Un club patronal, l'institut Montaigne, s'est associé au quotidien Les Echos pour produire un chiffrage des propositions des candidats. Les présupposés idéologiques, l'absence de garantie sur l'impartialité des calculs ou encore le secret gardé sur l'identité des «chiffreurs» jettent la suspicion sur ce projet.
Jacques Attali a essayé de convaincre les membres de la Commission qui porte son nom de prendre position pour une «véritable union nationale» afin de poursuivre la politique d'austérité. Sans succès! La droite lui reproche d'agir sans mandat. Et François Hollande est embarrassé par ce compagnonnage.
Anticipation du passage à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite; relèvement de nombreux impôts, et pas seulement de la TVA; gel des prestations sociales: c'est un plan d'austérité beaucoup plus important que prévu que François Fillon a présenté lundi, portant sur 18,6 milliards d'euros. Pour les financer, les Français devront accepter de travailler plus et plus longtemps. Décryptage.
Jacques Attali a tenté de réunir, mercredi, la commission qui porte son nom. Echec! Les plus libéraux ont flairé une manœuvre en faveur de François Hollande et ont boycotté le rendez-vous. Les experts de gauche savent qu'ils ont tout à perdre à s'y afficher. Résultat: l'essayiste multicartes s'est brouillé avec la Sarkozie sans se faire pardonner par la gauche.
Le débat sur France-2 entre les candidats aux primaires socialistes n'a pas donné lieu à une vraie confrontation sur la politique économique et sociale.
Sauf énorme surprise, la BCE décidera jeudi 7 avril une hausse de son taux directeur, la première depuis qu'il a été abaissé à un plus bas historique de un pour cent en mai 2009, dans la foulée de la tempête financière de l'automne 2008. Et la première d'une série de relèvements, selon toute vraisemblance.
La Banque de France a réuni à Paris, avant le G-20, les dirigeants des principales banques centrales afin d'examiner le lien entre les «déséquilibres globaux» et l'instabilité financière, illustré par la crise financière globale. Etat des lieux et des connaissances pas rassurant du tout.
Un monde scindé entre les marchés émergents sur lesquels les politiques de relance produisent de la croissance, et les vieilles démocraties dans lesquelles l'austérité n'annonce rien de bon : tel est le tableau que le professeur Joseph Stiglitz dresse de l'état de l'économie en ce début d'année. Entretien vidéo en VO (anglais) et écrit en VF.
La Réserve fédérale des Etats-Unis a plongé de nouveau mercredi 3 novembre dans les eaux de l'assouplissement quantitatif. Cette fuite en avant sanctionne l'échec relatif de la relance budgétaire keynésienne et un curieux aveuglement dans le diagnostic de la crise.
Une étude de la BRI, la banque des banques centrales, juge que le processus de désendettement du secteur privé, après une crise bancaire due à un excès de création de crédit, n'est pas incompatible avec un rebond de la croissance.
La volonté de Nicolas Sarkozy de ne toucher ni à la fiscalité, ni au bouclier fiscal conduit à un immense bricolage budgétaire en vue du projet de loi de finances 2011.
La reprise économique a des ratés, notamment aux Etats-Unis. Faut-il plus de relance budgétaire ou assainir les finances publiques pour rassurer les contribuables et les marchés? La prise de position du président de la BCE n'est pas anecdotique.
Jacques Attali réunit de nouveau la Commission qu'il préside, pour préparer le programme économique de Nicolas Sarkozy de 2012. Comme l'avait fait Alain Minc en 1995 pour Edouard Balladur.
Cette année, le chômage va atteindre des sommets ; le pouvoir d'achat va probablement baisser ; la pauvreté va gagner du terrain. Alors que Nicolas Sarkozy a annoncé, lundi soir, contre toutes les prévisions statistiques, une baisse prochaine du chômage, Mediapart fait une radiographie du modèle social français qui, en réalité, est en miettes. Parti pris.
Europe Ecologie a dévoilé, jeudi 21 janvier, les résultats d'une étude, selon laquelle réduire le CO2 en Ile-de-France pourrait créer jusqu'à 164.000 emplois dans l'Hexagone en 2020.
C'est un diagnostic sévère de la politique économique de Nicolas Sarkozy que dresse Jean Arthuis, le président (Alliance centriste) de la commission des finances du Sénat dans un entretien en vidéo avec Mediapart. L'ancien ministre des finances s'inquiète d'une « explosion des déficits publics », qui va encore être aggravée par le grand emprunt, dont Nicolas Sarkozy va annoncer lundi le détail. Il dresse aussi un réquisitoire contre la politique fiscale. Parlant du bouclier fiscal, il fait son autocritique : « Nous nous sommes tiré une balle dans le pied. » Il plaide pour un véritable contre-projet fiscal.