Les élections au Royaume-Uni sont plus ouvertes et plus intéressantes que jamais. Même au fin fond des campagnes du Shropshire, loin des grandes villes, la compétition se fait sur des thèmes nationaux. Discussions avec candidats et élus de tous bords.
La députée socialiste portugaise Inês de Medeiros, élue à Lisbonne mais résidant à Paris, fera l'aller-retour entre ces deux villes chaque semaine pendant quatre ans, aux frais du contribuable. Parti pris.
Le juge Garzon est poursuivi pour abus de pouvoir pour s’être saisi du dossier des 114.000 disparus sous Franco malgré la loi d'amnistie. Après sa demande de transfert à la Cour pénale internationale de La Haye, le tribunal suprême espagnol a ordonné son procès. Une enquête de Christophe Lehousse.
Le parti de Nick Clegg peut-il vraiment remporter les élections britanniques du 6 mai? Est-il de droite ou de gauche? Annonce-t-il un bouleversement politique?
À trois semaines du scrutin, les deux principales formations britanniques ont présenté leurs manifestes. Où chacune tente de se démarquer de son image.
Nouveaux attentats sanglants en Russie, au Daguestan cettefois: est-ce le début d'une vague terroriste ou de l'embrasement desrépubliques du Nord-Caucase? L'embarras du pouvoir est manifeste.Explications et retour sur l'année 1999, celle de toutes les manipulations.
Au moins trente-sept morts et des dizaines de blessés. Les deux attentats dans le métro de Moscou sont attribués à des groupes terroristes du Nord-Caucase. Si c'est le cas, cela met en lumière l'ampleur de l'échec du pouvoir. Plusieurs rapports pointent le désastre persistant sur fond de violences qui augmentent dans l'ensemble des républiques du sud de la Russie.
En quinze ans, la droiteberlusconienne, aujourd'hui rassemblée sous la bannière de Popolo della Libertà(Peuple de la Liberté), s’est progressivement imposée à tous lesniveaux politiques en Italie. De jeunes gens ambitieux y ont vu l'occasion d'une carrière politique rapide.
En quinze ans, la droite berlusconienne, rassemblée sous le Popolo della Libertà (Peuple de la Liberté), s’est imposée à tous les niveaux politiques en Italie. Seule la riche Toscane, refuge des intellectuels, résiste à la vague berlusconienne. Là-bas, personne ne dit voter pour le Cavaliere. Sauf que... Suite de l'enquête italienne de Mediapart.
En quinze ans, la droite berlusconienne, aujourd'hui rassemblée sous la bannière de Popolo della Libertà (Peuple de la Liberté), s’est progressivement imposée à tous les niveaux politiques en Italie. Pourquoi et comment? Aujourd'hui, voyage dans une Italie en chantier, traversée par des débats transcendant le clivage droite-gauche, où le règne du Cavaliere n'est pas si critiqué.
Une nouvelle vague de procès et de mises en cause de ses proches menace Silvio Berlusconi. Insubmersible, le président du Conseil jouit d'une popularité que lui envieraient la plupart des dirigeants européens. Quinze années de Berlusconi ont remodelé l'Italie. Et la gauche française devrait d'urgence en tirer les leçons.
La riche Toscane, refuge des intellectuels, résiste encore et toujours à la vague berlusconienne. Là-bas, personne ne dit voter pour le Cavaliere. Sauf que... Visite à Lucca qui s'est offerte au Cavaliere et à ses disciples malgré le poids de la tradition «rouge».
En quinze ans, la droiteberlusconienne s’est imposée à tous les niveaux politiques. Et la gauche italienne, qui a cru un instant pouvoir exercer à nouveau le pouvoir, a volé en éclats, victime de sa stratégie. Ce cas d'école doit interpeller la gauche française. Entretien avec Marc Lazar, historien spécialiste de l'Italie et chercheur très critique sur le communisme des deux côtés des Alpes.
Les 16 ministres des finances de l'eurogroupe, suivis mardi 16 février par le conseil Ecofin de l'UE, ont désigné le gouverneur de la Banque du Portugal Vitor Constancio, en remplacement du grec Lucas Papademos à la vice-présidence de la BCE. Trois scandales bancaires ont pourtant entaché la carrière de Constancio.
Les chefs d'Etat réunis jeudi à Bruxelles sont tombés d'accord pour aider la Grèce au bord de la faillite. A condition que celle-ci s'engage à «assainir» un peu plus ses finances. Mais le débat sur l'opportunité de prêts bilatéraux à Athènes semble être reporté au début de semaine prochaine. Dans un entretien à Mediapart, l'économiste et eurodéputé socialiste Liêm Hoang Ngoc plaide plutôt, de son côté, pour une intervention directe de la Banque centrale européenne, pour racheter des bons du Trésor. Et prend ses distances avec les discours alarmistes sur les déficits publics en Europe: «Les agences de notation et les marchés surévaluent les risques.»
Avec une obstination suicidaire, l'Europe empile les échecs. L'investiture, mardi 9 février, de la commission Barroso par le Parlement européen en est une nouvelle illustration. Le cauchemar mêlant bureaucratisme, incompétence, paralysie politique prend forme sous nos yeux. A tel point que l'administration Obama, excédée, a décidé de regarder ailleurs. Là où le monde tourne. Parti pris.