Il y a quelques mois, son nom était encore inconnu du grand public européen. Aujourd'hui, il est celui qui mène la fronde anti-Merkel à Bruxelles, et compte bien incarner, à la présidence de l'Union européenne, une réorientation des partis sociaux-démocrates européens. Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, a construit sa carrière politique sur deux piliers : le mouvement perpétuel et l'absence d'idéologie. Deuxième volet de notre enquête.
François Hollande a fini par confirmer Pierre Moscovici, qui sera, sauf veto peu probable du parlement, le prochain Français au sein de la commission européenne. Mais les contours de son futur portefeuille à dominante économique restent flous. En cause : les pressions de Berlin.
Un économiste de 42 ans, Pedro Sánchez, a été élu ce week-end secrétaire général du PSOE. À la tête d'une équipe renouvelée, plus jeune, il a voulu, dans son discours d'investiture, remettre les pendules à l'heure pour la gauche espagnole et se poser en chef offensif de l'opposition.
Berlin s'oppose à un volet de l'accord de libre-échange avec le Canada, sur le point d'être adopté. Cela pourrait, par ricochet, torpiller le chantier titanesque du « TTIP », négocié par Bruxelles avec les États-Unis. Un tournant.
Il y a quelques mois, son nom était encore inconnu du grand public européen. Aujourd'hui, il est celui qui mène la fronde anti-Merkel à Bruxelles. Qui est, au fond, Matteo Renzi, le président du conseil italien arrivé au pouvoir en février ? Depuis l'âge de vingt ans, cet homme construit méthodiquement sa carrière, jusqu'à prendre, en 2009, la mairie de Florence. Premier volet de notre enquête sur le nouveau héraut de la social-démocratie européenne.
La commission européenne a reçu près de 150 000 réponses, en majorité négatives, à sa consultation sur le mécanisme d'arbitrage entre État et investisseur, l'un des volets les plus sensibles du futur accord de libre-échange entre Bruxelles et Washington. C'est un avertissement pour l'exécutif européen. Reste à savoir comment ce dernier prendra en compte les réponses.
Faute du soutien de sa coalition, le premier ministre Arseni Iatseniouk a présenté sa démission ce vendredi 25 juillet. Cette nouvelle crise politique à Kiev vient affaiblir un pouvoir confronté à un conflit séparatiste dans la région de Donetsk qui ne fait que s'exacerber, une semaine après le crash de la Malaysia Airlines.
La commission européenne a publié six documents sur la position qu'elle défend au sein des négociations dites « TISA », qui portent sur la libéralisation des services financiers.
La politique de sanctions graduées mise au point par l'UE n'a pour l'heure pas porté ses fruits. Si les Européens ont légèrement durci leurs mesures ciblées ce jeudi, ils apparaissent surtout divisés et impuissants, face à une économie russe certes fragile, mais nullement impactée pour l'instant.
Surprise à Bruxelles : un gouvernement de droite dominé par les nationalistes flamands devrait être mis sur pied à la rentrée. Un seul parti francophone serait de la partie. Certains s'inquiètent déjà d'une « coalition kamikaze ».
Loin d’apaiser les tensions ou de conduire les parties à la raison, le crash du MH17 dans l'est de l'Ukraine risque au contraire de conduire à une nouvelle escalade. Le Kremlin s'enferme dans sa rhétorique et continue de nier tout lien avec les troupes séparatistes, les affrontements reprennent de plus belle à Donetsk, tandis que les chancelleries occidentales, impuissantes, tentent de faire démarrer l'enquête.
Pierre Moscovici est favori pour occuper un poste de commissaire européen sur le quota français. Mais au-delà de sa personne, de nombreux eurodéputés sont sceptiques, à droite comme à gauche, à l'idée de laisser un socialiste français s'occuper des dossiers budgétaires de la zone euro.
Un avion de Malaysia Airlines avec 298 personnes à bord s'est écrasé jeudi dans l'est de l'Ukraine. Il n'y a pas de survivants. L'avion aurait été abattu par un missile sol-air, selon Washington. Mais la provenance du missile n'était pas connue vendredi soir.
C'est la méthode du « cordon sanitaire » appliquée au parlement européen : les formations majoritaires se sont entendues, début juillet, pour exclure des postes à responsabilité les élus britanniques du UKIP, les députés italiens du Mouvement cinq étoiles, ou encore les Allemands anti-euro de l'AFD.
Les eurodéputés doivent se prononcer mardi sur la candidature de Jean-Claude Juncker à la présidence de la commission européenne. En 2009, les socialistes français s'étaient opposés à José Manuel Barroso. Cette fois, la plupart d'entre eux, gênés aux entournures, devraient se contenter d'une abstention.
D'un côté, le futur président de la commission, qui a dirigé pendant 18 ans le Luxembourg, un paradis fiscal. De l'autre, l'eurodéputée écolo, en guerre contre l'opacité financière. Les deux se sont confrontés mercredi.