Mediapart révèle que des policiers chargés de l’enquête sur l’agression de leurs collègues ont déformé, en rédigeant leurs procès-verbaux, les propos de leur témoin principal, jusqu’à lui faire dire l’opposé de ce qu’il avait déclaré.
Près de deux ans après la mort de Steve Maia Caniço à la suite d’une intervention de police au bord de la Loire, le commissaire Grégoire Chassaing, qui en avait la charge, a été affecté au poste de numéro deux de la sécurité publique à Clermont-Ferrand. L’instruction pour homicide involontaire est toujours en cours.
Cinq ans avant l’attentat de Rambouillet, un couple de fonctionnaires était assassiné à Magnanville. Mediapart retrace la nuit d’horreur vécue par les policiers et les conséquences profondes que cela a eues sur leurs vies professionnelles et privées.
Filtrage à l’entrée, vidéosurveillance, appels à la vigilance des fonctionnaires… Depuis les attentats de 2015, de gros efforts ont été faits pour renforcer la protection des locaux de police et de gendarmerie. Sans oublier qu’ils sont destinés à l’accueil du public.
Après la reconnaissance, mardi, de la culpabilité de l’agent de police blanc Derek Chauvin dans la mort de George Floyd, les militants de Black Lives Matter à Minneapolis, épicentre de la lutte contre les violences policières, appellent à maintenir la pression.
Alors que le verdict prononcé en appel par la cour d’assises de Paris, le 18 avril, a suscité des réactions outragées, Mediapart révèle qu’en garde à vue, les policiers ont tronqué des pans entiers des propos de prévenus et ont fait pression pour que soient mis en cause des jeunes du quartier.
Foued, 22 ans, a passé plus de quatre ans en prison. La cour d’assises des mineurs de Paris l’a acquitté le 18 avril, l’innocentant de toute participation aux violences commises à l’encontre des policiers, le 8 octobre 2016, à Viry-Châtillon. En liberté depuis deux jours, il raconte à Mediapart ce qu’il a vécu.
Un ancien juge britannique rend publique, ce mercredi 7 avril, une enquête consacrée au rôle joué par le régime d’Abou Dhabi dans les coulisses de l’institution mondiale de la police.
Lors d’un contrôle d’identité à Bobigny, des policiers ont fait usage de pistolets à impulsion électrique sans raison apparente. Des vidéos révèlent la violence de leur intervention et mettent en lumière les incohérences du procès-verbal. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire, confiée à l’IGPN.
Un lycéen strasbourgeois faisait les soldes en centre-ville, le samedi 12 janvier 2019, jour de manifestation des « gilets jaunes », quand il a été touché et grièvement blessé à la mâchoire. Le montant de l’indemnisation qui lui sera versée doit encore être fixé.
Faute d’avoir pu identifier les policiers qui ont fracassé le crâne d’une jeune femme de 19 ans, en décembre 2018, le juge d’instruction a dû rendre un non-lieu. L’avocat de Maria demande la réouverture de l’enquête, à la faveur d’un nouveau témoignage.
Gravement blessé à la tête lors d’une intervention de police à Calais, le 11 novembre 2020, Bhrane G. a passé deux mois à l’hôpital. Ce demandeur d’asile érythréen a déposé plainte et va saisir le tribunal administratif. Une enquête est ouverte.
À l’occasion et en parallèle du «Beauvau de la sécurité», Mediapart se penche sur les chantiers de transformation de l’institution policière. Après les relations police-population, deuxième volet de notre série : repenser la formation des policiers, au moment du recrutement et tout au long de leur carrière.
Depuis une semaine, l’extrême droite propage une interprétation complotiste de la vidéo de Loopsider montrant Michel Zecler agressé par trois policiers. Promue par l’avocat Gilles-William Goldnadel, cette théorie ne repose que sur des mensonges et de la diffamation.
À l’occasion du Beauvau de la sécurité, critiqué pour son entre-soi, Mediapart se penche sur les chantiers de transformation de l’institution policière. Pour améliorer la confiance des citoyens, des propositions existent, comme le montre le premier volet de notre série.
Le policier filmé samedi 30 janvier en train de matraquer violemment un manifestant à Paris n’est autre que le commissaire divisionnaire Paul-Antoine Tomi, le frère du « parrain des parrains » corse Michel Tomi. Son avocat plaide un usage légitime de la force.