacable est en marche. En grande partie, c’est la conséquence d’une politique de court terme non réfléchie de David Cameron.
Le fondateur de Podemos, collectif issu des mouvements sociaux en ébullition en Espagne, fait son entrée au parlement européen. Dans un entretien à Mediapart, cet universitaire médiatique fixe les priorités de son mandat, revient sur la « crise de régime » qui secoue son pays au moment de l'entrée en scène du roi Felipe, et observe les errements de la gauche française.
Les négociations durent depuis deux semaines à un rythme effréné. Objectif pour chaque groupe : attirer le maximum d'élus. Au prix de grands écarts politiques. Marine Le Pen réussira-t-elle à créer un groupe ? Avec qui vont s'associer les élus de Beppe Grillo, de Nigel Farage ou les députés anti-euro de l'AFD allemand ? Inventaire.
Après le scrutin européen qui a vu Syriza arriver en tête, le premier ministre conservateur Antonis Samaras tire les leçons de l'échec de son parti : le gouvernement est largement remanié… mais au profit des socialistes du PASOK qui ont pourtant enregistré le 25 mai le plus faible score de leur histoire.
Felipe VI sera proclamé roi le 19 juin sans le soutien des nationalistes catalans et de la gauche alternative, qui ont décidé de s'abstenir ou de voter contre la loi sur la succession au parlement. Si le parti socialiste suivait sa base qui penche vers la république, la monarchie serait sérieusement en danger.
Élu à la tête de l'Ukraine dès le premier tour le 25 mai dernier, Petro Porochenko sera investi samedi 7 juin à Kiev. Adoubé cette semaine par les chancelleries occidentales, cet oligarque doit composer son gouvernement dans les prochains jours et décider, ou non, d'instaurer l'état d'urgence. Nulle place, en tout état de cause, pour une quelconque période de grâce.
Après l'abdication de Juan Carlos, des partis et autres collectifs issus des mouvements « indignés » veulent la tenue d'un référendum sur l'avenir de la monarchie. La transition, cycle ouvert avec la mort de Franco en 1975, déjà mise à mal par la crise, est en train de prendre fin.
Matteo Renzi était passé en force pour prendre les rênes du pays, promettant changement de cap et accélération des réformes. Hollande devrait prendre leçon des résultats des européennes en Italie : la volonté de modifier les règles européennes a été payante.
Le conservateur Jean-Claude Juncker a-t-il des chances de devenir président de la prochaine commission ? Quelles alliances se profilent au sein du nouveau parlement ? Les eurodéputés vont-ils plier une nouvelle fois face au conseil ? Éléments de réponse, alors qu'un dîner informel des chefs d'État et de gouvernement se tient mardi soir à Bruxelles.
Le résultat des européennes s'est invité au premier Forum sur la politique des banques centrales. On garde le cap car les « solutions de facilité » replongeraient rapidement l'Europe dans la crise...
Le parti populaire au pouvoir et le parti socialiste ont enregistré une cuisante défaite aux européennes. Le collectif Podemos, issu du mouvement des indignés, crée la surprise.