Il s’agit de l’un des plus importants squats destinés à héberger des migrants en France : le collège Maurice-Scève, à Lyon, qui abrite plus de 300 migrants venus de Guinée, de Côte d’Ivoire, de Gambie… Le lieu est menacé d’expulsion. Les organisateurs avaient rendez-vous au tribunal le 24 juillet. Le délibéré sera rendu le 24 septembre.
Six mois après la mort de huit personnes dans l’effondrement de deux immeubles à Marseille, la réponse des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur du drame, qui a révélé une profonde crise du logement. Paroles de délogés.
À Marseille, des demandeurs d’asile nigérians sont victimes depuis plusieurs mois d’agressions à l’arme blanche, menées selon eux par un groupe criminel nigérian. Ces attaques viennent se greffer au contexte social déjà explosif d’une copropriété des quartiers nord où ils ont trouvé refuge, faute de la mise à l’abri normalement prévue par la loi.
Yasmina, 15 mois, a été hospitalisée cinq jours à Marseille mi-décembre pour une pneumopathie. Malgré un certificat indiquant que l’état de son logement social dans les quartiers Nord de Marseille mettait en danger sa santé et celle de ses deux frères, il a fallu attendre cette hospitalisation pour qu’une proposition décente de relogement soit faite.
Deux associatifs, Kevin Vacher et Aïcha Mansouri, nous font partager leur combat contre l’habitat dégradé à Marseille. Le drame de la rue d’Aubagne a révélé une action publique défaillante depuis des années, et marquée par le « deux poids deux mesures ».
Un cinquième corps a été retrouvé mercredi, après l’effondrement de trois immeubles dans un quartier populaire du centre-ville de Marseille. Ce drame intervient alors que les programmes de rénovation urbaine sont sans cesse retardés.
Un squat historique de Dijon, en collaboration avec les associations, avait logé vendredi 24 août 80 migrants en réquisitionnant un immeuble déserté de l’armée. Expulsion mardi 28 août, comme si déjà la future loi Élan (évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) veillait au grain…
Dans le quartier Saint-Jacques, des habitants gitans se mobilisent pour empêcher le projet de rénovation urbaine de la mairie LR. Selon nos informations, le député local LREM leur a conseillé de « faire peur », seul un trouble à l’ordre public pouvant justifier une intervention du préfet dans le dossier.
Ricardo Robles, élu de gauche radicale à Lisbonne, a succombé aux charmes de la spéculation immobilière dont il était un pourfendeur attitré. Rien d'illégal au regard de la loi portugaise, mais un choix qui risque d'affecter l'image de son parti. Lundi, il a annoncé renoncer à ses fonctions de conseiller municipal.
Alors qu'Emmanuel Macron discourt ce mardi sur l'avenir des quartiers populaires, plongée dans le quartier HLM d'Air Bel, dans le 11e arrondissement de Marseille. En septembre 2017, un locataire est mort de la légionellose. Un précédent cas grave avait déjà eu lieu en 2011. Vivant depuis dans l’angoisse, les habitants demandent une étude sanitaire.
La loi Elan définit la vision gouvernementale de la politique du logement. Le rêve d’un « choc d’offre » s’appuie sur une confiance dans l’efficience du marché qui semble déconnectée de la réalité.
La Fondation Abbé-Pierre publie ce mardi son rapport annuel sur le mal-logement, dans lequel il exhorte le gouvernement d'Édouard Philippe à « mener une vraie politique sociale ».
Bien pratique pour le FN lorsqu’il s’agit de pointer du doigt les migrants, la question des sans-abri et, plus largement, celles du mal-logement et de l’hébergement d’urgence ont été très peu présentes dans les débats de la campagne. Avec des centaines de morts par an, il y a pourtant urgence.
Plusieurs familles en grande précarité occupaient une maison de retraite désaffectée du CHU de Bordeaux. Jeudi 16 février, la direction de l’hôpital a obtenu leur expulsion.
Depuis des mois, le 115 de la Veille sociale toulousaine est sur-saturé. Seul 1 appel sur 20 débouche sur un hébergement qui peut se résumer à une nuit d’hôtel. Tandis que la préfecture attend bien souvent d’être contrainte au rapport de force par les associations, le département vient d’être condamné par la justice. Du côté de la ville, on admet une carence historique.
Un nouveau mode de calcul prive des dizaines de milliers d'allocataires d'une partie, voire de la totalité de leur aide au logement. Au-delà d'un certain seuil, si le loyer est trop élevé, leurs aides deviennent dégressives. La logique ? Il faut réduire les APL, dont la hausse engendre une augmentation des loyers.