Malgré plusieurs plaintes et accusations d’actes de torture, Ahmed Nasser al-Raisi, inspecteur général de la police des Émirats arabes unis, a été élu président de l’organisation mondiale de police ce jeudi 25 novembre, à Istanbul. Un vote qui assoit l’influence démesurée d’Abou Dhabi sur l’institution.
Un homme de 30 ans a été violemment interpellé en septembre dans sa cour à Paris. Alors que les policiers l’accusent d’outrage et rébellion, l’IGPN est saisie. Des témoignages et vidéos récupérées par Mediapart contredisent la version de la préfecture.
Pour apaiser les tensions dans le quartier des Tarterêts, début septembre, le commissaire de Corbeil-Essonnes a pris la parole lors d’une réunion publique et présenté ses excuses à une mère de famille qui avait été gazée par un policier. Depuis, il est déchargé d’une partie de ses fonctions et poussé vers la sortie.
Près de deux ans et demi après la mort de Steve Maia Caniço à la suite d’une intervention de police au bord de la Loire, le préfet Claude d’Harcourt a été mis en examen pour homicide involontaire. Son directeur de cabinet et le commissaire chargé des opérations l’ont été avant lui.
Le parquet de Lyon vient de demander le renvoi devant le tribunal correctionnel du commissaire divisionnaire Rabah Souchi, chargé des opérations de maintien de l'ordre le 23 mars 2019 à Nice. Il doit répondre du délit de complicité de violences volontaires, ayant ordonné une charge « disproportionnée » blessant grièvement la militante pacifiste.
Pour répondre aux revendications des syndicats de police, le projet de loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » crée une nouvelle infraction protégeant certaines professions et aggravant les peines encourues.
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté insiste sur la « saleté innommable » des lieux visités, « les plus médiocres des locaux administratifs ». Il enjoint au gouvernement de mettre en place « une politique globale de réhabilitation ».
Sur la seule foi d’un courrier de Didier Lallement, et sans mener d’enquête, le parquet de Paris a classé sans suite la plainte déposée par 26 manifestants contre la loi Sécurité globale arrêtés le 12 décembre 2020. Ils dénonçaient le caractère « arbitraire » de leurs gardes à vue.
Dans un exercice mêlant autosatisfaction et soutien ardent aux forces de l’ordre, le président de la République a promis des décisions « radicales » dont la teneur concrète se fait attendre.
Alors que la garde à vue des policiers ayant fait feu sur deux personnes à Stains a été levée, l’avocat de la famille d’une des victimes demande le dépaysement du dossier, « le tribunal de Bobigny n’étant pas apte à traiter des violences policières ».
Deux policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Stains ont grièvement blessé par balles un conducteur et sa passagère lors d’un contrôle opéré dans la nuit de dimanche à lundi. Une enquête a été confiée à l’IGPN, la police des polices.
La clé d’étranglement a été officiellement interdite le 30 juillet. Mais une pratique similaire, la « prise arrière », conseillée depuis juin 2020 , n’a pas fait l’objet, à ce jour, d’interdiction.
Dans un courrier adressé à la famille du livreur, le ministre de l’intérieur justifie l’absence de suspension des policiers mis en cause dans son décès. Malgré les premiers éléments de l’enquête accablants pour les fonctionnaires.
Plus de deux ans après la mort de Steve Maia Caniço, à la suite d’une intervention de police au bord de la Loire, le commissaire Grégoire Chassaing, qui en était chargé, a été mis en examen pour « homicide involontaire ».
Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire visant des policiers à la suite de violences commises, le 8 juin, à l’encontre de familles réunies pour une veillée funéraire. Vingt habitants ont déposé plainte pour « violences volontaires » et « mise en danger de la vie d’autrui ».
Un millier de personnes ont défilé samedi, à l’appel du collectif « Vérité pour Adama », afin de rendre hommage au jeune homme tué en 2016 à la suite de son interpellation par des gendarmes. Et pour dénoncer, derrière Assa Traoré, « un déni de justice ».