Les Écossais ont repoussé le projet d'indépendance. Le non au référendum l'a emporté avec 55,4 % des suffrages contre 44,6 % pour le oui. Le premier ministre écossais, Alex Salmond, a démissionné vendredi après-midi. Les indépendantistes demandent à Londres de tenir ses engagements et de concéder de nouvelles libertés à l’Écosse. Des conservateurs critiquent les trop grandes concessions accordées à l’Écosse.
Si le «oui» à l'indépendance l'emporte jeudi, l'Union sera confrontée à une première: la scission d'un de ses membres en deux États voulant rester dans l'UE. Rien n'est prévu dans les traités. L'Écosse devra sans doute rouvrir des négociations d'adhésion.
Pour chapeauter l'éducation, la culture, la jeunesse et la citoyenneté, Juncker présente comme commissaire européen le Hongrois Tibor Navracsics. Voilà l'homme à tout faire de Viktor Orbán, national-populiste ennemi des valeurs démocratiques. Avant son audition par les eurodéputés, faut-il rester bouche bée face à un tel scandale ?
Jeudi, les Écossais répondent par référendum à la question : « L’Écosse doit-elle être un pays indépendant ? » Les sondages donnent les deux camps au coude à coude. Reportage à Glasgow, en suivant une ligne de train qui va des quartiers les plus pauvres à l’East End, farouches partisans du «oui», aux plus bourgeois à l’ouest. Entre les deux, seize minutes de trajet, et vingt ans d’espérance de vie.
À Bruxelles, le débat sur le traité de libre-échange avec le Canada, qui prépare le terrain à un accord plus important avec les États-Unis, bat son plein. Décryptage du document.
Le 18 septembre, les Écossais vont répondre à la question : « L’Écosse devrait-elle être un pays indépendant ? » Après une soudaine percée du « oui », les sondages donnent les deux camps au coude à coude. Une sécession serait un acte historique. Explications en huit points.
Des centaines de milliers de Catalans sont descendus dans les rues jeudi 11 septembre pour leur fête nationale. Avec un objectif: assurer la tenue d'un référendum sur le statut de la Catalogne, prévu le 9 novembre mais plus que jamais incertain. Le gouvernement s'active pour que la consultation n'ait pas lieu.
Un Britannique à la régulation financière, un Hongrois proche de Viktor Orban à l'éducation, un Espagnol lié à une compagnie pétrolière au climat… Certaines nominations au sein de la future commission vont provoquer des remous. En attendant les auditions au parlement européen.
L'ex-patron de Bercy obtient, comme la France le souhaitait, un grand poste économique dans la future commission européenne. Mais deux ex-chefs de gouvernement, partisans de l'austérité, vont l'épauler dans ses travaux… Certains parlent déjà d'une « mise sous tutelle ».
L'UE présentait vendredi une nouvelle batterie de sanctions contre la Russie, en réponse à l'accélération du conflit en Ukraine. Federica Mogherini, nouvelle voix de la diplomatie de l'UE, a apporté son soutien, en début de semaine, à cette stratégie, alors que certains la jugeaient jusqu'alors trop proche de Moscou. La diplomatie italienne a toujours entretenu des liens étroits avec la Russie. Avant tout pour satisfaire aux intérêts du géant de l'énergie ENI.
Matthias Fekl devient le cinquième socialiste, depuis 2012, en charge du portefeuille du commerce extérieur. Une instabilité inquiétante, à un moment clé des négociations sur le traité de libre-échange avec les États-Unis.
La Belgique traîne à désigner son commissaire européen. Les capitales avaient officiellement jusqu'au 31 juillet pour faire connaître leur choix. Mais le royaume peine à trancher entre les candidats, pour une raison simple : il n'a pas encore de gouvernement...
À travers la politique russe à l'œuvre depuis cet hiver, se fait jour un attachement viscéral de la Russie à l'Ukraine : au fond, la Russie considère Kiev comme son berceau. Une construction a posteriori, qui ne résiste pas à l'examen scientifique. Entretien avec Iaroslav Lebedynsky, historien français d'origine ukrainienne.
Seule annonce sur le front économique, à l'issue du sommet européen de samedi: la tenue de trois sommets, en octobre, sur la croissance et l'emploi. C'est peu, pour le chef de l'Etat français, qui peine toujours autant à prouver que sa stratégie européenne porte ses fruits.
Cette semaine est aussi européenne: sur le front diplomatique (crise ukrainienne et relation avec la Russie) comme sur le plan institutionnel (nouvelle commission et attribution des postes stratégiques). La France risque de s'effacer encore un peu plus face à une Allemagne qui affiche sa détermination.
Les présidents russe et ukrainien se rencontrent mardi à Minsk pour tenter de trouver un accord de paix. En quelques mois une poignée d’inconnus, souvent liés aux services russes et à l'extrême droite nationaliste, a émergé dans l’est de l’Ukraine s’installant aux postes clés des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Mediapart passe en revue leur biographie.