Foued, 22 ans, a passé plus de quatre ans en prison. La cour d’assises des mineurs de Paris l’a acquitté le 18 avril, l’innocentant de toute participation aux violences commises à l’encontre des policiers, le 8 octobre 2016, à Viry-Châtillon. En liberté depuis deux jours, il raconte à Mediapart ce qu’il a vécu.
Un ancien juge britannique rend publique, ce mercredi 7 avril, une enquête consacrée au rôle joué par le régime d’Abou Dhabi dans les coulisses de l’institution mondiale de la police.
Lors d’un contrôle d’identité à Bobigny, des policiers ont fait usage de pistolets à impulsion électrique sans raison apparente. Des vidéos révèlent la violence de leur intervention et mettent en lumière les incohérences du procès-verbal. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire, confiée à l’IGPN.
Un lycéen strasbourgeois faisait les soldes en centre-ville, le samedi 12 janvier 2019, jour de manifestation des « gilets jaunes », quand il a été touché et grièvement blessé à la mâchoire. Le montant de l’indemnisation qui lui sera versée doit encore être fixé.
Faute d’avoir pu identifier les policiers qui ont fracassé le crâne d’une jeune femme de 19 ans, en décembre 2018, le juge d’instruction a dû rendre un non-lieu. L’avocat de Maria demande la réouverture de l’enquête, à la faveur d’un nouveau témoignage.
Gravement blessé à la tête lors d’une intervention de police à Calais, le 11 novembre 2020, Bhrane G. a passé deux mois à l’hôpital. Ce demandeur d’asile érythréen a déposé plainte et va saisir le tribunal administratif. Une enquête est ouverte.
À l’occasion et en parallèle du «Beauvau de la sécurité», Mediapart se penche sur les chantiers de transformation de l’institution policière. Après les relations police-population, deuxième volet de notre série : repenser la formation des policiers, au moment du recrutement et tout au long de leur carrière.
Depuis une semaine, l’extrême droite propage une interprétation complotiste de la vidéo de Loopsider montrant Michel Zecler agressé par trois policiers. Promue par l’avocat Gilles-William Goldnadel, cette théorie ne repose que sur des mensonges et de la diffamation.
À l’occasion du Beauvau de la sécurité, critiqué pour son entre-soi, Mediapart se penche sur les chantiers de transformation de l’institution policière. Pour améliorer la confiance des citoyens, des propositions existent, comme le montre le premier volet de notre série.
Le policier filmé samedi 30 janvier en train de matraquer violemment un manifestant à Paris n’est autre que le commissaire divisionnaire Paul-Antoine Tomi, le frère du « parrain des parrains » corse Michel Tomi. Son avocat plaide un usage légitime de la force.
Le 21 novembre, un Guadeloupéen de 67 ans a été admis en « détresse respiratoire » et état de « tétraplégie » aux urgences de Pointe-à-Pitre. Après son décès, une enquête judiciaire est ouverte « contre X » pour « homicide involontaire ».
Le 21 novembre, Mohammed N. a été blessé par un projectile de LBD, à Tourcoing. Il affirme que les policiers l’ont délibérément visé, puis menacé alors qu’il voulait se rendre à l’hôpital. Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une judiciaire, l’autre administrative.
Trois des neuf jeunes artistes présents dans le studio du producteur lorsqu’il a été tabassé par des policiers ont accepté de se confier à Mediapart. Ils reviennent sur les coups et les insultes dont eux aussi ont été victimes. Certains ont déposé plainte auprès de l’IGPN.
Ce vendredi, un conseil de discipline a demandé l’exclusion temporaire de Ludovic F., un agent administratif du ministère de l’intérieur ayant contribué à révéler un conflit d’intérêts dans cette enquête pour violences policières. Il appartient désormais au ministre de trancher.
Arrêté par la police dans la nuit du 1er janvier 2012, à Clermont-Ferrand, ce trentenaire est décédé après plusieurs jours de coma. Sa famille dénonce « l’inaction » des juges d’instruction et porte plainte contre l’auteur d’une expertise médicale « orientée ».
Mediapart a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale ». Notre enquête démontre le caractère illicite de plusieurs dizaines de charges policières effectuées ce jour-là et documente les arrestations arbitraires de manifestants, les coups portés sans raisons et la communication mensongère de Gérald Darmanin, notamment au regard du bilan judiciaire.