Politique économique

Le plan d’austérité sera plus violent que prévu

Politique économique

Dans un climat social dégradé à cause de la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy attend le mois de juillet pour annoncer le détail du plan d'austérité. Il sera violent, d'autant que la reprise sera moins forte que prévu en 2011. «Il va falloir en faire plus que ce que pensent tous les ministres!», prévient Christine Lagarde.

Minc, Attali, même combat!

Politique économique

Jacques Attali réunit de nouveau la Commission qu'il préside, pour préparer le programme économique de Nicolas Sarkozy de 2012. Comme l'avait fait Alain Minc en 1995 pour Edouard Balladur.

2010, une année de grave insécurité sociale

Politique économique — Parti pris

Cette année, le chômage va atteindre des sommets ; le pouvoir d'achat va probablement baisser ; la pauvreté va gagner du terrain. Alors que Nicolas Sarkozy a annoncé, lundi soir, contre toutes les prévisions statistiques, une baisse prochaine du chômage, Mediapart fait une radiographie du modèle social français qui, en réalité, est en miettes. Parti pris.

Convertir l’Ile-de-France à l’écologie pourrait créer 164.000 emplois, plaide Europe Ecologie

Politique économique

Europe Ecologie a dévoilé, jeudi 21 janvier, les résultats d'une étude, selon laquelle réduire le CO2 en Ile-de-France pourrait créer jusqu'à 164.000 emplois dans l'Hexagone en 2020.

Le contre-projet fiscal du centriste Jean Arthuis

Politique économique — Entretien

C'est un diagnostic sévère de la politique économique de Nicolas Sarkozy que dresse Jean Arthuis, le président (Alliance centriste) de la commission des finances du Sénat dans un entretien en vidéo avec Mediapart. L'ancien ministre des finances s'inquiète d'une « explosion des déficits publics », qui va encore être aggravée par le grand emprunt, dont Nicolas Sarkozy va annoncer lundi le détail. Il dresse aussi un réquisitoire contre la politique fiscale. Parlant du bouclier fiscal, il fait son autocritique : « Nous nous sommes tiré une balle dans le pied. » Il plaide pour un véritable contre-projet fiscal.

La plus calamiteuse des politiques économiques

Politique économique — Parti pris

Jamais l'économie française n'a connu de turbulences aussi fortes depuis l'après-guerre, du fait d'une crise planétaire historique ; mais jamais non plus, politique économique n'a semblé aussi inappropriée pour conjurer ces dangers. Parti pris.

Les douze recommandations de la commission Stiglitz pour mesurer notre bien-être

Politique économique

Roulement de tambours, lundi 14 septembre à Paris: la Commission présidée par le Nobel américain Joseph Stiglitz pour repenser les mesures de la croissance, dévoilera les 291 pages de son rapport, après 17 mois de travaux mouvementés. Mediapart publie les douze recommandations des experts pour en finir avec l'hégémonie du PIB.

Les banques centrales seront impuissantes face à un tsunami d’inflation budgétaire

Politique économique — Analyse

Ce ne serait pas la déflation qui menace l'économie mondiale, en dépit d'une baisse des prix en trompe-l'œil et temporaire, mais bien un retour de l'inflation galopante des années 70, voire pire. Une inflation non pas monétaire mais budgétaire, fabriquée par l'explosion de la dette publique sous l'effet des politiques de sauvetage des banques et des tentatives de relance de l'activité. Les banques centrales, particulièrement la Fed américaine, seront impuissantes face à un mécanisme adossé à un concept récent et controversé, «la théorie budgétaire du niveau des prix». Pas vraiment simple mais d'un intérêt majeur pour tenter de comprendre l'avenir. Analyse.

Pourquoi la politique monétaire pédale dans le vide

Politique économique — Analyse

Aux Etats-Unis et en Europe, comme hier au Japon, la politique monétaire pédale dans le vide. En dépit d'un abandon de tous les principes de l'orthodoxie, la contraction du crédit alimente la récession économique. Les banques centrales payent aujourd'hui leur refus de prévenir la formation des bulles spéculatives. Pourtant, la BCE demande aujourd'hui le pouvoir de le faire en surveillant directement les principales banques. Les banquiers centraux ont-ils mérité ces nouvelles prérogatives?

