Police

Un fils tué, son cousin éborgné : à Marseille, une famille brisée par les armes de la police 

Police — Reportage

Abdelkarim, 22 ans, et Mohamed, 27 ans, étaient cousins germains. En deux nuits d’émeutes, l’un a perdu un œil et l’autre est mort. De forts soupçons pèsent sur les LBD utilisés par la police pour « rétablir l’ordre » après le décès de Nahel. D'après les informations de Mediapart et de « Libération », deux enquêtes sont désormais ouvertes. 

À Rouen, la plainte contre un manifestant se retourne contre un policier

Police — Enquête

D’abord poursuivi pour de supposées violences contre les forces de police lors d’une manifestation en février 2020, un homme a finalement été innocenté grâce à une vidéo amateur. C’est un policier qui devra répondre fin août de violences aggravées contre ce manifestant devant le tribunal correctionnel.  

Des policiers soupçonnés de violences applaudis : la haie du déshonneur

Police — Parti pris

Des policiers sont venus acclamer ce jeudi à Marseille leurs collègues soupçonnés d’avoir blessé au LBD, tabassé et laissé pour mort un jeune de 22 ans. Plus qu’un crachat au visage de la victime, cette scène illustre le sentiment d’impunité toujours plus grand qui est le leur.

Mehdi, 21 ans, éborgné par un tir policier à Saint-Denis : une enquête confiée à l’IGPN

Police — Enquête

Après avoir été éborgné par un tir policier de LBD le 29 juin, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, Mehdi vient de déposer plainte. Le parquet de Bobigny indique à Mediapart avoir ouvert ce jeudi une enquête préliminaire et saisi l’Inspection générale de la police nationale.

Mehdi, 21 ans, éborgné par un tir policier : à Saint-Denis, les larmes et la colère d’un père

Police — Enquête

Le 29 juin dernier, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, la vie de Mehdi a basculé. Alors qu’il s’apprête à porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale, son père témoigne : « Est-ce normal de perdre un œil pour des jeunes qui ont manifesté leur colère contre l’injustice et les violences policières ? »

Hedi, 22 ans, « laissé pour mort » après avoir croisé la BAC à Marseille

Police

Dans la nuit du 1er au 2 juillet, le jeune homme a été touché par un tir de LBD qui lui a causé un grave traumatisme crânien. Il dit aussi avoir été « tabassé », avec plus de 60 jours d’arrêt de travail à la clef. Quatre policiers ont été mis en examen vendredi, et l'un d'entre eux incarcéré.

Adolescents renversés à scooter : comment la version des policiers a été balayée

Police

Après la course-poursuite qui s’est soldée par un grave accident en avril, les policiers ont d’abord nié tout contact avec le scooter. Face aux témoignages concordants et au revirement d’une collègue, le conducteur reconnaît finalement un choc involontaire, d’après les éléments de l’enquête consultés par Mediapart et StreetPress. 

Des policiers renvoyés devant une cour criminelle pour des violences aggravées et de faux procès-verbaux

Police — Enquête

Cinq policiers d’une compagnie de Saint-Denis, la CSI 93, ont été renvoyés devant la cour criminelle de Bobigny pour avoir, lors de son interpellation, tabassé un jeune et avoir occulté ces violences en rédigeant de faux procès-verbaux. Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. « Une décision courageuse qui devrait être la règle », commente l’avocat de la victime, Me Yassine Bouzrou.

« Il n’y a pas de racisme dans la police », selon le préfet de police de Paris. Vraiment ?

Police — Vidéo

En plus de nier les violences policières et le racisme systémique, le préfet de police de Paris assure désormais « qu’il n’ y a pas de racisme dans la police ». Les faits démentent clairement cette affirmation.

Mort de Nahel : chronique d’un drame annoncé

Police

Au moment de l’adoption, sous pression des policiers, de la loi de 2017 modifiant les conditions d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, le Défenseur des droits et la société civile avaient alerté sur l’inévitable explosion du nombre de victimes à venir.

« Pourquoi personne n’en parle ? » : 15 jours avant Nahel, Alhoussein, 19 ans, a été tué par la police à Angoulême

Police — Reportage

Dans une indifférence quasi générale, ce jeune Guinéen de 19 ans a été tué par un policier le 14 juin dernier alors qu’il partait travailler. Ses proches, qui ont déposé plainte, remettent en cause la version policière et demandent « justice pour lui et pour Nahel ».

Mort de Nahel : « Ils sont rattrapés par le réel »

À l’air libre — Vidéo

Ali Rabeh, maire de Trappes, et Amal Bentounsi, fondatrice du collectif Urgence, notre police assassine, reviennent dans « À l’air libre » sur la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier à Nanterre, et les révoltes qui ont suivi dans de nombreuses villes de France.

Michel Zecler : « J’imagine la peur qu’a dû ressentir ce garçon de 17 ans avant de mourir »

Police — Entretien

Tabassé en novembre 2020 par trois policiers alors qu’il rentrait dans son studio de musique parisien, le producteur Michel Zecler réagit, auprès de Mediapart, à la mort de Nahel sous le tir d’un policier.

Nahel : pour les services de renseignement, le danger vient de l’ultragauche et Mbappé

Police

Dans une note consacrée aux réactions dans les « quartiers sensibles » après le meurtre de Nahel, le Renseignement territorial souligne les prétendus risques générés par de simples appels à manifester. Même les commentaires publics d’Omar Sy et de l’attaquant du PSG sont cités.

La police tue deux fois plus que dans les années 2010

Police — Note de veille

Le seul décompte indépendant des décès causés par l’action des forces de l’ordre, tenu à jour par le site d’information Basta ! depuis dix ans, recense « deux fois plus de décès depuis 2020 que la moyenne observée dans la décennie précédente ». Notamment par arme à feu.

« Refus d’obtempérer » : l’alarmante augmentation des tirs policiers mortels

Police — Analyse

La mort de Nahel s’inscrit dans une longue série de décès depuis l’entrée en vigueur en 2017 d’un article de loi  permettant un usage facilité des armes à feu pour les forces de l’ordre. Rien qu’en 2022, 13 personnes ont été tuées par des tirs de la police française sur leurs véhicules.