Ce spécialiste des inégalités plaide pour une refonte des politiques à destination de la jeunesse, notamment pour aider les plus précaires. Il suggère la création d’une aide universelle, sans prendre en compte la situation familiale.
Le collectif Alerte Paca publie son nouveau rapport, « Chroniques de l’ultra-précarité en région Paca », qui documente le basculement de nouveaux publics dans la pauvreté. Il appelle à la création d’un Observatoire des grandes pauvretés à l’échelle locale.
Le gouvernement vient d’annoncer la hausse de 100 euros du chèque énergie pour permettre à six millions de foyers modestes de payer leurs factures de gaz ou d’électricité. Un coup de pouce bienvenu, mais insuffisant pour les foyers les plus modestes.
Ces derniers jours, plusieurs histoires ont enflammé les médias, stigmatisant à chaque fois des personnes pauvres accusées de mal gérer leur argent ou de frauder. Pour les sociologues Vincent Dubois et Denis Colombi, ces affirmations reposent sur des fantasmes mais sont ressuscitées à intervalles réguliers pour des raisons politiques.
Dans un ouvrage collectif, le sociologue Choukri Ben Ayed interroge avec une vingtaine de contributeurs le manque de volontarisme des institutions de l’Éducation nationale pour lutter contre la pauvreté.
Dans son nouveau rapport, publié mercredi soir, l’Observatoire des inégalités ne s’attarde pas sur la crise, dont on ne mesure pas encore les effets avec précision. Il dresse en revanche un portrait des inégalités et de la pauvreté sur le temps long. Et présage que le pire est à venir.
L’Insee dénombre environ deux millions de personnes vivant dans la grande pauvreté en France en 2018. La majorité vivent dans un logement ordinaire, ont de très faibles revenus et se privent de tout. L’institut souligne la répartition territoriale inégalitaire de la pauvreté et les difficultés à en sortir.
L’Insee publie une vision élargie de la redistribution en France, en intégrant les services publics et les effets des transferts dans les domaines de la santé et de l’éducation. Les résultats montrent un effet considérable de l’État social sur les inégalités.
Dans un rapport remis mercredi au premier ministre, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté documente l’évolution de la pauvreté depuis le début de la crise sanitaire et alerte sur la nécessité d’agir pour prévenir les conséquences à long terme de la situation.
L’épidémie a fragilisé les plus pauvres. Plus que jamais, la question alimentaire se retrouve au centre des préoccupations. Mais les associations essaient de ne pas sacrifier la qualité en proposant aux bénéficiaires des produits frais et sains.
Le groupe majoritaire LREM est revenu lors d’un débat à l’Assemblée nationale sur l’action de l’État à destination des plus précaires. Dénonçant des mesures rustines, les députés de l’opposition ont notamment réclamé l’extension du RSA au moins de 25 ans.
À Bobigny, les plus modestes ont dû gérer une semaine d’école à la maison et deux semaines de vacances. Pour beaucoup, ces moments ont rimé avec ennui. Les centres de loisirs, les maisons de quartier sont fermés. Reste le parc. Reportage.
Le sociologue Vincent Dubois dissèque dans un livre les pratiques des organismes de l’État, des politiques et de la presse pour contrôler ceux qu’ils appellent « les assistés ». En réalité, ce sont les plus précaires qui subissent le plus grand nombre de contrôles de plus en plus intrusifs, menés au nom de la lutte contre la fraude.
Le couperet vient de tomber. ATD Quart Monde ne siégera plus au Conseil économique, social et environnemental (CESE) en mai. Dans un entretien avec Mediapart, sa présidente, Marie-Aleth Grard, demande au gouvernement de revenir sur sa décision.
Alors que la France n’est pas encore au bout de la crise du Covid-19, un constat s’impose : si la société entière souffre, les riches, eux, se portent bien. Dès lors, la question de leur contribution se pose comme une évidence.
Tous les soirs, porte de la Chapelle, au nord de Paris, le collectif citoyen solidaire Gbesoin2 fournit des plats chauds, des boissons, des vêtements… Mais le couvre-feu perturbe aussi bien la collecte que la distribution.