Nouveau monde, nouveau capitalisme: ce que la crise leur a appris

Politique économique

Après le sommet des vingt plus grandes puissances qui s'est tenu à Washington en novembre dernier et avant celui qui aura lieu à Londres en avril prochain, la France accueille les 8 et 9 janvier un colloque afin de réfléchir sur la crise et apporter des réponses. Des prix Nobel, des experts, des ministres, tous adeptes de l'économie de marché régulée, se retrouvent donc à Paris, avec Tony Blair en monsieur Loyal et Angela Merkel en invitée de clôture. Entretien vidéo avec l'organisateur de la manifestation, Eric Besson, pour encore quelques jours peut-être, secrétaire d'Etat à la prospective.

Le «consensus de Washington» a bien fonctionné... pour Washington et Wall Street

Politique économique — Analyse

La mondialisation financière a profité, jusqu'à la crise financière mondiale, avant tout aux Etats-Unis et beaucoup moins aux pays émergents ou en développement que le «consensus de Washington» devait aider. Un nouveau modèle d'analyse économique montre que les Etats-Unis portent une responsabilité majeure dans la formation des déséquilibres globaux. Et derrière ces équations mathématiques, il y a des conclusions politiques importantes à tirer.

Récession en France: les trois erreurs du président

Politique économique — Analyse

La «Note de conjoncture» que l'Insee publie ce vendredi 19 décembre dessine un scénario économique plus sombre que ne l'admet le gouvernement. Elle atteste que la France entre dans une brutale récession, avec un recul de l'activité qui pourrait atteindre -1,1% à la fin du mois de juin. En creux, le document permet de cerner trois erreurs de la politique économique française: une très mauvaise appréciation, délibérée ou non, de la dépression; l'absence de toute mesure véritable pour soutenir la demande intérieure; et une politique sociale qui accélère la crise au lieu de l'amortir. Le chômage devrait fortement augmenter au premier semestre 2009.

0 % ! La FED tire sa dernière cartouche sur les taux

Politique économique

En décidant de ramener ses taux directeurs entre 0 et 0,25%, la FED a utilisé son ultime arme monétaire "classique". Ce choix, dicté par un effondrement de l'économie américaine beaucoup plus rapide et profond que prévu, risque cependant de ne pas suffire. Le marché du crédit n'est toujours pas reparti, et la banque centrale envisage désormais d'utiliser des mesures «non conventionnelles». Le nouveau prix Nobel de l'économie, Paul Krugman, n'exclut pas qu'il faille recourir à «une nationalisation d'une partie significative du système financier» pour restaurer l'accès au crédit.

Déflation : attention au contresens

Politique économique — Parti pris

Des baisses soudaines de l'indice des prix à la consommation, aux Etats-Unis et en Europe, conduisent des experts à évoquer le "spectre de la déflation" en invoquant le précédent japonais. C'est aller bien vite en besogne, certains d'entre étant coutumiers du fait. Attention au contresens.

Un plan, des plans: le monde parle de relance économique

Politique économique

Grande-Bretagne, Union européenne, Etats-Unis: les gouvernements ont discuté, lundi 24 novembre, de plans de relance face à la crise. Chacun avance ses recettes, et, une fois encore, le Britannique Gordon Brown se montre le plus novateur. Il prend tout le monde de vitesse en adoptant un dispositif inédit: une baisse spectaculaire de la TVA. Décryptage des trois projets occidentaux de soutien à l'économie. Lire aussi: Déflation: attention au contresens, le parti pris de Philippe Riès

Livret A : les mauvaises justifications de la baisse

Politique économique — Parti pris

Le gouvernement assure qu'il n'est pas responsable de la très forte baisse de la rémunération du Livret A qui se profile pour février prochain. Mais l'argument est de mauvaise foi: la formule d'indexation automatique est toujours respectée quand elle joue à la baisse, pas quand elle pousse à la hausse. De surcroît, en ces temps de tempête financière, Nicolas Sarkozy a des égards pour les grandes banques qu'il ne manifeste pas pour les petits épargnants. Parti pris.