La romancière Amy Michael Homes imagine, dans son nouveau livre, un complot de militants et donateurs républicains pour renverser le gouvernement démocrate tout juste élu. Elle évoque pour Mediapart l’échéance de la prochaine élection américaine.
Dans « Rendre l’eau à la terre », le philosophe explique comment s’inspirer du castor pour restaurer nos rivières qui souffrent de la sécheresse. Il appelle de ses vœux une « alliance interespèces » capable d’aider à la régénération des milieux face au chaos climatique.
Le professeur au Collège de France étudie, dans son nouveau livre, les ressorts du consentement à l’anéantissement du territoire palestinien. Selon lui, « l’abîme moral le plus profond dans lequel le monde occidental soit tombé depuis la Seconde Guerre mondiale ».
Le philosophe Pierre Charbonnier publie « Vers l’écologie de guerre ». Il suggère qu’un réalignement prometteur s’esquisse entre la raison géopolitique des États et la raison climatique de l’humanité. Une thèse en forme de défi à la tradition libertaire du mouvement écolo.
Phénomène de librairie au Japon, l’ouvrage de l’économiste Kōhei Saitō « Moins ! La décroissance est une philosophie » vient d’être traduit en français. Une théorie qui s’appuie sur Marx pour défendre un rapport écologique au monde et le décoloniser.
Lieu incontournable de réflexion sur l’écologie, La Manufacture d’idées, dont Mediapart est partenaire, a choisi cette année d’inviter à « déplacer les imaginaires ». Troisième rencontre sur la « post-croissance » et les modèles économiques permettant de cesser de détruire nos écosystèmes.
Dans son dernier ouvrage « Les Nouveaux Serfs de l’économie », l’ancien ministre des finances grec Yánis Varoufákis défend l’idée que le capitalisme a laissé place au techno-féodalisme. Une forme de mise en garde contre de nouveaux modes de domination.
Lieu incontournable de réflexion sur l’écologie, La Manufacture d’idées, dont Mediapart est partenaire, a choisi cette année d’inviter à « déplacer les imaginaires ». Deuxième rencontre, sur la remise en cause de l’écologie dominante par les mouvements écoféministes et queers.
Lieu incontournable de réflexion sur l’écologie, La Manufacture d’idées, dont Mediapart est partenaire, a choisi cette année d’inviter à « déplacer les imaginaires ». Une première rencontre a porté sur la nécessité de décentrer notre regard sur l’écologie par les territoires ultramarins.
Le politiste Vincent Tiberj conteste l’idée d’une droitisation « par en bas » de la société. Il préfère pointer la responsabilité des élites médiatiques et politiques, sur fond de désaffiliation politique croissante des citoyens. Mais la gauche serait imprudente d’y voir un contre-récit rassurant.
Le philosophe Michel Feher publie « Producteurs et parasites ». Il y décrit la façon dont l’extrême droite propose une version morale et racialisée de la lutte des classes, selon une vision du monde qualifiée de « producériste ». Il éclaire ainsi les difficultés stratégiques de la gauche.
Le stoïcisme des Britanniques fait partie des clichés qui ont la vie si dure qu’eux-mêmes sont persuadés que ce fut, de tout temps, un de leurs traits de caractère. Mais en réalité, les émotions ont été un moteur de leur histoire.
Il existe un mythe tenace dans la société britannique selon lequel les personnes noires n’auraient véritablement commencé à s’établir au Royaume-Uni qu’après la Seconde Guerre mondiale. C’est effacer des milliers d’entre elles, dont certaines ont marqué l’histoire, et oublier l’esclavage.
La libération sexuelle a révélé des aspects de la vie privée autrefois cachés. Mais comme le dit l’adage, « l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence ». D’ailleurs, les historiens britanniques découvrent dans les archives plus de sexe qu’on ne pourrait le croire.
Si les droits des femmes sont de plus en plus reconnus et respectés au Royaume-Uni, l’histoire montre que cette progression n’a pas été linéaire. Le chemin a été sinueux, marqué par des avancées significatives et des reculs notables.
L’historienne Sandrine Lemaire est co-commissaire de l’exposition « Olympisme, une histoire du monde » au palais de la Porte-Dorée, à Paris. Elle replace cette « parenthèse enchantée » qu’ont semblé être les Jeux olympiques de Paris dans la longue histoire des olympiades, entre conflits géopolitiques, nationalisme et exploits sportifs.