Le maire socialiste de la ville, Alain Claeys, a accepté la cession de l’ancien théâtre municipal au prix de 510 000 euros, soit moins de 200 euros le mètre carré. La vente réalisée de gré à gré se fait au bénéfice d’un promoteur local, avec de confortables plus-values à la clé. Une association demande l’annulation de la vente.
Le directeur du Trésor, Ramon Fernandez, est sur la sellette. Homme tout-puissant au ministère des finances, il avait été nommé par l'ancien président Nicolas Sarkozy. Devenu indispensable au socialiste Pierre Moscovici, il a pesé sur tous les choix économiques.
Alors que le gouvernement prépare un budget, pour 2014, qui prévoit la réduction de 15 milliards d'euros de dépenses publiques, ainsi qu'une hausse de la TVA au 1er janvier 2014, le parti de gauche a proposé un contre-budget qui se veut l'antithèse des « politiques austéritaires ».
Au PS, l'aile gauche n'est plus la seule à contester les choix budgétaires du gouvernement. Des piliers de sa politique, comme le crédit d'impôt de 20 milliards pour les entreprises ou la compensation par le gouvernement des hausses de cotisation patronales dans le cadre de la réforme des retraites, sont remis en cause par des députés plutôt dans la ligne.
Il existe quatre méthodes principales pour réduire significativement une dette publique : la répudiation, l’impôt sur le capital, l’inflation et l’austérité. Mediapart a organisé une rencontre inédite entre l’économiste Thomas Piketty et l’anthropologue David Graeber.
Austérité renforcée, relèvement des impôts les plus injustes sur les ménages pour multiplier les cadeaux aux entreprises. Concocté par l'Élysée et Matignon, le projet de loi de finances pour 2014 est strictement conforme aux arbitrages qu'aurait pu rendre... Nicolas Sarkozy.
Depuis le printemps, toutes les questions qui fâchent ont été passées sous silence pour ne pas perturber les élections allemandes. Cela risque de ne pas durer longtemps. Grèce, Portugal, Espagne, Italie... rien n’a été résolu. Les Européens vont bientôt s’en rendre compte.
L’affaire Guérini, toujours en cours d’instruction, a l’intérêt de présenter un catalogue des failles du code des marchés publics. Ou comment fausser un appel d’offres en respectant – en apparence du moins – les procédures de passation de marchés. Enquête en partenariat avec le Ravi.
L'assemblée de Corse va voler une fois encore au secours de la souffreteuse compagnie SNCM en lui concédant le 6 septembre la nouvelle délégation de service public pour la desserte maritime de l'île. De l'étrange privatisation en 2005-2006 par Dominique de Villepin au énième sauvetage par Jean-Marc Ayrault, la continuité est parfaite sur fond de gabegie financière. Analyse.
Père la rigueur depuis deux ans, caution du Portugal sur les marchés financiers, universitaire et “technocrate” égaré en politique, Vitor Gaspar, le numéro deux du gouvernement de Lisbonne, a démissionné lundi 1er juillet, sans crier gare et sans mâcher ses mots.
Un rapport secret du Trésor italien révèle que l’Italie risque de perdre 8 milliards d’euros sur des contrats dérivés. Ceux-ci sont l’héritage des pratiques du gouvernement italien pour habiller ses comptes publics avant l’adhésion à l’euro. Actuel président de la BCE, Mario Draghi était alors directeur général du Trésor. Monsieur Teflon, selon son surnom, va devoir s’expliquer.
Pour la Lettonie, le choc de la crise financière a été encore plus violent qu'à la périphérie sud de la zone euro. Mais le rebond a été rapide et spectaculaire, au prix d'une « austérité » qui aurait échoué partout ailleurs. Le pays va même entrer dans la zone euro en 2014. Analyse.
Le débat est tranché : pour faire des économies, le gouvernement va faire payer plus d'impôts aux familles les plus aisées. Peu risqué politiquement, mais peu ambitieux au vu de la grande réforme de la politique familiale un temps envisagée. Une occasion manquée.
Selon les dernières statistiques de l'Insee, la France est entrée en récession. Dépressif, l'environnement européen pèse sur la conjoncture de notre pays. Mais la politique d'austérité budgétaire et salariale voulue par Hollande a aggravé la chute d'activité au lieu de la conjurer. Roosevelt, au secours !
À son arrivée en novembre 2011 à la tête de la Banque centrale européenne, Mario Draghi avait bousculé la politique monétaire européenne. Dix-huit mois plus tard, il ne peut que constater que ses mesures inattendues n’ont réparé ni l’économie, ni le système bancaire, ni la zone euro. La BCE paraît saisie par le désarroi et l’impuissance.
Nouvel épisode dans l'interminable feuilleton de la SNCM : Bruxelles exige que le transporteur marseillais, à l'histoire économique et sociale “agitée”, rembourse 220 millions d'euros d'aides d'État illicites. Mais le changement, c'est pas maintenant.