Des associations et syndicats s’inquiètent de l’article de la loi « sécurité globale » qui pénalise le squat et les occupations. Ils craignent que les militants et les plus précaires se retrouvent dans le viseur.
Depuis vingt ans, Bertrand Delanoë puis Anne Hidalgo ont fait du logement l’une de leurs priorités. Mais derrière le totem du logement social, la commune a vu ses marges de manœuvre se réduire et peine à exercer un réel contrôle sur les acteurs privés.
Alors que la capitale est envahie de bureaux, la Ville de Paris cherche à en convertir une partie en logements. Une tendance accentuée par la crise sanitaire et le développement du télétravail. Mais ces opérations restent coûteuses, marginales et soumises au bon vouloir des investisseurs.
Paris redevient le terrain de jeu de puissants investisseurs immobiliers attirés par la stabilité. Hausse brutale des loyers, travaux abusifs… Cas d’école avec le géant européen Akelius, craint à travers le monde.
Notre enquête menée dans seize pays européens lève le voile sur l’ampleur de la financiarisation du logement. La capitale française est l’un des principaux théâtres de l’affrontement auquel se livrent les investisseurs à coups de milliards d’euros.
Peut-on vouloir « réintroduire la nature en ville » et en même temps construire un « écoquartier » sur des jardins ouvriers et des terres maraîchères ? C’est le pari urbanistique risqué que tentent la ville franc-comtoise et sa maire écologiste.
Alors que la ministre du logement promet que la loi SRU qui encourage la construction de logements sociaux va être « pérennisée » et les sanctions durcies, la ville de Nice reste en deçà des objectifs. Sans être sanctionnée.
224 personnes doivent déménager de leur logement à Saint-Ouen pour céder la place au futur village olympique. Les conditions de départ de ces travailleurs migrants sont considérées comme « exemplaires » par la puissance publique. Pourtant, ils vont perdre leur mode de vie collectif. Et au moins 46 personnes restent sur le carreau.
Dans son rapport annuel, l’organisation pointe les conséquences dramatiques de la crise sanitaire et prédit une explosion des impayés comme des expulsions. Pour les plus fragiles, les effets risquent de se faire sentir longtemps.
Cette semaine marque le 20e anniversaire de la loi SRU qui impose 20 % de logements sociaux aux communes. S’il faut saluer la survie de cette mesure, il s’avère impossible d’ignorer ses limites, flagrantes en pleine crise sanitaire et sociale. Alors qu’un volet « logement social » était initialement prévu dans le projet de loi « séparatisme », il a sauté.
Pour desservir le futur Village des athlètes, un échangeur autoroutier doit être construit à proximité d’un groupe scolaire de 700 élèves à Saint-Denis. La justice vient de valider le projet, en dépit de l’aggravation de la pollution qu’il devrait causer, selon les nombreux documents analysés par Mediapart.
D’après nos informations, le suivi des sans-abri et des places d’hébergement disponibles est gravement perturbé, partout en France, depuis le 21 septembre et la mise en place d’un nouveau logiciel. Si l’exécutif dit ne pas encore mesurer l’impact engendré dans la prise en charge, les acteurs de terrain parlent d’un « chaos » et d’une « histoire de fous ».
Les impayés de loyers connaissent une hausse inquiétante, avec le risque d’engendrer une vague d’expulsions à moyen terme, s’inquiètent des associations.
L’économiste Pierre Concialdi, chercheur à l’Ires, publie une étude qui souligne la difficulté de nombreux ménages à payer leur loyer ou leur prêt, en raison de la chute de leurs revenus. Il en appelle à l’État pour mettre en place un moratoire sur leur paiement.
Candidat de la droite et du centre à la mairie de Saint-Denis, Houari Guermat est aussi multipropriétaire à Mantes-la-Jolie, où il cumule une dette de plus de 66 000 euros vis-à-vis de sa copropriété. Il a été plusieurs fois condamné par la justice. Il promet de rembourser.
Une série en trois volets sur le quartier d’Aligre, non loin de la place de la Bastille à Paris, avant les élections municipales. Premier épisode (sonore) sur le logement avec la participation du sociologue Bruno Cousin.